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Nouvelle association de guides : l'union fait la force

Nouvel acronyme dans le paysage du plein air, l'AGPTA (ou l’Association des guides professionnels en tourisme d'aventure) vient tout juste de voir le jour. « L'idée se discutait entre les guides depuis à peu près une dizaine d'années. L'évolution du contexte et la maturité du milieu font en sorte que le moment est venu de passer de la parole aux actes », disait Renée-Claude Bastien en annonçant la mise sur pied de ce nouvel organisme voué à encadrer, mais surtout épauler la pratique du métier de guide d'aventure au Québec.

L’AGPTA se lance sous la gouverne collective de quatre membres fondateurs : Dominic Asselin, Renée-Claude Bastien, Guillaume Pellerin et Jacob Racine qui sont tous des guides formateurs chevronnés et impliqués depuis nombre d'années dans la communauté. À la fin du mois d’octobre 2011, lors du tout premier Symposium des guides d'aventures organisé par les intervenants du programme de plein air de l'Université du Québec à Chicoutimi, la concrétisation d'une démarche de prise en main par les acteurs du milieu avait été au cœur de bien des échanges, tant lors des plénières qu'en coulisse, et avait poussé nos quatre larrons à exprimer leur intérêt d'aller au-delà des mots et de mettre la main à la pâte.

Pour l'occasion, Renée-Claude Bastien était venu représenter officieusement sur les lieux (et au micro) l'organisme Aventure Écotourisme Québec (AÉQ), l'entité fédérative du code de bonnes pratiques pour les producteurs d'aventure qui œuvrent sur le territoire québécois. Devant les doléances exprimées par plusieurs participants sur le fait qu'ils se sentaient souvent laissés pour compte dans l'ordre des priorités de l'organisme, Renée-Claude faisait valoir qu’il serait dommage de ne pas profiter de la logistique et de la structure organisationnelle déjà mises en place par l'AÉQ. À la suite de ce brassage collectif de méninges, elle allait elle-même réviser sa position et s'embarquer dans une voie un peu plus autonomiste : « Il y a plusieurs facteurs qui font que nous avons eu le goût de lancer le projet. La demande évolue et est en croissance évidente. La qualité du produit et des services doivent suivre ce mouvement vers le haut et cela passe par la professionnalisation du métier de guide, explique-t-elle. Il faut de la concertation, de la valorisation et un appui économique que peut fournir une action associative. De toute évidence, la rencontre de l'automne dernier a servi de bougie d'allumage. »

Du côté de l'AÉQ, pas de signe d'orgueil froissé ou de jalousie pour faire suite à l'annonce de la naissance du nouveau-né. Son directeur général, Pierre Gaudreault, confie même qu'il avait proposé l'idée par le passé : « Je pense qu'il pourrait être envisageable d'héberger en partie les activités de l'AGPTA. Mais nous devons interroger les instigateurs pour bien interpréter leurs intentions et surtout nous assurer qu'il n'y aurait pas de chevauchement entre les intérêts des guides et nos producteurs-membres. »

Encore plus
Le Facebook d'AGPTA

 

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