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Un Everest de plus en plus touristique

Depuis 1953, année où Edmund Hillary et Tensing Norgay en ont atteint le sommet, il s’est passé toutes sortes d’histoires sur l’Everest, des plus tragiques aux plus loufoques.

Dîner avec vue…

Dernier épisode en date : l’ouverture d’un restaurant gastronomique éphémère, au camp de base de l’Everest, à 5 364 mètres d’altitude.

L’idée, pour le moins originale, vient de James Sharman, ancien chef du NOMA, restaurant sacré quatre fois meilleur au monde par le magazine Restaurant.

À peine quinze convives, qui participaient à un périple de 14 jours depuis Katmandou, ont pu déguster les plats du chef, en décembre dernier; l’histoire ne dit pas si ce repas leur a permis d’atteindre de nouveaux sommets dans l’exploration des saveurs.

… et chambre en tout-inclus?

Après la nouvelle d’un possible tunnel sous l’Everest, entre Beijing et Katmandou, voilà que les autorités chinoises en remettent : elles envisagent maintenant d’exploiter le potentiel touristique du flanc tibétain du mont Everest en y créant un centre de l’alpinisme, qui serait érigé à quelques dizaines de kilomètres du toit du monde. Le projet comprendrait des hôtels, des restaurants, un musée et, bien sûr, une foule d’attractions typiques des villages de ski européens et nord-américains.

Si la nouvelle fait frémir les puristes, certains voyagistes voient d’un bon œil un tel développement de la région (pourtant occupée par la Chine, rappelons-le), en soulignant que le « savoir-faire chinois » amènera une amélioration de la sécurité, une meilleure gestion de l’environnement et des déchets (ça reste à voir…), et une sélection plus stricte des alpinistes autorisés à tenter l’ascension, entre autres choses. Prochaine étape : une gondole permettant d’accéder au sommet?

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