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  • Crédit:Brett Charlton

Tourisme d'aventure : Le modèle québécois menacé

Alors que le voyage d'aventure gagne en popularité au Québec, de grandes compagnies internationales prennent pied ici et chamboulent notre marché. 

« Les gens achètent de plus en plus un "prix" pour le tourisme comme pour d'autres biens de consommation », souligne Jean-Luc Beauchemin, directeur régional de l'Association canadienne des agences de voyages. « Si une agence propose un voyage pour 300 $ de moins qu'une autre, les gens font souvent l'erreur de ne pas s'informer sur ce qui est compris, sur le nombre d'escales en avion, sur les frais supplémentaires. Cela peut rendre ce voyage inoubliable, mais pour les mauvaises raisons! »

La concurrence dans le monde du voyage, qui prend tout son sens avec l’avènement du commerce électronique, frappe de plein fouet la petite industrie indépendante au Québec. Et les voyagistes spécialisés en tourisme d'aventure n'y échappent pas. Le tourisme d'aventure, selon Pat Rochon, devrait tripler durant les dix prochaines années. « Les baby-boomers sont tannés des plages, ils veulent voir autre chose, découvrir la planète autrement. Selon les conseils de leur médecin, ils veulent marcher, être en santé, même faire une recherche spirituelle. » Dans ce contexte, environ 4 000 Québécois découvrent le monde chaque année, tous voyagistes confondus. Richard Rémy, directeur de l’agence Karavaniers, le plus important créateur de voyages de plein air et d'aventure d'ici qui appartienne encore majoritairement à des intérêts québécois, ajoute : « Nous offrons un voyage d'aventure à 1 500 personnes au Québec par année. C'est beaucoup et très peu en même temps par rapport à ce qui se fait ailleurs. Chez Terres d'Aventure en France, c'est environ 10 groupes par jour qui partent. Et chez G Adventures, ça va jusqu'à 20! »

L'importance des coûts des voyages impose une pression sur toute l'industrie. Le prix d'une semaine à Cuba est maintenant moins cher qu'il y a une dizaine d'années : « Certaines grandes compagnies affichent des prix pour un séjour au Népal ou en Amérique du Sud qui sont inférieurs à mon prix coûtant. C'est impossible à suivre! » s'exclame Richard Rémy. Les causes de cette baisse des tarifs sont multiples : « Il y a d'abord les compagnies aériennes qui sont plus nombreuses et qui offrent des destinations exotiques à des prix que l'on n'avait pas avant », avance Jean-Luc Beauchemin. De grandes agences comme G Adventures (anciennement GAP) ajoutent des séjours aux Philippines, en Birmanie, au Gujarat, à Oman, à Dubaï et en Israël. Il y a également le pouvoir d'achat de ces gros joueurs qui influence le prix à la baisse : « Plus d'un million de personnes prennent l'avion chaque année avec nous au Canada. Ça nous donne un très grand pouvoir de négociation auprès des hôtels et des fournisseurs. Nous refilons ça à notre clientèle en avantages de toutes sortes », souligne Stuart Morris, vice-président du commerce en ligne de Thomas Cook Canada, dont 16 bureaux au Québec vendent ses nombreux produits touristiques, incluant certains tours guidés d'aventure.

S’ajoute la pression exercée sur les guides locaux et les auberges populaires : « Tout le monde, toutes les agences se disent éthiques. Mais quand certaines d'entre elles imposent des diminutions de salaire aux guides et aux porteurs parce qu'elles ont le pouvoir d'en embaucher des centaines, il y a un problème. La première éthique, le premier facteur de développement durable et équitable, ce devrait être de payer correctement son monde », lance Richard Rémy.

Cette compétition exagérée sur le terrain, Richard Rémy vient d'aller en prendre le pouls au Népal : « Un porteur népalais gagne entre cinq et douze dollars par jour. La plupart ne savent pas lire, donc ils sont facilement exploitables. En parlant avec certains, de façon anonyme, j'ai su qu'ils sont maintenant rationnés à deux assiettes de dalbhat par jour. Et certains leur servent quatre tasses de thé par jour. S'ils en veulent plus, ils doivent le payer. C'est inacceptable! »

« Un porteur népalais gagne entre cinq et douze dollars par jour. La plupart ne savent pas lire, donc ils sont facilement exploitables. En parlant avec certains, de façon anonyme, j'ai su qu'ils sont maintenant rationnés à deux assiettes de dalbhat par jour. Et certains leur servent quatre tasses de thé par jour. S'ils en veulent plus, ils doivent le payer. C'est inacceptable! » - Richard Rémy.

Pourtant, en visitant les sites de grandes compagnies (telles que l'allemande TUI qui possède plus de 200 marques développées dans le monde), on y parle d'éthique et de fondations d'aide internationale. Patrice Rochon, directeur national des ventes d'Adventure Center, l'une des branches de TUI au Canada, parle de la fierté de leurs clients d'avoir participé indirectement à la construction d'écoles, de puits, d'infrastructures essentielles : « Notre code d'éthique fait en sorte que nous utilisons de petits hôtels locaux et pas de grandes chaînes internationales. Une partie de nos profits va toujours à des fonds pour aider les gens dans le besoin. Nous continuons même à payer nos collaborateurs dans les pays en guerre ou en difficulté, où nous ne pouvons pas aller durant un certain temps. Cela nous procure de meilleures relations, une meilleure qualité de service. Et c'est apprécié puisque 61 % de nos clients reviennent, ils ont une grande loyauté envers nous », précise-t-il.

Les organisateurs de voyages d'aventure internationaux d'ici (sans en avoir l'obligation) sont rapidement en train de créer des partenariats ou carrément de vendre leur entreprise. Par exemple, la montréalaise Expéditions Monde appartient désormais à l'australienne World Expeditions, et la québécoise Uniktour fait partie depuis août 2011 de Voyageurs du monde, d'origine française, avec une clientèle annuelle de 130 000 voyageurs.

« Les guides québécois sont en général bien formés, ils sont souvent bilingues sinon trilingues. C'est certain qu'il va y avoir plus de concurrence avec l'arrivée de compagnies étrangères, mais pas au point de tasser les gens d'ici, qui ont souvent une expertise particulière », avance Luc Monette, professeur de tourisme du Collège Montmorency, à Laval.
 

Véronique Pépin, directrice d'Expéditions Monde, voit la situation autrement et mise d'abord sur les guides internationaux : « Je trouve que l'avantage de travailler avec des guides locaux qui parlent français est que ce sont eux qui connaissent le mieux le pays, les gens, le système de santé, les infrastructures. Cela nous permet de mieux respecter les communautés locales. Et la totalité de la rémunération des guides reste dans ces pays plutôt que de revenir au Canada, ce qui est mieux pour le développement durable. » Pat Rochon précise : « Si une personne forme un groupe de voyageurs d'au moins huit personnes, il sera possible d'offrir des services en français. Cela ne veut pas nécessairement dire que ce sera un Québécois, mais une personne capable de parler en français. »

Richard Rémy, des Karavaniers, poursuit dans cette voie : « En Amérique du Sud, nous offrons maintenant des cours de français intensifs et de premiers soins à nos guides locaux. Je vais graduellement diminuer le nombre de nos guides québécois, parce que je n'ai financièrement pas le choix. Je dois faire comme les autres si je ne veux pas disparaître. Mais le guide occidental est encore pertinent s'il est compétent et spécialisé, ce qui compense les coûts supérieurs qu'il impose. Si j'ai un reproche à faire aux écoles de tourisme, c'est de ne pas comprendre le marché. Les professeurs ne disent pas à leurs étudiants à quel point la culture générale est importante. La plupart de leurs diplômés ne savent pas écrire un courriel sans fautes et s'exprimer correctement. Ça, mes clients ne le supportent pas! » souligne-t-il.

L'éducation devrait également être améliorée du côté des touristes d'aventure. La préparation du client fait partie des responsabilités de l'agence, mais c'est aussi l'une des responsabilités du touriste de comprendre sa destination, et de bien interpréter ce qu'on lui vend. La personne souhaitant découvrir le Machu Picchu, le camp de base de l'Everest ou effectuer un safari au Serengeti devrait lire attentivement tout ce qu'un forfait comprend et ce qui en est exclu, par exemple les déplacements vers l'aéroport, les repas, les conditions sanitaires, l'hébergement, les pourboires, etc. « Si un groupe de lions se trouve à quelques dizaines de kilomètres du camp, lors d'un safari, est-ce qu'il y a des frais supplémentaires pour le rejoindre ou est-ce que c'est inclus? » questionne Véronique Pépin. Une comparaison de l'offre entre un voyagiste et un autre peut être éclairante.

Pat Rochon, d'Adventure Center, conseille également d'avoir des attentes réalistes : « Tout le monde a accès à de splendides documentaires du National Geographic, par exemple. Mais est-ce que les gens se rendent compte qu'il faut des mois voire des années pour accumuler ces magnifiques images? »

Interrogez également les entreprises quant à l'éthique, au respect des cultures, à la langue parlée, à la préservation des ressources, aux assurances offertes ou non aux guides locaux, à la compensation des gaz à effet de serre pour les déplacements et à la part de l'argent dépensé qui demeure dans le pays visité. À ce sujet, toute agence digne de ce nom devrait détenir un permis valide émis par l'Office de la protection du consommateur du Québec.

François-Xavier Bleau, propriétaire de Terra Ultima à Montréal, entrevoit l'avenir avec un relatif optimisme : « Je n'ai pas vraiment d'inquiétudes par rapport aux autres. La seule corde à notre arc est notre service à la clientèle d'ici et notre expérience. C'est certain que tu peux payer moins cher ailleurs, mais le produit ne suivra pas nécessairement. C'est toujours la game du gros poisson qui bouffe l'autre poisson. La France a de huit à dix ans d'avance sur nous pour le tourisme d'aventure. Leur marché est saturé et ils risquent de débarquer ici. Tout est à la baisse en termes de prix, alors on ne connaît pas l'avenir. C'est pourquoi j'accorde autant d'importance à la fidélisation de ma clientèle. »

Mais Richard Rémy ne se fait pas d'illusions : « Tout ce que j'avais prévu comme consolidations d'entreprises en tourisme d'aventure s'est concrétisé, mais seulement beaucoup plus rapidement. D'ici trois ans, il ne restera plus que Karavaniers qui appartiendra à des intérêts québécois. Tous les autres auront disparu ou auront été achetés par des joueurs internationaux. Je ne suis pas amer, mais il est désormais trop tard pour réagir ou pour créer des alliances entre nous. »

Commentaires (3)
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Jacob Racine - 22/02/2012 16:35
Suite à la lecture de l’article « Tourisme d’aventure, le modèle québécois menacé » dans la revue Espaces de janvier 2012, je me suis questionné sur le débat de fond des différents protagonistes qui s’y exprimaient.

En fait, ce qui m’a particulièrement surpris dans cet article c’est de constater à quel point certaines entreprises en tourisme d’aventure du Québec se sont enfoncés la tête dans le carcan du : « Je n’ai pas le choix » et « je dois faire comme les autres »… Je trouve profondément triste et désolant d’observer à quel point certaines compagnies d’ici, cherchent encore à reproduire un modèle d’entreprenariat éculé qui à prouvé son inefficacité à long terme : les voyages à rabais!!! En sommes-nous encore là ? Sommes-nous à ce point aveugle et borné que l’on oubli que le critère du consommateur pour choisir un voyage ne se restreint pas qu’au prix ? Il faut vraiment ne pas avoir voyagé pour soi-même depuis un sacré moment pour penser de cette façon.

Oui, bien sûr le prix importe. Oui, bien sûr tout le monde magasine. Il y aura toujours une clientèle pour les rabais et le beau, bon pas cher. Et dans un monde où les compagnies de tourisme d’aventure offrent toutes plus ou moins les mêmes produits, les clients n’ayant pas beaucoup d’expérience de voyage se retrouvent devant une réflexion facile : devant deux produits qui semblent être similaire, on choisi toujours le moins cher. Pourquoi ? Parce qu’il n’a pas d’autre référent. Il n’y a rien pour comparer d’une compagnie à l’autre, sinon les mêmes descriptions vagues et imprécises, les mêmes images qui montrent tout et rien à la fois et une indication du niveau de difficulté qui passe d’un nombre X de bottes, de lacets ou de semelles et qui n’a, pour ainsi dire, aucun fondement tellement cet indicateur est subjectif. Alors que reste-t-il ? Le prix. Tout le monde comprends ce qu’est 3000.00$.

Mais pour tous les autres voyageurs, tous ceux et celles qui récidivent et qui peuvent comparer, qu’offre-ton ? La même chose, vraiment ? C’est ça l’offre québécoise ? Des pseudos guides locaux qui parlent un français appris à « l’intensif » supporté par un cours de premiers soins ? C’est ça l’encadrement offert aux clients qui repartent de nouveau? Wow! BRAVO !

Je suis abasourdi de lire comment certains producteurs de tourisme d’aventure ont une conception éculée du métier de guide. À les lires ont pourrait croire qu’il suffit de parler la langue de la clientèle et de posséder un cours de premiers soins pour être compétent dans l’encadrement sécuritaire d’un groupe en plein air. C’est à se demander ce que les étudiants du Baccalauréat en Intervention plein air de Chicoutimi peuvent bien étudier pendant trois ans ?!? Ohhhh ! Mais attendez!!! C’est sans doute que je ne comprends pas bien la situation. Il s’agit en fait de développement local. On engage des guides locaux et ainsi l’argent reste dans les communautés. Mais bien sûr. Et c’est tellement louable. D’ailleurs, beaucoup d’autres compagnies ont ce même type d’élan de générosité. Je pense à Nike en Chine, un beau modèle de développement local, ou les minières canadiennes qui exploitent les richesses du Honduras. D’ailleurs, les sherpas du Népal et les guides Tanzaniens ont maintenant une qualité de vie que personne ne peut envier. J’imagine très bien la fierté que ces gens ont de contribuer à l’enrichissement d’un patron inconnu vivant dans un autre pays.

Alors pourquoi engager un guide professionnel du Québec? Surement pas parce que son métier est reconnu par le CQRHT. Surement pas pour sa capacité de réagir aux imprévus et de régler les problèmes qui surgissent lors d’un séjour. Surement pas pour son approche respectueuse de l’environnement. Surement pas pour ses connaissance techniques ou même générales, et surtout pas parce que c’est un véritable professionnel qui peut prendre en charge le transport, la préparation des repas, l’organisation générale, l’animation, la gestion de crise et qui fait la différence entre un voyage ordinaire et un voyage réussi.

Je ne crois pas que M. Rémy devrait s’en faire au sujet des guides québécois qui font des fautes d’orthographe dans leurs courriels, puisque semble-t-il, ses futurs guides ne sauront pas écrire le français seulement.

Jacob Racine
Guide professionnel en tourisme d’aventure
Jacob Racine - 22/02/2012 16:35
Suite à la lecture de l’article « Tourisme d’aventure, le modèle québécois menacé » dans la revue Espaces de janvier 2012, je me suis questionné sur le débat de fond des différents protagonistes qui s’y exprimaient.

En fait, ce qui m’a particulièrement surpris dans cet article c’est de constater à quel point certaines entreprises en tourisme d’aventure du Québec se sont enfoncés la tête dans le carcan du : « Je n’ai pas le choix » et « je dois faire comme les autres »… Je trouve profondément triste et désolant d’observer à quel point certaines compagnies d’ici, cherchent encore à reproduire un modèle d’entreprenariat éculé qui à prouvé son inefficacité à long terme : les voyages à rabais!!! En sommes-nous encore là ? Sommes-nous à ce point aveugle et borné que l’on oubli que le critère du consommateur pour choisir un voyage ne se restreint pas qu’au prix ? Il faut vraiment ne pas avoir voyagé pour soi-même depuis un sacré moment pour penser de cette façon.

Oui, bien sûr le prix importe. Oui, bien sûr tout le monde magasine. Il y aura toujours une clientèle pour les rabais et le beau, bon pas cher. Et dans un monde où les compagnies de tourisme d’aventure offrent toutes plus ou moins les mêmes produits, les clients n’ayant pas beaucoup d’expérience de voyage se retrouvent devant une réflexion facile : devant deux produits qui semblent être similaire, on choisi toujours le moins cher. Pourquoi ? Parce qu’il n’a pas d’autre référent. Il n’y a rien pour comparer d’une compagnie à l’autre, sinon les mêmes descriptions vagues et imprécises, les mêmes images qui montrent tout et rien à la fois et une indication du niveau de difficulté qui passe d’un nombre X de bottes, de lacets ou de semelles et qui n’a, pour ainsi dire, aucun fondement tellement cet indicateur est subjectif. Alors que reste-t-il ? Le prix. Tout le monde comprends ce qu’est 3000.00$.

Mais pour tous les autres voyageurs, tous ceux et celles qui récidivent et qui peuvent comparer, qu’offre-ton ? La même chose, vraiment ? C’est ça l’offre québécoise ? Des pseudos guides locaux qui parlent un français appris à « l’intensif » supporté par un cours de premiers soins ? C’est ça l’encadrement offert aux clients qui repartent de nouveau? Wow! BRAVO !

Je suis abasourdi de lire comment certains producteurs de tourisme d’aventure ont une conception éculée du métier de guide. À les lires ont pourrait croire qu’il suffit de parler la langue de la clientèle et de posséder un cours de premiers soins pour être compétent dans l’encadrement sécuritaire d’un groupe en plein air. C’est à se demander ce que les étudiants du Baccalauréat en Intervention plein air de Chicoutimi peuvent bien étudier pendant trois ans ?!? Ohhhh ! Mais attendez!!! C’est sans doute que je ne comprends pas bien la situation. Il s’agit en fait de développement local. On engage des guides locaux et ainsi l’argent reste dans les communautés. Mais bien sûr. Et c’est tellement louable. D’ailleurs, beaucoup d’autres compagnies ont ce même type d’élan de générosité. Je pense à Nike en Chine, un beau modèle de développement local, ou les minières canadiennes qui exploitent les richesses du Honduras. D’ailleurs, les sherpas du Népal et les guides Tanzaniens ont maintenant une qualité de vie que personne ne peut envier. J’imagine très bien la fierté que ces gens ont de contribuer à l’enrichissement d’un patron inconnu vivant dans un autre pays.

Alors pourquoi engager un guide professionnel du Québec? Surement pas parce que son métier est reconnu par le CQRHT. Surement pas pour sa capacité de réagir aux imprévus et de régler les problèmes qui surgissent lors d’un séjour. Surement pas pour son approche respectueuse de l’environnement. Surement pas pour ses connaissance techniques ou même générales, et surtout pas parce que c’est un véritable professionnel qui peut prendre en charge le transport, la préparation des repas, l’organisation générale, l’animation, la gestion de crise et qui fait la différence entre un voyage ordinaire et un voyage réussi.

Je ne crois pas que M. Rémy devrait s’en faire au sujet des guides québécois qui font des fautes d’orthographe dans leurs courriels, puisque semble-t-il, ses futurs guides ne sauront pas écrire le français seulement.

Jacob Racine
Guide professionnel en tourisme d’aventure
fxbleau - 22/02/2012 12:16
Je me permet d'avoir des doutes concernant l'affirmation subjective et non fondée de M. Remy concernant l'avenir des autres agences québécoises!
C'est basé sur quoi?