Rechercher dans le site espaces.ca
  • © Unsplash

Les 10 commandements du randonneur d’hiver

Activité de plein air plus populaire que jamais, la marche en nature mise sur sa simplicité pour faire le plein d’adeptes. Chaussés de crampons quand le tapis neigeux est mince, durci ou glacé, les randonneurs d’hiver connaissent désormais peu de limites pour explorer les sentiers le pas léger. Question de partir du bon pied, voici les 10 commandements qu’ils devraient suivre.


1. Des sentiers achalandés, tu apprécieras

Le malheur des uns fait ici le bonheur des autres. L’achalandage en nature ennuie bien des adeptes de plein air, mais il faut bien l’admettre, il offre aussi de belles occasions l’hiver… comme la possibilité de parcourir facilement des sentiers tapés et durcis grâce aux passages répétés des sportifs. Oubliez l’éprouvante ouverture de piste en raquette dans la neige profonde et survolez plutôt les sentiers avec de simples crampons adaptés. Étonnez-vous d’apprécier soudainement les tracés bien fréquentés!


À lire aussi : Top 10 des plus hauts sommets à gravir en raquette au Québec


2. Des crampons adaptés, tu utiliseras


© iStock

Marche, course à pied, randonnée plus technique en montagne… Selon la pratique privilégiée, le choix du bon type de crampons aura une importance cruciale, tant pour le confort que pour la sécurité. Et ces dernières saisons, l’offre pour les crampons de marche s’est grandement spécialisée. Certains modèles sont plus légers et compacts, pour un usage plus occasionnel, tandis que d’autres favorisent le confort avec des chaussures légères — comme les espadrilles de course — ou encore de robustes bottes de marche. Certaines versions misent autrement sur le contrôle et l’adhérence, avec une robustesse accrue qui présente une accroche accentuée. Un conseiller en boutique spécialisée pourra vous éclairer sur les subtilités de la chose.


À lire aussi : Guide d'achat : 14 crampons pour la randonnée sur ses deux pieds 


3. De bonnes chaussures, tu porteras 

Aussi efficaces que soient les crampons, ils ne pourront rendre une balade agréable si les chaussures ne sont pas à la hauteur de la tâche demandée. En terrain accidenté, une botte plus rigide sera à favoriser, tandis qu’une espadrille souple et légère fera des miracles pour ceux qui survolent les sentiers à vitesse grand V. Dans certains cas, il peut même être intéressant d’utiliser un soulier ou une botte avec des crampons déjà intégrés. Autrement, il faut toujours vous assurer de l’ajustement et de la compatibilité entre la chaussure et les crampons. Selon l’activité et sa durée, la chaleur de la chaussure sera aussi à considérer.


4. Les autres sportifs, tu respecteras

Ce n’est pas parce que vous vous sentez capable de survoler tous les terrains le pied assuré que vous devez le faire. Si les sentiers aménagés et contrôlés des parcs nationaux sont habituellement exempts de mauvaises surprises, ce n’est pas le cas partout tout au long de la saison hivernale. Évitez donc de devenir ce désagréable randonneur qui a marché dans les sentiers de fatbike ou de raquette et qui a défoncé la piste. C’est permis de circuler, mais les conditions ne permettent pas de supporter votre poids sans laisser de traces profondes? Le port de raquettes est exigé en tout temps? Si vous croyez que votre passage en bottes et crampons aura des conséquences pour ceux qui vous suivent sur le sentier, abstenez-vous. 


5. L’usage de raquettes, tu n’écarteras pas


© Adobe Stock

Si le port des crampons s’est répandu en randonnée hivernale et dépasse désormais le simple usage urbain, il ne rend pas l’utilisation des raquettes désuète pour autant. Selon le terrain et les conditions, celles-ci restent toujours un outil de choix sur les sentiers hivernaux. Il est d’ailleurs judicieux d’emporter crampons et raquettes pour affronter les défis qui se présentent au fil de la journée. Quand les conditions de neige et de surface changent, il devient alors facile de vous adapter en alternant. Il suffit de les avoir à votre portée ! 


À lire aussi : Bien choisir « ses » raquettes à neige


6. Dans le sac à dos tes crampons, tu garderas

Une fois que vous êtes habitué à avoir les crampons aux pieds, il devient difficile de vous passer d’eux et de l’assurance qu’ils procurent en randonnée. Une surface glacée qui vous complique la vie, une descente plus abrupte que prévu à dompter ou simplement la satisfaction d’avancer le pas sûr vous les feront grandement apprécier. Compacts et souvent livrés avec un sac de rangement pratique, ils s’oublient facilement dans un coin du sac à dos. Ayez-les toujours avec vous et vous serez surpris des services qu’ils pourront vous rendre, et ce, de l’automne jusqu’au printemps.  


7. Les surfaces, tu protégeras

Efficaces grâce à leur mordant, les divers types de crampons de marche demandent des précautions à certains endroits. Il est facile d’oublier que vous les avez aux pieds au moment d’entrer dans un refuge ou un chalet et d’y abîmer les planchers; idem sur certaines surfaces de bois et d’autres aménagements où le passage de nombreux randonneurs laissera définitivement des traces tout en causant une usure prématurée. Bref, à l’intérieur, les crampons, c’est non! Et sur les belvédères comme dans des escaliers, lorsqu’il est sécuritaire de le faire, envisagez de les retirer si la surface est dégagée et non glacée.  


8. L’usage de bâtons, tu considéreras


© Adobe Stock

Le pas sûr et cramponné, le randonneur tirera aussi avantage à utiliser des bâtons de marche en terrain gelé et durci. Plus de stabilité et moins de fatigue; des chevilles et des genoux épargnés; une diminution du risque de chutes et de blessures : les avantages sont nombreux. Expérimentez selon le type de terrain et la durée de vos sorties pour voir ce qui vous convient le mieux. Favorisez les bâtons qui ont une pointe en carbure et qui sont escamotables, pour les transporter facilement dans votre sac à dos. 


9. Vigilant, tu demeureras

Devant autant d’adhérence et de contrôle, il est facile de vous croire invincible, crampons aux pieds. Respectez néanmoins vos limites et surtout celles des produits utilisés. Sur un sommet glacé et rocailleux, sur la pente abrupte d’un sentier ou encore dans un escalier en métal, la glissade ou le faux pas ne sont jamais bien loin : il est en effet facile de trébucher, même avec des crampons. Prenez donc le temps de vous habituer à ces pointes d’acier sous les pieds et portez attention aux surfaces que vous empruntez. Ne vous mettez pas en position délicate; une mauvaise technique ou le bris d’un crampon pourraient si vite vous envoyer valser dans le décor.


10. De nouvelles aventures, tu vivras


© Riccardo Chiarini, Unsplash

Aller plus vite, aller plus loin; courir où marcher lentement en raquette était autrement la seule option… De toutes nouvelles aventures sont possibles avec des crampons aux pieds, sur des sentiers bien tapés. Amusez-vous à repousser vos limites et accédez à de nouveaux territoires avec plus de facilité. Un tracé très fréquenté devient alors une belle piste de course où vous élancer, et les sorties en famille sur un tracé durci prennent plus aisément un air de balade du dimanche. Car bien cramponné, il ne vous reste plus qu’à vous amuser!


À lire aussi : 7 expériences de raquette à vivre une fois dans sa vie au Québec

Commentaires (0)
Participer à la discussion!