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5 expériences actives sur la Côte-Nord

Impossible de résister à l’appel du plein air quand on se lance à la découverte de la Côte-Nord. De Tadoussac à Kegaska, la route 138 borde la rive nord du Saint-Laurent et offre un terrain de jeu naturel qui s’étend sur 850 km. Randonnée, kayak, planche à pagaie, surf et camping rustique permettent d’y vivre tout un road trip boréal énergisant.


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1. Mise en jambes à Pointe-aux-Outardes

© Parc nature de Pointe-aux-Outardes

Après une longue route, les 10 km de sentiers du parc nature de Pointe-aux-Outardes arrivent à point nommé pour se délier les jambes. Bien balisés et parfaitement entretenus, ils traversent neuf écosystèmes (forêt boréale, battures, marais salé, tourbière…) tout en offrant l’opportunité d’admirer une multitude d’oiseaux (250 espèces recensées en période de migration). Des panneaux d’interprétation, des tours d’observation et d’invitants pavillons zen ponctuent la balade, que l’on peut rendre encore plus bucolique en suivant un guide pour reconnaître les petits fruits comestibles et les plantes médicinales. Pour une marche plus sportive, lancez-vous sur le sentier L’Aventurier, qui sillonne la zone des marais (n’oubliez pas votre insectifuge).

Après l’effort, direction la plage. On se repose volontiers sur son sable, mais si on est un adepte de kitesurf, on profite plutôt des conditions parfaites de ce site renommé. C’est aussi en en bordure du fleuve qu’on peut planter sa tente pour prolonger son séjour. Pour une expérience plus originale, réservez l’un des cinq nichoirs : on se sent pousser des ailes dans ces cabanes confortables où une foule de détails sont inspirés des nids du balbuzard pêcheur ou encore du merle bleu.


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2. Surf boréal à Sept-Îles

© SurfShack

La longue plage déserte et sablonneuse de Moisie (18 km à l’est de Sept-Îles) est un site désormais reconnu pour surfer. C’est ici que l’équipe du SurfShack s’est installée pour faire goûter au plus grand nombre la saveur enivrante du surf boréal. Se jeter dans une eau qui ne dépasse pas les 14°C pourrait en refroidir certains, mais lors de ses premiers essais sur un longboard, n’avoir que quelques phoques comme spectateurs réchauffe l’ego, et une bonne combinaison isothermique s’occupe du reste. L’été, on profite de petites vagues idéales pour débuter; l’automne et le printemps, les conditions sont comparables à celles de l’océan, avec une houle qui peut atteindre 2,5 m de hauteur, mais qui ne forme jamais de rouleaux.

Le cours d’initiation d’une demi-journée permet d’apprendre les rudiments et de se tenir debout sur une planche. Des séances de perfectionnement mènent vers les différents spots du coin en fonction des conditions météorologiques. Les surfeurs aguerris de passage pourront louer leur matériel, voire acheter l’une des planches façonnées sur place par Frédéric Dumoulin, l’âme des lieux.


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3. Planche à pagaie au large de Havre-Saint-Pierre

© Lesvagues.ca

Quelle belle idée que d’aborder la Minganie en planche à pagaie! L’expérience est facilement réalisable grâce à la dynamique petite entreprise Les Vagues. Basées tous les étés sur la plage de Havre-Saint-Pierre, Jane-Anne et son équipe s’occupent de transmettre les rudiments de la discipline aux curieux de tout âge. Une fois le point d’équilibre atteint, on peut se lancer dans des séances plus périlleuses, telles que le SUP Yoga ou une expédition vers les îles Marteau. Pour rejoindre ces proches joyaux de l’archipel de Mingan, le départ s’effectue aux premières heures de la matinée afin de profiter des meilleures conditions pour pagayer. La mer calme rend aisée l’observation des phoques, marsouins et baleines, tout en facilitant la quête de l’équilibre. Une fois arrivé aux abords des îles, on flotte sur une eau tellement transparente qu’elle donne instantanément l’envie de plonger. Deux fois par an, Les Vagues proposent une expérience multidisciplinaire, l’Exode, où gastronomie locale (et santé), planche à pagaie, yoga et méditation rythment les trois jours passés sur l’une des îles de l’archipel.


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4. Kayak de mer dans l’archipel de Mingan

© Noryak

À une dizaine de kilomètres au sud de Havre-Saint-Pierre, Noryak Aventures a choisi un endroit idéal pour mettre à l’eau ses kayaks de mer : l’embouchure de la rivière Romaine, à quelques coups de pagaie des plus proches îles de l’archipel de Mingan. La sortie d’une demi-journée permet de jouer dans le courant avant d’aborder ces premiers cailloux, où on peut même débusquer des plantes comestibles grâce aux conseils des guides qui connaissent parfaitement la région. Les kayakistes d’expérience préféreront opter pour une traversée jusqu’à l’île aux Perroquets (au départ de Longue-Pointe-de-Mingan) pour admirer les macareux qui y nichent par centaines et faire une pause à l’ombre du phare – ou carrément y dormir. Avec un peu plus de temps, on peut aussi s’engager pour une expédition de quatre jours à travers l’archipel. Souvenirs magiques garantis.


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5. Rando sur une île déserte

© Cécile Benoit - Parc national de l'archipel-de-Mingan

Au départ de Havre-Saint-Pierre, direction Grande Île, la plus vaste des îles de l’archipel de Mingan. Trente minutes de zodiac plus tard, on débarque sur la plage du Havre à Petit-Henri, et l’aventure commence. L’île ne comptant qu’une poignée de sites de camping rustiques et aucune source d’eau, il convient de bien prévoir ses réserves pour séjourner en totale autonomie. D’autant plus qu’en cas de météo mouvementée, les bateaux ne sont pas toujours en mesure de venir rechercher les Robinson, le jour dit. Le cœur de l’île n’est pas accessible et il faut compter une longue journée de marche pour parcourir les plages et les échoueries qui s’échelonnent tout au long de ses 27 km de circonférence.

Bien que longue, la randonnée n’est pas difficile. Seuls quelques passages requièrent de jouer à l’équilibriste, si on n’a pas pris soin de consulter la table des marées. La découverte n’a rien de monotone : les phoques et les baleines nous tiennent souvent compagnie, sans oublier le vol majestueux d’un pygargue à tête blanche et les féériques monolithes de calcaire qui rendent cet archipel unique. Le soir, auprès d’un feu de bois de grève sur la plage, on savoure la chance de vivre seul, ou presque, dans un tel coin de nature préservée.


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