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Réserve faunique de Portneuf : du plein air hivernal en toute tranquillité

Dans la région de Portneuf, au sud de Québec, les amateurs de plein air connaissent bien la Vallée Bras-du-Nord à Saint-Raymond ou le parc naturel régional Portneuf à Saint-Alban. Des terrains de jeu populaires et attractifs qui peuvent faire oublier que le territoire renferme également une réserve faunique, et ce, depuis 1968.

Celle de Portneuf, comme toutes celles gérées par la Sépaq, est d’abord et avant tout une zone de chasse et de pêche. Mais c’est aussi un superbe endroit pour randonner, skier ou glisser, et surtout décrocher. 

L’impression d’être seul au monde 

Située à Rivière-à-Pierre, à une heure et demie de la capitale nationale, la réserve faunique de Portneuf s’étend sur pas moins de 775 km2, avec un paysage formé par des collines granitiques et des vallées, abreuvé par 375 lacs et 11 rivières, le tout dans une forêt mixte de bouleaux, d'érables, de sapins et d'épinettes.


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Sur place, il se dégage une atmosphère de bout du monde avec une quiétude appréciable. Peu importe l’opérateur téléphonique, le cellulaire ne rentre pas. Aucun courriel, aucun message intrusif ne vient perturber la paix des lieux.

« C’est une réserve familiale, explique la directrice Émilie Girard-Gros-Louis – première femme issue des Premières Nations à la tête d’une réserve faunique. On y trouve des plans d’eau accessibles à tous. On vient ici pour profiter du territoire, de la tranquillité des lieux en famille ou entre amis, en y restant deux ou trois nuitées minimum selon la période de l’année ». 

L’isolement n’empêche pas le confort 

Côté hébergement, Portneuf compte un peu moins d’une vingtaine de chalets accessibles en hiver et plus d’une trentaine en été, disséminés sur l’ensemble de la réserve faunique.


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On y trouve notamment les nouveaux chalets Horizon, de beaux hébergements modernes qui se déclinent en version deux ou trois chambres. La réserve en compte trois au lac Proulx, deux au lac Tessier, dans le secteur Talbot, ainsi que cinq autres au lac Parke.

Fabriqués presque entièrement de bois du Québec, ces chalets sont très confortables. Ils sont alimentés en électricité et sont tout équipés, avec une cuisine complète et une salle de bain.


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Ils ont aussi l’avantage d’avoir une très grande fenestration en devanture, permettant d’admirer la vue sur le lac tout en restant au chaud, à côté du poêle à bois. 

Quelles activités plein air en hiver? 

Avec celle des Laurentides et des Chic-Chocs, la réserve faunique de Portneuf est l’une des seules où la Sépaq offre des services aussi en hiver. 

En plus des hébergements, on peut aussi profiter des joies de la saison froide avec toute une gamme d’activités. Elles sont toutefois réservées à l’usage de la clientèle en hébergement dans les chalets (à l’exception de la pêche blanche avec une offre journalière).


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Dix-neuf parcours de sentiers de randonnée sont accessibles en raquettes ou en crampons : 13 dans le secteur Travers (55,5 km) et six dans le secteur Talbot (30,8 km). Certains se parcourent en quelques heures, d’autres, plus longs, mènent vers des points d’intérêt.


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C’est le cas du Cap des Urubus, dans le secteur Talbot, une boucle de 4,7 km avec un excellent ratio effort/vue depuis les hauteurs. Ce sentier abrite même des fantômes de neige!


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Le ski de fond est aussi à l’honneur avec près de 50 km de sentiers tracés et entretenus mécaniquement à la motoneige. Ils ne sont toutefois pas travaillés tous les jours. Ce n’est pas du ski pour s’entrainer ou faire de la vitesse, mais d’abord pour se balader, profiter du paysage et du décor forestier dans un esprit de contemplation, sans croiser (presque) personne. Dix relais munis de poêle à bois permettent aux fondeurs de faire une pause au chaud.


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De la pêche sur lac gelé

Et pourquoi ne pas profiter d’être dans une réserve faunique pour s’installer tranquillement sur le lac Proulx et faire de la pêche blanche? « C’est la particularité de notre réserve », assure Émilie Girard-Gros-Louis.


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Tout l’équipement est fourni (cinq brimbales et une cuillère à glace). Le personnel s’assure de percer les trous et de vous expliquer comment attraper une truite mouchetée (omble de fontaine), une truite grise (touladi) ou encore une omble chevalier. Une activité pour petits et grands qui vous fera ramener un souvenir gourmand après votre séjour!


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Enfin, les amateurs de glisse pourront s’amuser sur une patinoire et une grande glissade, puisque la réserve en compte chacun deux : dans le secteur Travers tout près du lac du même nom et dans le secteur Talbot à proximité du lac Proulx et à quelques pas des chalets Horizon. 

Canot-camping, rando et vélo pendant la belle saison


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Avec un tel territoire lacustre, cette réserve faunique est idéale pour le canot-camping. Deux circuits y sont proposés, entre la mi-mai et début septembre, à partir de Lac Lapeyrère, pour un total de 40 km. On peut installer trois à cinq tentes sur chacun des emplacements de camping. Aucune réservation n’est requise. Cela fonctionne sur le principe du « premier arrivé, premier servi ». Une autre façon d’expérimenter la solitude et la quiétude, en décrochant, loin de tout. 

Les amoureux de camping (mais pas forcément de canot), trouveront également des sites pour planter leur tente dans le populaire camping Bellevue, réputé pour sa belle plage sablonneuse, avec 45 emplacements aménagés sans services et un bloc sanitaire.


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Dix-neuf emplacements rustiques, avec seulement des toilettes sèches, sont également au lac Lapeyrère et le long des rivières Bostonnais et Blanche. 

Plusieurs sentiers de randonnées sillonnent le territoire avec plusieurs caps (Bellevue, Caché, des Urubus) ou chutes d’eau (Chutes-de-la-Marmite, lac Manchot) à découvrir facilement après quelques minutes de marche.


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Le territoire se parcourt aussi à vélo avec notamment des prêts gratuits pour les enfants de 17 ans et moins dans le secteur Bellevue. On n’est pas rendu au stade de la réserve faunique des Laurentides qui offre une nouvelle activité depuis l’été 2022 : le vélo aventure ou bikepacking sur des chemins non pavés. Mais qui sait? Les gestionnaires de la réserve veulent développer davantage le ski de fond avec de nouveaux sentiers, pourquoi ne pas en faire de même en été avec le vélo? On jase! 


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