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Conseils de pro pour tout avoir

Qui de mieux que des sportifs professionnels pour parler équipement? Cinq athlètes aguerris donnent leurs conseils et leurs secrets sur le matériel qu’ils utilisent en course ou à l’entrainement.

VÉLO DE ROUTE

Hugo Houle, coureur de l’équipe AG2R-La Mondiale (UCI Pro-Tour) qui sera présent aux Grands Prix Cyclistes de Québec et Montréal

- Je conseillerais d’avoir un capteur de puissance. Cela mesure celle générée par le pédalage et donne une valeur en watts qui est toujours fixe, contrairement à la pulsation cardiaque, et ce, peu importe les conditions de vent, de température ou de fatigue. C’est un outil indispensable pour les cyclistes. Moi, j’utilise SRM Campagnolo PowerMeter (4 999 $ • sur le Web uniquement).

- Je roule aussi avec un compteur Garmin Edge 810 (780 $), un GPS intégré, idéal pour retrouver son chemin.

Crédit: Louis Garneau- Pour le vélo, je roule sur un Izalco Max (à partir de 7 500 $) de la marque allemande Focus. C’est une très bonne machine, que je recommande. Le vélo est très léger, très maniable, bon pour les côtes et les cols.

- Pour les souliers, ce sont des 2LS de Louis Garneau (349 $), qui offrent à la fois légèreté et bon soutien.

VÉLO DE MONTAGNE

Frédérique Trudel, membre de l’équipe Specialized Racing Canada, championne canadienne Senior U23 (frederiquetrudel.com).

Crédit: Specialized- J’ai deux vélos, un simple (une suspension) et à un à double suspension, tous deux de la gamme Specialized S-Works. Le simple, un Fate Carbon 29 (à partir de 7 500 $), est spécialement conçu pour les femmes. Pas parce qu’il est rose, mais parce que le cadre est ajusté à la morphologie féminine. Le double suspension, l'Epic 29 World Cup (à partir de 10 500 $), a une caractéristique intéressante : la suspension arrière, très efficace en descente, se bloque automatiquement en montée et permet de ne pas perdre d’énergie.

- Pour le casque et les souliers, je suis aussi équipée dans la gamme de compétition S-Works, mais chez Specialized, il existe des gammes moins chères et tout aussi efficaces pour le grand public.

- Je conseillerais aux cyclistes de vélo de montagne de se procurer des pédales à clips. C’est important d’être bien accroché au vélo afin de perdre le minimum de puissance lors du pédalage en poussée et à tirer sur les pédales.

- Ayez également une bonne paire de lunettes. C’est utile pour protéger vos yeux de la boue et des branches.

 

COURSE À PIED

Crédit: Agence QMI, Joel LemayNadia Bolduc, triathlète et coureuse, vainqueur du Marathon de Montréal 2013 chez les femmes.

Pour moi, le set-up du parfait coureur, c’est :

- Avoir une bonne montre GPS qui permet d'obtenir les informations suivantes : distance, vitesse, rythme cardiaque. Informations qui permettent de mieux progresser par rapport à soi même en course à pied. J'utilise la Garmin Forerunner 310XT (220 $) qui offre un très bon rapport qualité/prix. Avec son gros cadran, elle permet d'afficher 4 écrans et de bien lire les données importantes pendant un entrainement ou une course intense. En plus, pour les triathlètes, elle est aussi utile en vélo et à la nage (elle va dans l'eau). 

- En ce qui concerne les vêtements, rien de mieux qu'une belle camisole fluide et un peu grande, avec un top de sport en dessous. Toutes les compagnies en proposent désormais.

Crédit: Fuel Belt- Pour les longues sorties, je porte une ceinture Fuel Belt (Revenge R2O • 45 $) pour trainer avec moi du liquide sans trop m'alourdir. 

- Pour les souliers, je n'ai pas de préférence pour un modèle ou une compagnie en particulier. Évoluer avec plusieurs paires me permet d’éviter les blessures. Je choisis mes espadrilles selon l'entrainement (distance, parcours), mon feeling ou mon confort personnel. Mais, j'aime bien les Inov-8 et les New Balance W1400 (125 $).

- Enfin, je ne pars jamais pour une sortie de course à pied sans mes lunettes de soleil. J'aime bien les Oakley Radar (200 $) qui ne s'embuent presque jamais et qui fournissent une belle vision.

Jeff Gosselin, coureur de trail et d’ultratrail.

Avant de parler d’objets et de marques, le premier conseil que je donnerais est de toujours bien tester son matériel avant une course ou une longue aventure. Il est important d’utiliser de l’équipement adapté à ses particularités physiologiques et en fonction du lieu où l’on s’entraine et des conditions climatiques.

- J’ai plusieurs souliers de courses pour m’adapter au terrain : des Salomon S-Lab (180 $) pour sol mouillé, des The North Face Ultra Trail (120 $) pour le sec, des Adidas Adizero Adios (160 $) pour le bitume.

- J’aime beaucoup la ligne de vêtements Better Than Naked de The North Face (coupe-vent 150$), des vêtements légers avec un tissu mince, lequel reste très confortable et agréable quand il fait chaud. Mais, contrairement à d’autres tissus, il est plus fragile lors d'une chute.

- Pour les départs de course très matinaux, il est nécessaire d’avoir une lampe frontale. Ma Nao de Petzl (174$)  est très fiable. La puissance d’éclairage s’adapte automatiquement selon l’angle de projection, près de toi ou plus éloigné et cela permet d’économiser de la batterie.

- Enfin, je recommanderai aussi des bâtons de marche, pour ceux qui courent de longues distances avec beaucoup de dénivelés positifs.

COURSE D’AVENTURE

Daniel Poirier, coprésident d’Endurance Aventure (enduranceaventure.com), 27 raids internationaux (de 3 à 7 jours) à son compteur.

Crédit: DynafitEn course d’aventure, il y a deux choses importantes :

- La première, avoir un bon sac à dos. Léger mais avec le maximum de compartiments, pour y mettre des choses mouillées. Entre 20 et 50 litres, en fonction du format du raid. Pour l’été, j’ai un vieux Salomon. Pour l’hiver, je prends le Dynafit RC 20 PDG (145 $). Il possède plein d’espaces de rangement pour la poche d’eau, les crampons et le matériel, tout en étant ultraléger.

- Le seconde chose, c’est d’avoir une bonne lampe frontale, puissante, qui éclaire le plus possible la nuit. Ce n’est pas compliqué, je conseille d’acheter la plus forte que les gens puissent se payer. Je dirais, au minimum, une lampe de 400 ou 500 lumens. Il faut quasiment des lampes faites pour la spéléologie, mais elles ont le désavantage d’être lourdes. Celles pour le vélo de montagne sont plus légères et assez puissantes.

- Légèreté et puissance, ce sont les deux qualités que l’on recherche pour s’équiper dans le raid d’aventure : avoir une pagaie en carbone pliable, avoir le minimum de vêtements possible mais l’essentiel, etc.

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