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  • Marathoniens © Shutterstock

Une aspirine pour ne pas courir à sa perte

En 1976, 25 000 coureurs auraient complété un marathon, aux États-Unis; en 2014, on en a dénombré… 550 637. En plus de gagner en popularité, ces événements voient aussi l’âge moyen des marathoniens augmenter (femmes : 37 ans; hommes : 40 ans).

On comprend donc mieux pourquoi les arrêts cardiaques soudains ne sont plus des cas rares lors des marathons : désormais, on recense un cas sur 50 000 participants – soit le nombre de personnes qu’attire à lui seul le marathon de New York.

On souligne aussi que la majorité des incidents touche les hommes de 40 ans et plus (dont plusieurs n’ont aucun antécédent de nature cardiaque) et que ces malaises se produisent généralement dans les sept derniers kilomètres.

En se basant notamment sur une étude qui indique que le risque d’infarctus diminue de 44 % lorsque de l’aspirine est prise de manière préventive, la IMMDA (International Marathon Medical Directors Association) recommande maintenant aux marathoniens (surtout les hommes) de 40 ans et plus (après avoir reçu l’aval de leur médecin) de prendre un cachet d’aspirine avant de se lancer sur le bitume pour 42,2 km.

Commentaires (1)
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ibergeron - 13/03/2019 08:22
Si on regarde ça autrement, 0,0002% (1 sur 50,000) des marathoniens feront un arrêt cardiaque alors que dans la population en générale c'est 0,001% (1 sur 1000). On peut donc conclure que les chances sont beaucoup plus basses pour les adeptes du marathon. Tout est une question de point de vue.