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  • © Erika Tremblay

Je me suis mise au vélo il y a 4 ans : voici mes conseils et mes circuits coup de cœur

D’emblée, je dois admettre que je n’ai pas l’âme d’une grande sportive. La performance, très peu pour moi, mais l’idée de bouger, tout en profitant de beaux paysages, c’est un concept qui me séduit. C’est pourquoi, lorsque mon conjoint, cycliste aguerri comptabilisant plusieurs défis, m’a proposé de me mettre au vélo de route, j’ai décidé de faire le saut.

Je ne compte pas des centaines de sorties à mon actif, mais, après bientôt cinq saisons, j’en suis venue à la conclusion que le maintien d’un bon équilibre entre les coups de pédale et les arrêts gourmands s’avère primordial pour que j’y trouve mon plaisir! 

Si ce scénario vous interpelle, voici quelques pistes pour vous initier à cette activité sportive.

Commencer en douceur

La première étape consiste généralement à faire l’acquisition d’un vélo. Dans mon cas, j’ai décidé de me tourner vers un vélo de route usagé de catégorie entrée de gamme. Trouver une monture à sa taille et à proximité de chez soi sur les plateformes de revente peut représenter un certain défi. C’est toutefois une bonne façon de s’initier à ce sport sans faire exploser son budget dès le départ. Je conseille aussi d’investir dans un cuissard à bretelles pour favoriser le confort.

La route des navigateurs  vlo, de Rivire-du-Loup  Kamouraska, Bas-Saint-LaurentLa route des navigateurs à vélo, de Rivière-du-Loup à Kamouraska, Bas-Saint-Laurent © Erika Tremblay

Des sorties de 20 à 30 km à Montréal et dans les environs ont rythmé mes deux premières saisons. La piste cyclable qui longe le canal Lachine, le parc-nature de l’Île-de-la-Visitation et la piste cyclable La Riveraine, sur la Rive-Sud, représentent de bons défis pour commencer.

Combiner ses passions

Peu de temps après mes débuts, j’ai loué un vélo de route pour explorer les environs d’Amsterdam aux Pays-Bas, destination cycliste par excellence. En roulant à travers les canaux et les champs balayés par le vent, il est possible de rejoindre le village de Zaanse Schans, parsemé de vieux moulins.

Les Pays-Bas  vloLes Pays-Bas à vélo © Erika Tremblay

À mon avis, la visite de ce site pittoresque valait amplement l'effort, mais j’avais tout de même besoin d’une petite motivation avant d’amorcer le retour. Alors que les effluves de cacao de l’usine voisine parfumaient l’air, une pause chocolat chaud à la terrasse d’un restaurant s’est imposée. Le constat: cet intérêt pour le vélo doit s’arrimer à ma passion pour le voyage et les découvertes gourmandes!

Tester ses limites

Certaines personnes achètent des chaussures de vélo et apprivoisent les fameuses pédales à « clip » dès le départ, tandis que d’autres préfèrent attendre un peu. Ce fut mon cas. J’ai donc franchi cette étape supplémentaire à ma troisième saison de vélo. Les chutes sont bien souvent inévitables pendant la période d’adaptation et l’orgueil peut en prendre un coup. Rouler en ville devient également soudainement moins tentant avec les feux de circulation qui se succèdent, mais cet équipement clé permet de générer plus de puissance et d’améliorer l’endurance sur sa monture.

© Erika Tremblay

À ce stade, plusieurs cyclistes se sentent prêts à pédaler sur des distances un peu plus longues et à apprivoiser le dénivelé. Je vais être honnête: encore à ce jour, je fais la grimace lorsque je vois une côte se dessiner au loin. Par contre, en visant des sorties de 40 à 75 km, il est possible d’élargir ses horizons et d’explorer d’autres régions du Québec sur deux roues, comme les Cantons-de-l’Est, la Montérégie et les Laurentides.

Pour tester mes limites, j’ai même suivi mon conjoint et des amis lors d’une sortie à vélo sur l’île de Majorque, en Espagne, l’an dernier. La location d’un vélo à assistance électrique permet de mieux jongler avec le dénivelé que ce petit paradis pour le cyclisme réserve aux plus passionnés.

Explorer de nouvelles routes

Mon plus récent projet: m’aventurer sur des chemins plus isolés avec mon tout nouveau vélo de gravelle. Ce modèle de vélo, qui gagne en popularité depuis quelques années, permet de profiter d’une bonne stabilité grâce à des pneus plus larges et de varier les possibilités d'aventures. La Mauricie et les Cantons-de-l’Est offrent d’ailleurs un terrain de jeu de rêve sur ce plan.

© Erika Tremblay

Dernièrement, j’aimerais dire que j’ai eu beaucoup de plaisir à parcourir la traverse des Townships, une boucle de 50 km à travers les paysages bucoliques de Sutton et de Lac-Brome, mais le dénivelé (environ 800 m) était un peu trop ambitieux à mon goût. Ça ira mieux la prochaine fois, à condition qu’on planifie une pause crème glacée à mi-parcours!

© Erika Tremblay


Mes conseils

  • Un petit pas à la fois: ça vaut pour les distances, le dénivelé et le matériel.
  • Évaluer l’itinéraire au préalable: déterminer un ou deux arrêts gourmands le long du parcours pour un café, un pique-nique ou un délice sucré.
  • Planifier des escapades qui incluent une ou deux sorties à vélo: c’est une belle façon de découvrir le Québec et même d’autres destinations.

Mes 5 circuits favoris

1. Le circuit du patrimoine dans les Cantons-de-l’Est 

2. La route des Navigateurs de Rivière-du-Loup à Kamouraska 

3. Le P’tit Train du Nord de Prévost à Val-David


© Photo courtoisie, Tourisme Laurentides

4. Le tour de l’île d’Orléans 

5. La piste cyclable qui longe le canal Lachine à Montréal 

  • Environ 30 km (aller-retour), avec un festin à l’italienne chez BarBara avant de poursuivre la balade jusqu’au parc René-Lévesque 
  • Infos parcs.canada.ca/et barbaravin.com


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