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  • Crédit: Myriam Caron

Une pionnière du surf québécois s’éteint

La surfeuse et réalisatrice du film Surf boréal, Myriam Caron, s’est éteinte au début de janvier à l’âge de 41 ans, laissant dans le deuil le monde du surf et la communauté artistique de la Côte-Nord.

Scénariste, réalisatrice et écrivaine, Myriam Caron était une artiste respectée dans sa région. Malgré une tumeur au cerveau qui l’accablait depuis quelques années, elle continuait à écrire, à créer et à partager sa vision du monde. « Elle a fait beaucoup pour promouvoir la Côte-Nord et elle a aussi donné un côté artistique au surf, en plus d’en propulser la popularité dans la région », dit son ex-conjoint et ami Mathieu Crépeau. 

En réalisant Surf boréal, Myriam Caron a été l’une des premières, en 2012, à parler de la communauté des surfeurs nord-côtiers, en pleine croissance. La réalisation de ce film était en quelque sorte une thérapie qui l’aidait à vivre autrement sa passion pour ce sport. Myriam avait même remporté le prix du meilleur film canadien au Canada International Film Festival, présenté à Vancouver en 2013. 

« Nous avons perdu une grande ambassadrice des richesses de la mer », dit Frédéric Dumoulin, propriétaire de la boutique de location Surf Shack, à Sept-Îles, qui a souvent surfé avec elle. En 2013, lors d’une entrevue accordée à Espaces, la jeune femme comparait son destin à celui des baleines, qui développent des tumeurs causées par la pollution marine. 

« La maladie n’a pas été facile, mais son art lui permettait de transmettre un message et de vivre pleinement, jusqu’au bout », ajoute Mathieu Crépeau. Myriam est partie avec encore un millier de projets en tête, dont l’écriture d’un roman, La Croqueuse, qu’elle voulait publier prochainement.

La bande annonce du film de Myriam Caron, Surf Boréal

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