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2024 : une année exceptionnelle pour les aurores boréales 

Avis aux observateurs célestes : 2024 pourrait bien être la meilleure année en 20 ans pour la chasse aux aurores boréales. Le Soleil atteindra un de ses « maximums solaires », rapporte National Geographic, soit un pic d’activité intense qui se répète environ aux 11 ans.


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Selon les experts cités par le magazine, cela entraînera des aurores boréales plus intenses, plus nombreuses, plus longues mais - surtout - visibles beaucoup plus au sud que lors d’années « normales ». À titre d’exemple, le sud de l’Espagne et l’État du Colorado pourraient voir danser les lumières du Nord à l'horizon durant l’année qui vient.

C’est donc dire que tout le Québec devrait avoir de la chance également!

Comment ça marche, les aurores boréales? 

Pour rappel, les aurores boréales se forment lorsque des particules solaires chargées, tels des électrons et des protons, entre en collision avec les gaz qui se trouvent dans la haute atmosphère terrestre.

Le champ magnétique de la Terre, explique l’Agence spatiale canadienne, dirige ces particules chargées vers les pôles magnétiques, ce qui créent de magnifiques faisceaux colorés au nord du cercle polaire, entre les 65e et 75e parallèles.

Plus l’activité du Soleil est forte, plus les aurores sont spectaculaires et présentes sur une large surface du ciel. 

Où voir les aurores boréales au Québec?

Au Québec, on observe plus facilement ces lumières nordiques sur le territoire du Nunavik. Mais il arrive aussi qu'on puisse les voir dans des régions de basses et moyennes latitudes comme Eeyou Istchee-Baie-James ou la Côte-Nord, voire même le Saguenay-Lac-Saint-Jean, le Bas-Saint-Laurent et l'Abitibi-Témiscamingue.

En 2024, si les experts ont raison, les aurores boréales pourraient - quelques rares fois - être visibles aussi bas qu’à la hauteur du 40e parallèle, soit bien au sud de Montréal qui se situe sur le 45e.

Selon National Geographic, le dernier « maximum solaire » qui a eu lieu en 2014 a été l'un des plus faibles en 100 ans, ce qui a laissé bien des observateurs sur leur faim. Ils sont donc plusieurs à croiser les doigts pour les mois à venir.


Bon à savoir

  • Bon an, mal an, les mois les plus favorables pour capter les couleurs magiques des aurores boréales chez nous sont février, mars, septembre et octobre.

Voici des applications et sites utiles pour traquer les aurores boréales : 

Pour l’article complet de National Geographic, c’est par ici (en anglais).


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