Rechercher dans le site espaces.ca
  • © Benoit Daoust, Shutterstock.com

Équipement : rester au sec en jouant sous la pluie

« Il n’y a pas de mauvais temps, seulement de mauvais vêtements. » Si on se fie au climat des derniers mois, ce populaire proverbe pourrait bien devenir une maxime québécoise, tellement la pluie a semblé vouloir devenir une réalité quasi quotidienne.

Voici quelques astuces et exemples d’équipement pouvant contribuer à se garder au sec quand vient le temps de faire fi des intempéries pour aller jouer dehors.

La triade de protection des pieds : bottes, guêtres et pantalons 

À l’exception des bottes de pluie en caoutchouc, aucune botte ou chaussure de marche ne peut complètement résister à plusieurs jours de déluge. Si bien que certains estiment qu’il vaut mieux porter des bottes ou des chaussures hyper-respirantes et marcher les pieds mouillés plutôt que de s’acharner à tenter de les garder au sec.

Si cette pratique paraît logique pour les sorties d’un jour, je la déconseille pour les randonnées de plusieurs journées. Marcher longtemps avec des bottes et des chaussettes mouillées augmente les risques d’ampoules, et l’inconfort qui surgit donne envie de rentrer à la maison… Je préfère opter pour plusieurs éléments hydrophobes et marcher avec les pieds relativement au sec presque en tout temps.

Botte légère imper-respirante

© Salewa

Munie d’une bordure 360° en caoutchouc de hauteur moyenne, d’une tige robuste en suède peu absorbante, ainsi que d’une membrane imper-respirante en Gore-Tex, cette dernière mouture du Mountain Trainer est un bel exemple d’une botte polyvalente tout indiquée pour la rando sous la pluie.

Salewa Mountain Trainer Mid GTX (290 $)
salewa.com


Guêtres légères et résistantes à l’eau

© Outdoor Research

Recouvrir ses bottes d’une paire de guêtres augmente de beaucoup la capacité de repousser la pluie. Les Endurance de OR ne sont pas totalement imperméables, mais leur résistance à l’eau est excellente, en plus d’offrir une bonne respirabilité. En outre, elles sont légères, couvrent la totalité du haut et du dessus des bottes, et s’enfilent très facilement. Leur profil bas minimise aussi la rétention de chaleur (très peu de modèles bas sont faits pour couvrir une botte), et même lorsqu’elles sont gorgées d’eau, celle-ci s’évacue par les contours et ne s’infiltre pas par le dessus des bottes, à condition, bien sûr, de porter un pantalon…

Outdoor Research Endurance (100 $)
outdoorresearch.ca


Nu-jambes ou en pantalon?

© Arc'teryx

Quand il ne fait pas trop froid, marcher nu-jambes est une option intéressante : après tout, la meilleure membrane imper-respirante n’est-elle pas la peau? Cette pratique a toutefois l’inconvénient de laisser l’eau ruisseler le long des jambes pour aboutir dans les bottes. Un pantalon imper-respirant, avec des ouvertures latérales, permet de laisser s’échapper la chaleur tout en protégeant les jambes, et surtout le haut des bottes.

À cet égard, le Zeta LT constitue un excellent choix. Il est ultraléger, durable et très compressible. Il comporte une doublure Gore-Tex C-Knit à trois couches, ce qui augmente la légèreté, la respirabilité et la douceur au toucher. Une coupe ajustée et un design articulé ajoutent à son confort. Il est en outre sobre et très performant, et il peut servir en toute occasion et dans tout type de climat.

Arc’teryx Zeta LT (450 $)
arcteryx.com

On pourrait ajouter à ce trio des chaussettes imper-respirantes, mais lorsqu’on les porte trop longtemps, celles-ci respirent moins bien que des chaussettes composées de nylon, de mérinos et de Lycra. Lors de longues randonnées, j’opte donc pour des chaussettes « normales », et j’en apporte au moins trois paires pour toujours en avoir une propre et sèche.


Coquille souple étanche hyper-respirante

© Columbia

Ceux qui connaissent l’efficacité de la membrane OutDry, que Columbia utilise dans ses coquilles imper-respirantes, seront ravis par ce nouveau softshell : son fini est plus mat que celui des autres modèles, sa doublure intérieure est plus douce, et il est légèrement extensible pour un confort accru. Certains détails sont plus raffinés, comme les manchettes ajustables et les glissières discrètes. Et tout ceci n’enlève rien à son irréprochable imperméabilité et à sa très grande respirabilité.

Columbia OutDry Ex Stretch Hooded (280 $)
columbiasportswear.ca


Gants imperméables

© DexShell

Souvent, on ne pense pas à protéger ses mains de la pluie. À tort, car avoir les mains au sec et au chaud fait toute la différence! Si les Touchfit peuvent ressembler à des gants de construction, ils ne sont pas faits pour les chantiers. Sans coutures, complètement imperméables, respirants et munis de points préhensiles, ils ont été pensés pour la randonnée, le vélo, le kayak… Très utiles quand on ne veut pas perdre sa dextérité à cause de l’engourdissement résultant d’une exposition prolongée à la pluie fraîche.

DexShell Touchfit (60 $)
dexshell.com


Fourre-tout de compression étanche

© Outdoor Research

On ne rappellera jamais assez combien les sacs de rangement à compression sont utiles, et doublement utiles quand ils sont imperméables! Ce modèle de Outdoor Research comporte de plus une étroite bande perméable à l’air (mais toujours imperméable) qui facilite grandement la compression, en laissant sortir l’air lorsqu’on y comprime son équipement. Éliminée, donc, cette impression que le sac va exploser lors de la compression! Le petit extra déboursé pour cette bande imper-respirante en vaut le coup. Un sac idéal pour protéger son sac de couchage…

Outdoor Research AirPurge Dry Compression Sack – 10 litres (38 $)
outdoorresearch.ca


Poncho-bâche ultraléger

© RAB

Certains randonneurs minimalistes sont adeptes du poncho imperméable, qui sert également à protéger le sac à dos lors de fortes intempéries. Ceci leur permet donc de randonner sans manteau, ni pantalon, ni protège-sac imperméables. Ultraléger et compressible, le SilPoncho se dissimule dans une toute petite pochette et ne pèse que 280 grammes. Avec ses 12 boucles d’attache en nylon aux coins et sur les côtés, il se transforme également (à l’aide de bâtons de marche) en abri-bâche de 1,5 x 2,4 m. Les plus aventuriers peuvent même partir sans tente!

Rab SilPoncho (125 $)
rab.equipment


Déperlant durable… à renouveler

La plupart des vêtements imper-respirants sont traités au déperlant durable (DWR : durable water repellent). Cette appellation tient toutefois du paradoxe, car ce traitement s’use et perd de son efficacité avec le temps. L’eau qui cesse de perler à la surface des vêtements signifie qu’il faut le renouveler.

© Granger

Granger’s est l’un des équipementiers qui se spécialisent dans la fabrication de divers produits imperméabilisants pour vêtements, bottes, chaussures, équipement divers… Le Performance Repel s’applique au vaporisateur et permet ainsi de cibler davantage certains endroits, comme le col, les épaules, le capuchon… La bouteille de 275 ml traite de 3 à 5 vêtements, et le produit répond aux normes environnementales Bluesign. Un investissement qui prolongera la vie « durable » de votre précieux matériel imper-respirant.

Granger’s Performance Repel (14 $)
grangers.co.uk


Dehors, la pluie!

© Mountain Hardwear

Chez Mountain Hardwear, on conçoit des sacs avec l’idée que l’eau doit rester à l’extérieur. Le concept de membrane imper-respirante utilisé pour les vêtements est donc aussi appliqué aux sacs à dos. La nouvelle formule du DryCommuter est désormais offerte dans de nouveaux coloris qui égaieront les journées grises et pluvieuses. Ce sac à dos de ville est parfait pour le transport actif à pied ou à vélo : plusieurs pochettes, un compartiment rembourré pour l’ordinateur, des éléments réfléchissants, et même une pochette de sécurité qui protège les lecteurs RFID, capables de lire l’information sur les puces des passeports et cartes bancaires… Un sac solide, confortable, à l’allure classique, et qui est totalement imperméable!

Mountain Hardwear DryCommuter OutDry 22 litres (170 $)
mountainhardwear.ca

Commentaires (0)
Participer à la discussion!