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  • Crédit: Guy Laroche

Rencontre avec des passionnés : vivre le plein air à fond!

Il y a de ces endroits qui embrument le cerveau par les paysages qu’ils offrent. D’autres épatent pour l’ambiance ou parce qu’ils permettent à l’esprit de participer à l’aventure au même titre que le corps. Je ne veux pas paraître trop zen, mais on oublie trop souvent que derrière chaque expérience qui touche nos cordes sensibles, il y a des gens de cœur qui ont donné une âme aux lieux.

Guy Laroche

Plus encore que le luxe, la gastronomie, le décor ou l’aménagement, c’est la personnalité de Guy Laroche qui m’a impressionné le plus lors de mon séjour à l’Auberge de montagne des Chic-Chocs, en Gaspésie. Après Gilbert Rioux, concepteur, maître d’œuvre et « cerveau » du projet, Guy Laroche est venu déposer la petite touche qui passe inaperçue aux yeux de la plupart. « Ça prend des gens qui aiment profondément la nature pour travailler ici », raconte Guy Laroche, le directeur de l’Auberge. « Par exemple, Jean-François, notre chef guide, s’assoit à la même table tous les matins et il est chaque fois ému par le décor de ces grands espaces. Ça transpire ensuite dans la qualité de son travail! »

C’est justement parce que Guy Laroche est un grand amant de la nature qu’il se retrouve en Gaspésie. Ancien ski bum parti dans les Rocheuses pour trois mois, il est revenu au Québec un an et demi plus tard pour suivre un cours de sommellerie. Il a ensuite travaillé au Reine-Élizabeth, au Beaver Club, au Manoir Richelieu, au Capitole de Québec. Le nec plus ultra!

Comment a-t-il atterri ici, dans les montagnes de la Gaspésie? « C’est l’aboutissement d’une carrière pour moi. Je suis un mordu de chasse, de pêche et de ski. Entre un voyage à Cuba et un en Alaska, je n’hésite pas un instant pour aller au nord. Ma femme et moi, on a skié à Kicking Horse, à Verbier, au Lac Louise. Il n’y a pas de mots pour décrire la montagne... » Sans contredit, Guy Laroche fait vibrer l’âme de l’Auberge des montagnes.

Fernand Rainville

Crédit: Fernand RainvilleParlant de grands hommes, que dire de ce sexagénaire qui fait marcher du monde « ordinaire »? Fernand Rainville a mis sur pied un, puis deux, puis six clubs de marche. Il en dirige maintenant 23 dans 16 villes différentes, la plupart en Montérégie. Pour un total de 700 membres actifs! Imaginez le nombre d’hommes et de femmes qui ont amélioré leurs habitudes de vie au fil des ans, leur alimentation, le nombre d’heures consacrées aux activités physiques, leur cercle social grâce à lui et son entreprise : le Réseau À-Vie-Forme. Heureusement, son amour des gens et du grand air ne passe pas inaperçu : il a eu droit il y a déjà plusieurs années à une médaille de l’Assemblée nationale du Québec en reconnaissance de sa contribution au bien-être de ses concitoyens. « Je n’ai pas de mérite, dit-il. J’aime les gens et j’aime les voir heureux. Les liens qu’ils créent entre eux sont épatants et c’est pour moi un incroyable sentiment de satisfaction! »

Fernand Rainville a lui aussi donné son âme à son projet. « Oui, c’est peut-être une vocation. Ça me touche de voir quelqu'un qui a envie de prendre soin de sa santé. Qu'il devienne un membre ou pas est secondaire. L’important, c’est qu’il ait envie de prendre l’air, de bouger, de fraterniser. » L’exploit de Fernand Rainville est de faire bouger des individus qui ont souvent été sédentaires toute leur vie. Quand on voit les fortunes englouties dans le réseau de la santé, on devine vite que les initiatives de Fernand Rainville n’ont pas de prix.

Joseph « Tino » Rossi

Crédit:  Joseph « Tino » Rossi

Quiconque a vu « pédaler » Joseph « Tino » Rossi depuis 35 ans avec ses Mardis cyclistes de Lachine sait à quel point le personnage est flamboyant. Et déterminé! Joseph Rossi craignait la disparition de son « bébé » de Lachine l’automne dernier lorsque Saputo s’est retiré comme commanditaire principal. Tino a vu le maire de l’arrondissement, Claude Dauphin, porter le dossier à bout de bras jusqu’à voir le Groupe Jean-Coutu s’associer aux Mardis cyclistes. On pourra donc continuer d’assister aux épreuves de cet événement qui fait partie du patrimoine sportif estival de la métropole.

 

 

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