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Un explorateur québécois en péril sur un glacier du Pérou

Ce lundi, les secouristes tentaient une nouvelle approche pour sortir du pétrin l’alpiniste québécois Grégory Slogar, coincé avec son guide sur un glacier dans les montagnes du Pérou, et ce depuis plusieurs jours.

« [Lundi] matin, l’équipe de secours est repartie. Apparemment, il y avait une belle fenêtre d’opportunité avec la température pour leur permettre de monter », a expliqué par courriel Marie-Josée Dubouilh, en précisant que les conditions météorologiques s’annoncent difficiles « pour au moins trois jours » dans le secteur où se trouvent prisonniers son conjoint et Emmanuel Rocha, le guide qui l’accompagne.


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Dimanche, en raison du mauvais temps, l’équipe qui devait rejoindre M. Slogar n’a jamais pu lui porter secours sur le glacier Quelccaya, l’un des plus importants de la cordillère des Andes. Ce dernier s'élève à une altitude moyenne de 5470 mètres et les hélicoptères ne peuvent s’y rendre.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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« D’après moi, leur plan est de faire la montée et la descente en deux étapes [deux jours différents]. Il ne fera pas assez beau avant plusieurs jours pour avoir assez de temps pour monter et descendre sans risque dans la même journée », explique-t-elle.

Marie-Josée Dubouilh affirme de plus que l’ambassade canadienne sera mise au courant si « elle ne l’est pas déjà ». Elle s’interroge aussi à savoir si des « moyens extraordinaires » pourraient être déployés si la situation l’exigeait.
Selon ce qu’elle affirmait dimanche, on craint que l'alpiniste et son guide ne finissent par manquer de combustible pour faire fondre la neige et rester au chaud.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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Grégory Slogar doit absolument quitter le glacier où il se trouve à cause d’un coup de soleil aux yeux qui l'a partiellement rendu aveugle. Dans les derniers jours, il a tout de même recouvré 30 % de sa vue, mais Marie-Josée Dubouilh souligne qu’il devait toujours avoir les yeux complètement bandés afin que la situation ne s’aggrave pas.

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