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Québec plein air Inc. : Kombi, Chlorophylle, Paraskiflex

Kombi, le géant des gants Qui ne connait pas Kombi? Mais saviez-vous que le géant Kombi est une compagnie québécoise? Chaque année, l’entreprise écoule entre deux et trois millions de paires de gants et mitaines partout sur la planète!

Fondé en 1911 sous le nom Gold Glove Works, Kombi mise sur l’innovation pour conquérir de nouvelles parts de marché. « Cette année, on innove en lançant une technologie de gants chauffants. Notre technologie nous permet d’offrir ce type de gants à un prix raisonnable de 200 $, alors que nos compétiteurs l’offraient à 400 $ ou plus l’an dernier », explique Patrick Ménard, directeur vente et marketing de Kombi. La batterie située à la hauteur du poignet fonctionne de 4 à 5 h et peut activer trois niveaux de chaleur. Kombi a également été dans les premiers fabricants à utiliser le Gore-Tex dès le début des années 70.

L’entreprise montréalaise fabriquait des gants en cuir pour les travailleurs avant de devenir Kombi en 1962. À son 51e hiver, Kombi Sports est aujourd’hui la propriété de Mark et Ed Pascal. « Notre histoire montréalaise est un héritage que l’on veut communiquer aux consommateurs », témoigne Patrick Ménard qui est fier de souligner que le siège social est à Montréal. Au total, 40 employés gravitent dans le centre décisionnel de l’entreprise dans le domaine du design, de la vente et marketing, de l’approvisionnement, de l’entreposage et de la logistique. La production a été délocalisée en Asie dès le début des années 70 alors qu’un des propriétaires y habitait.

Gants, mitaines, sous-vêtements thermaux et bas : Kombi est spécialisé dans les produits qui gardent ses clients bien au chaud. « Nous vendons nos produits en Europe, aux États-Unis et un peu partout sur la planète. Nous avons même commencé à vendre en Chine pour la première fois », explique Patrick Ménard.

Les mitaines Kombi se détaillent entre 20 et 200 $ : « Nous offrons des produits de haute valeur, sans aller dans le bas de gamme ou les produits de luxe », ajoute Patrick Ménard. La compagnie sœur de Kombi, Perrin, produit quant à elle de gros volumes sous la marque Hot Paws.

Crédit: ChlorophylleChlorophylle prend de l’expansion

Chlorophylle fait partie du paysage du plein air au Québec. En misant sur le développement de nouvelles boutiques spécialisées, l’entreprise souhaite prendre plus de place sur les marchés et augmenter son chiffre d’affaires au Québec et ailleurs au pays.

Chlorophylle emploie 125 personnes au Québec, dont 45 au siège social. « Nous avons besoin de main-d’œuvre spécialisée. Pour retenir nos employés, nous leur permettons de travailler en partie à distance de Québec ou de Montréal », explique Marc Tremblay, le président de Chlorophylle. En 2007, l’entreprise a pris un virage important : « Pour réduire notre dépendance face à notre réseau de clients, nous avons décidé de lancer notre réseau de boutique exclusif », raconte-t-il. On compte aujourd’hui 21 boutiques Chlorophylle au Québec et une à Ottawa. « Avant, nos clients achetaient seulement 20 % des collections que l’on développait. Notre réseau de boutiques nous permet une plus grande flexibilité dans le développement de produits. On peut évoluer plus vite », ajoute le président qui constate que 80 % des revenus de l’entreprise proviennent maintenant de son propre réseau. Après avoir suivi la tendance d’offre de produits de type lifestyle, Chlorophylle veut revenir aux sources et proposer plus de produits techniques et d’expédition.

« Nous visons à augmenter notre chiffre d’affaires de 50 % au cours des cinq prochaines années », dit Marc Tremblay. La philosophie de développement de produits de l’entreprise passe par la qualité, la durabilité et la polyvalence. Une fois le territoire québécois bien couvert, Chlorophylle souhaite implanter des boutiques dans l’Ouest canadien. Depuis maintenant 32 ans, la conception d’équipement de plein air se fait à son siège social de Chicoutimi. « Tous les produits sont développés au Québec et on investit davantage en recherche et développement. On veut faire évoluer nos gens et on investit dans nos ressources. » Même si la majorité des textiles proviennent d’Asie, 20 % sont canadiens : « On veut soutenir l’industrie d’ici, mais le cout de revient est plus bas en Asie ».

Le nom de l’entreprise témoigne de son engagement envers le développement durable. Depuis plusieurs années Chlorophylle multiplie les engagements et les partenariats pour la promotion d’initiatives écologiques et sportives. L’entreprise participe à la campagne « Sauvons les baleines », elle commandite le grand défi Pierre Lavoie et la mission du voilier Sedna IV. Elle participe également au programme Carbone boréal de la chaire en développement durable de l’Université du Québec à Chicoutimi. « Ces actions font partie des valeurs des fondateurs de la compagnie qui fait en sorte que Chlorophylle est un bon citoyen corporatif », précise Marc Tremblay.

Crédit: ParaskiflexParaskiFlex

Développer un cerf-volant de traction simple, efficace et sécuritaire que l’on peut apprendre à maitriser en 30 minutes, c’est le tour de force qu’ont réussi Luc Godbout et son collègue Raymond Potvin en lançant Paraskiflex en 2001.

« On a voulu développer une technologie accessible à tous, que l’on pourrait enseigner en moins d’une journée. C’est si facile à apprendre qu’un enfant de 8 ans peut maitriser la voile en une demi-heure », témoigne Luc Godbout, président de l’entreprise qui emploie jusqu’à huit personnes pendant la saison forte.

La technologie brevetée par Paraskiflex est complètement différente des cerfs-volants de kite à boudins ou à caissons sur le marché : « Une seule tige passe d’un bout à l’autre de la voile, ce qui fait que lorsque la voile tombe, elle reste au sol. Pour la redécoller, il suffit de tirer un peu sur la tige et ça part à nouveau. C’est une voile idéale pour faire des expéditions avec un traineau, car on est complètement autonome », explique Luc Godbout. La voile plus près du skieur et la barre de conduite rattachée à la voile permettent d’être prêt à voler en moins de trois minutes. Une technologie si innovante qu’elle a même été copiée en Russie!

Développé pour faire du ski sur la neige l’hiver, le modèle F 10-60, qui se détaille à 925 $ avec un harnais, est la voile la plus populaire de l’entreprise. Grâce aux trois modes d’exploitation de la voile (ouvert, semi-tempête et tempête), elle permet de skier dans des vents de 20 à 60 km/h. Un cours d’initiation de trois heures coute 115 $.

Les voiles de Paraskiflex, conçues et fabriquées à Valleyfield, s’écoulent à environ 1 000 unités chaque année au Québec, en Ontario et dans le nord du Canada où le sport prend de l’ampleur grâce à des programmes d’initiations destinés aux jeunes Inuits. « Le chiffre d’affaires de l’entreprise est stable depuis trois ou quatre ans, mais on sent l’engouement pour le sport qui n’est pas encore très connu. Les gens ne savent pas que ça s’adresse à monsieur et madame tout le monde », dit Luc Godbout.

 
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