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  • Crédit: Redmar J. Berduszek

Vélo d’hiver en ville : essayez pour voir!

Le duo vélo-boulot a rythmé votre quotidien cet été. Avec l’arrivée des premiers flocons, le mercure qui descend sous zéro et les journées qui raccourcissent, vous pensez bientôt remiser votre bécane pour l’hiver. Et si vous changiez d’avis?

10 bonnes raisons de le faire

1. Il fait de moins en moins froid l’hiver. L’hiver 2005 a été le plus chaud jamais enregistré, et Environnement Canada annonce encore cette année un hiver plus doux que la normale

2. C’est bon pour la santé. Ça vous permet de prendre votre dose quotidienne de lumière (au moins le matin) et ainsi vous sauver de la dépression saisonnière.

3. Déneiger un vélo prend environ 10 secondes. Secouez-le un bon coup, époussetez la selle : voilà, c’est fait!

4. Stationner un vélo prend environ 20 secondes. Regardez votre voisin qui se bat avec le banc de neige depuis 20 minutes...

5. La saison des pistes cyclables a été étendue d’un mois sur l’année (donc jusqu’au 15 novembre) et les pistes ouvertes à l’année se développent tranquillement (lire Carte Blanche, p. 28).

6. On a moins froid à vélo qu’à pied. L’exercice plus soutenu produit davantage de chaleur.

7. C’est rapide. Pour les courts déplacements urbains (jusqu’à cinq kilomètres), le vélo est souvent plus rapide que l’auto.

8. C’est bon pour l’environnement. Le vélo ne produit aucune émission de GES. Si les 330 millions de kilomètres parcourus par année à vélo au Québec pour des fins de transport étaient effectués en véhicule motorisé, ils entraîneraient la consommation de 30 millions de litres d’essence et produiraient 76 000 tonnes de CO2.1

9. C’est économique. En plus des coûts d’essence, de stationnement ou de transport en commun épargnés, vous ne dépenserez peut-être plus pour un abonnement au gym!10.

10. On y prend vraiment plaisir! Au lieu du métro surchauffé ou de l’autobus surpeuplé, à côté du bouchon de circulation, on roule librement en appréciant le petit matin d’hiver…y prend vraiment plaisir! Au lieu du métro surchauffé ou de l’autobus surpeuplé, à côté du bouchon de circulation, on roule librement en appréciant le petit matin d’hiver…

Source : L’état du vélo au Québec en 2005, Vélo Québec et ministère des Transports du Québec, juin 2006.

Pas encore convaincus? Voici quelques solutions à vos problèmes... qui sont souvent des excuses!

Problème : il fait trop froid!
 Solution : on s’habille en conséquence.

•    Le concept multicouches de vêtements s’applique parfaitement.

o    Haut du corps : il dégage le plus de chaleur; n’en mettez pas trop épais.
o    Jambes : une mince combinaison sous des pantalons de ski de fond ou un pantalon de pluie sur votre tenue de la journée.

•    Prenez soin de vos extrémités.

o    Mains : des mitaines ou des gants chauds, imperméables et coupe-vent.
o    Tête : un passe-montagne sous un casque de vélo (ou de ski) et vous êtes blindés! Parfois les capuches des manteaux sont assez amples pour contenir le casque.
o    Pieds : des bottes imperméables plutôt que vos souliers de vélo.

•    Par grand froid, protégez vos yeux du blizzard avec des lunettes de ski.

Problème : c’est dangereux!
 Solution : prenez votre sécurité en main!

•    Soyez illuminés! Les systèmes d'éclairage (lumière blanche à l’avant, rouge à l’arrière), sont obligatoires et réellement indispensables! On peut utiliser une lampe frontale à l’avant. À l’arrière, mieux vaut avoir deux feux rouges, au cas où les piles de l’un lâcheraient. Pratique, le clignotant à l’arrière du casque : pas besoin de le retirer!

•    Soyez visibles : portez des vêtements de couleur claire avec ruban réfléchissant, voire un dossard orange.

•    Pratiquez votre « pilotage » à des endroits peu fréquentés. Reconnaissez les indices de plaques de glaces, d’amas de neige, de cailloux sous la neige… Vous apprendrez rapidement à ne pas tourner le guidon sur une plaque de glace ou à prévoir une plus longue distance de freinage.

•    Respectez le Code de la sécurité routière. Souvent, les cyclistes mettent eux-mêmes leur sécurité en péril en ne respectant pas les règles de base : s’arrêter aux feux rouges et aux arrêts obligatoires, circuler dans le même sens que les automobilistes, etc.

•    Ayez la sagesse de « sauter » les jours où le vélo devient une aventure extrême.

Problème : il n’y a plus de pistes cyclables!
Solution : adaptez votre itinéraire.

•    Il y a de plus en plus de voies cyclables quatre saisons (40 kilomètres à Montréal, dont celle de Saint-Urbain, développée cet été, et celle de la rue Rachel).

•    Trouvez des rues qui « roulent bien ». Si la circulation ne vous effraie pas, les routes passantes sont souvent moins enneigées et moins glissantes.

•    Si un tronçon de rue semble dangereux, optez, à l'occasion, pour des sections de trottoir, lorsque aucun piéton n'y circule. Mais si vous avez à doubler un piéton ou à le croiser, soyez courtois, il a la priorité.

Problème : c’est salissant pour soi et le vélo.
Solution : un vieux vélo et des accessoires.

•    Achetez ou récupérez un vieux vélo que vous n’aurez pas peur d'abîmer ou de vous faire voler.  Des organismes de réinsertion sociale fabriquent des vélos à partir de vélos récupérés. À Montréal : SOS Vélo (bicyclettes Écovélo); à Québec : Vélo Vert.

•    Procurez-vous quelques accessoires :

o    garde-boue : de préférence ceux qui s’attachent à la tige de selle; ils offrent un plus grand dégagement pour la roue et accumulent moins de neige et de glace;
o    couvre-sac ou sacoche étanche.

•    Si vous rentrez votre vélo, mettez-le dans un traîneau en plastique pour enfants : il pourra y dégoûter sans abîmer votre plancher

 

Trucs
•    Tournez votre cadenas vers le bas pour éviter que l’eau n’y entre.
•    Beaucoup de stationnement vélo étant retirés, il faut composer avec ce qui est disponible, ce qui implique parfois d’acheter un cadenas plus grand.
•    Si vous n’avez pas de système d'éclairage, achetez-le rapidement, car les boutiques attendent le printemps pour faire de nouvelles commandes.
•    Remplacez vos pédales « à clip » par des pédales en métal.
•    Les suspensions sont aussi à éviter; une chose de moins à entretenir! En général, choisissez des pièces moins sophistiquées.
•    Par temps doux, les pneus réguliers (idéalement à crampons) suffisent; dans les conditions plus rigoureuses, un (avant) ou deux pneus cloutés vous aideront à garder la route.
•    Si votre dérailleur a tendance à geler, essayer de le laisser sur la même vitesse.


Plus aller plus loin
•    Petit manuel à l’attention du cycliste urbain, Vélo Québec : www.velo.qc.ca/veloboulot, (514) 521-8356.
•    Préparation du vélo pour l’hiver : www.mec.ca, section Info-conseils, texte « Pédaler dans la neige ».

Trois accessoires brillants

Crédit: Planet BikeSoyez illuminés

Éclairage arrière à 3 DEL (continu ou clignotant ) qui se fixe sur un casque, un vêtement, un sac à dos, une tige de selle ou un hauban. Boîtier étanche. Piles AAA incluses.

Planet Bike, éclairage arrière BRT-3 DEL, 10,75 $

www.planetbike.com, 1 866 256-8510

Crédit: MECLa tête au chaud

Pour vous garder au sec sous les pires averses, ce couvre-casque imperméable est équipé d’une visière et d’un rabat arrière. Minisangle à l'arrière pour attacher une lumière, bande réfléchissante et cordon d’ajustement complètent le tout. Existe en bleu, jaune ou noir et aussi sans visière ni rabat.

MEC,couvre-casque Downpour Plus, 30 $

www.mec.ca,1 888 847-0770

Crédit: SchwalbeMordant!

Voici un pneu qui n’a pas peur des routes glissantes! Ses crampons en acier trempé sont disposés sur les côtés de la bande de roulement, là où se trouve la plus grande pression de contact. En abaissant la pression (30 à 45 psi), on obtient plus de mordant.

Schwalbe, Snow Stud, 59 $

www.schwalbetires.com, 1 888 700-5860

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