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  • Crédit: Steve Deschênes, Sépaq

Le meilleur des randonnées printanières

Le printemps, saison ingrate avec la fonte de la neige? Un peu. Mais pas au point de rester chez soi. Nos alliés? Raquettes, crampons, bottes, guêtres et un coup de fil aux responsables du parc qu'on visitera, histoire de connaître les conditions récentes!

Parc national des Grands-Jardins, mont du Lac-des-Cygnes
Le sentier qui mène au mont du Lac-des-Cygnes est un impératif pour dévorer Charlevoix des yeux. Le mont de 980 mètres domine un massif où s'étend, au sud-est, la vallée de la rivière du Gouffre qui se déverse à Baie-Saint-Paul. Depuis le sommet, notre regard s'étire de l'arrière-pays jusqu'au fleuve Saint-Laurent et embrasse le cratère météorite de Charlevoix, les villages de Saint-Urbain, Saint-Hilarion ou Notre-Dame-des-Monts.

Ce sentier du parc national des Grands-Jardins est large et bien drainé. Mais il faudra revenir sur ses pas : le sentier Le Pioui, qui décrit une boucle vers le nord, est fermé pendant la période hivernale et jusqu'à la mi-juin. On se contente du sommet ou l’on combine avec le sentier La Chouenne, qui offre un nouveau panorama sur la vallée de la rivière du Gros Bras.

Si les bouleaux blancs dominent au départ, ils disparaissent avec l'altitude jusqu'à une végétation montagnarde subalpine. Et il n'y a pas que le climat rigoureux qui a dénudé les sommets : des feux, survenus depuis 4 000 ans, s'y sont mêlés. Le secteur reçoit quelque 600 cm de neige par année. « C'est coulant! » diront des Charlevoisiens qui s'enfoncent dans la neige au printemps!

Longueur : aller-retour de 8,4 km; 11,2 km avec la Chouenne
Dénivelé : 480 m; 630 m avec la Chouenne
Site internet : sepaq.com/pq/grj

 

 

Crédit: Mont GosfordMont Gosford
Avec ses 1 193 mètres, le mont Gosford est le 7e plus haut sommet du Québec. Et il trône sur un vaste paysage! Situé en Estrie, près de la frontière canado-américaine, le mont domine un territoire de 61 km2 géré par un organisme sans but lucratif.

Le sentier qui mène au mont Gosford, escarpé par endroits, traverse érablières et sapinières à bouleau jaune. Au sommet nous attend une sapinière à oxalide de montagne (plante à trois petites feuilles qui évoque le trèfle). Très rare à cette latitude méridionale, cet écosystème prouve la rudesse du climat! Non loin, depuis une tour d'observation, le panorama se déroule tant vers le massif du mont Mégantic que les montagnes du Maine et du New Hampshire. Pendant l'hiver et jusqu'à la mi-mai, seul le stationnement à l'accueil est disponible. De là, soit on se rend au mont Gosford et on revient sur nos pas (14,8 km), soit on effectue une boucle (17,8 km). On peut aussi dormir en refuge et prolonger son séjour. Après tout, il y a 40 kilomètres de sentier! L'endroit, qui reçoit quelque 350 cm de neige par an, revêt son manteau blanc jusqu'à la fin avril.

Longueur : aller-retour de 14,8 km; boucle de 17,8 km
Dénivelé : 600 m
Site internet montgosford.com

 

 

 

Crédit: Parc Régional des AppalachesParc régional des Appalaches, mont Sugar Loaf
Le mont Sugar Loaf (650 mètres) est l'un des joyaux du parc régional des Appalaches. Depuis son sommet dénudé, on compte huit clochers et on aperçoit les montagnes de Charlevoix et le mont Katahdin, dans le Maine. Pas étonnant que des gardes-feux s'y postaient autrefois pour observer les incendies de forêt.

Le village le plus près est Sainte-Lucie-de-Beauregard, à une heure de voiture de Montmagny. On commence la randonnée au stationnement Chute à Dupuis, accessible en toute saison. Direction sud-ouest vers le sommet. Pont suspendu, cédrière et érablière à bouleau jaune se succèdent. Des conifères nous accompagnent dans l'ascension finale concentrée sur un kilomètre. Et l’on se repose enfin au belvédère, où il reste jusqu'à un pied de neige au début du mois de mai!

On retourne d'où l'on vient (7 km) ou on termine la boucle (13 km) avec une descente drôlement abrupte. Puis, pendant cinq kilomètres, on marche sur un esker : une éminence formée durant le retrait glaciaire, pour continuer le long d'une rivière et ses cascades. Le Sugar Loaf n'est que l'une des attractions du parc : il y a 120 kilomètres de sentiers pédestres et 70 km pour la raquette!

Longueur : aller-retour de 7 km; boucle de 13 km
Dénivelé : 250 m (aller-retour); 470 m (boucle)
Site internet parcappalaches.com

 

 

 

Crédit: Steve Deschênes, SépaqParc national de la Jacques-Cartier, Scotora et Les Loups
Les rivières Jacques-Cartier et Sautauriski sillonnent dans des fractures spectaculaires du massif des Laurentides. Pour observer ces vallées encaissées, deux sentiers du parc national de la Jacques-Cartier s'imposent : Le Scotora et Les Loups. Mais le chemin qui mène au début de ceux-ci n'ouvre que le 17 mai : une marche d'approche de cinq kilomètres est nécessaire pour Les Loups et il faudra attendre l'ouverture pour Le Scotora!

Le Scotora, c'est longer un affluent de la rivière Jacques-Cartier et gravir la pente jusqu'au plateau du massif. La forêt boréale nous y accueille. Plus loin, ce sera plutôt quatre colonies de castors! On contourne le sommet du mont Andante qui culmine à 809 mètres. Puis s'ouvre à nous l'entaille béante, profonde de 500 mètres, de la Jacques-Cartier! Les cinq kilomètres du sentier Les Loups mènent jusqu'à la montagne de la Sautauriski. À mi-chemin, un premier belvédère (574 m) offre une vue superbe sur le côté nord de la vallée de la Jacques-Cartier. Si l'on poursuit jusqu'au deuxième belvédère (727 m), la rencontre des vallées de la Jacques-Cartier et de la Sautauriski nous coupera le souffle!

Longueur : Le Scotora aller-retour de 16 km; Les Loups aller-retour de 10 km (sans compter la marche d'approche)
Dénivelé : 405 m (Le Scotora); 447 m (Les Loups)
Site internet sepaq.com/pq/jac

 

 

Crédit: Mathieu Dupuis, SépaqParc national du Mont-Tremblant, La boucle du Centenaire
Le sentier du Centenaire, tracé en 1995 pour fêter les 100 ans du parc national du Mont-Tremblant, est devenu un classique. De splendides points de vue s'y enchainent. On observera ainsi le parcours tortueux de la rivière du Diable aux rugissants rapides. Toponyme lugubre? Il découle des conditions périlleuses pour la drave et du vacarme d'enfer qu'émet le cours d'eau...

Le sentier, linéaire, compte deux entrées sur une route, distancées de 3,2 kilomètres. Il y a aussi une boucle au sommet. Le tracé commence au fond de la vallée du Diable dans une érablière à bouleau jaune et grimpe vers les crêtes du mont La Vache Noire, couvert de neige en avril. Le regard s'étend du pic le plus élevé du mont Tremblant, le Johannsen (968 m), au-delà de Saint-Donat. Les multiples points de vue permettent de jauger le plus vaste parc de la Sépaq!

Au printemps, le parc conseille de choisir la portion nord du tracé, d'effectuer la boucle et de revenir sur nos pas : on évite ainsi les secteurs boueux plus au sud! Il faut donc accéder au sentier par l'entrée près du camping de La Sablonnière. Et bonne nouvelle : la mouche noire n'arrive qu'en juin!

Longueur : La boucle du Centenaire 9,2 km
Dénivelé : 400 m
Site internet sepaq.com/pq/mot

 

 

Crédit: Chantal LepireRéserve du Cap-Tourmente
Au printemps, pensez faire un détour à la réserve du Cap-Tourmente, lieu de prédilection pour les amoureux des oiseaux! Le retour des oiseaux migrateurs, dont la grande oie des neiges, est saisissant! La réserve se situe à 50 km à l'est de Québec. Dès l'ouverture, le 20 avril, 14 km de sentiers faciles serpentant forêts, plaines et marais, sont accessibles. Parfait pour communier avec la nature!

Site internet : ec.gc.ca

 
 
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