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  • Randonnée en automne © Shutterstock

12 destinations à voir… sans les foules!

Fort achalandées durant l’été, ces destinations attirent une foule qui frôle l’hystérie collective en juillet et en août. Attendez que le calme revienne et profitez, dès que les feuilles jaunissent, de ces paradis de plein air qui revivent pleinement une fois désertés.

Parcs nationaux 

 

Parc national de la Gaspésie
La Gaspésie sans personne, vous connaissez? Si vous y goûtez, vous allez succomber! Pour les vacanciers tardifs ou les bourlingueurs de fin de semaine, attardez-vous dans ce superbe parc en fin de saison estivale (jusqu’à mi-octobre). Les sommets revêtent petit à petit leurs parures automnales et les animaux pointent le bout de leur nez. Vous verrez, vous n’allez même pas reconnaître le sentier du mont Jacques-Cartier tellement il sera désert! Par contre, n’oubliez pas d’apporter plusieurs couches de vêtements, la température baisse vraiment plus vite en altitude. (sepaq.com)

Parc national de la Jacques-Cartier
Canots, kayaks, minirafts, canots pneumatiques et rabaskas se bousculent dans les remous de la rivière Jacques-Cartier en été. Pour vraiment en profiter, attendez que les autobus scolaires aient repris le chemin des écoles. On peut encore pratiquer toutes ces activités sept jours sur sept, puis seulement les fins de semaine à partir de la mi-septembre, et cela jusqu’au début du mois d'octobre. L’eau est plus calme et le parc retrouve ainsi sa vraie nature, si inspirante! (sepaq.com)

Parc national du Mont-Orford
Plus de file d’attente aux chalets d’accueil, ni d’embouteillage dans les sentiers, ça y est l’automne est arrivé! Mais la quiétude est de courte durée au parc du Mont-Orford, reconnu pour ses sublimes paysages pendant l’été des Indiens. Alors, notre conseil : allez-y début septembre ou fin octobre si vous êtes vraiment allergique aux foules. Avec un peu de chance, les feuilles seront déjà colorées ou pas encore toutes tombées… De toute manière, les sentiers du mont Orford sont beaux à l’année, mention spéciale pour celui des Crêtes (boucle de 18,7 km)! (sepaq.com)

Canot-camping après les moustiques

Crédit : Benedikt Juerges, Shutterstock

Rivière Bonaventure
Ah, la rivière Bonaventure et sa couleur vert émeraude! Sûrement la plus limpide au Québec, cette rivière procure tous les plaisirs du monde à la parcourir en canot-camping pendant deux à trois jours de randonnée nautique. Choisissez bien votre moment par contre, car il peut y avoir à certaines sections des embouteillages. L’automne est de loin la meilleure période pour apercevoir, depuis l’eau, les orignaux et autres animaux habituellement timides. (Cime aventures)

Parc national de la Mauricie
Le parc de la Mauricie est un paradis pour le canot-camping, c’est bien connu… trop connu même! C’est pour cela que l’on privilégie l’automne et surtout les dernières fins de semaine de septembre pour mettre le canot à l’eau. Plus de maringouins, presque plus de voisins et l’embarras du choix pour trouver un emplacement de rêve avec une vue sur le soleil couchant. Méfiez-vous par contre des nuits plus fraîches et dotez-vous d’un sac de couchage un peu plus chaud qu’en été. (pc.gc.ca)

Fjord du Saguenay
C’est vrai, les baleines ne sont peut-être plus toutes là, mais plusieurs espèces marines font leur apparition en fin de saison dans le Fjord. Et le kayak-camping est un très bon moyen de les approcher en douceur (pas à moins de 400 mètres toutefois). On navigue à la fraîcheur jusqu’au 23 septembre, les marées du mois d’octobre étant ensuite trop importantes, dans les différents secteurs du parc : Cap Jaseux près de La Baie, L’Anse-Saint-Jean ou Tadoussac. Les nuits promettent d’être tranquilles… (sepaq.com)

Campings après les tentes-roulottes

Feu de camp © Shutterstock -James Wheeler

 

 

Camping du parc Forillon
Parce que camping sauvage rime parfois avec saccage (malheureusement!), il est préférable de planter sa tente après les mouvements de foule. Au camping du parc Forillon, même s’il reste encore deux ou trois véhicules récréatifs, au lieu de sentir les gaz d’échappement, on respire l’air salin à pleins poumons. Le secteur sud de Petit-Gaspé est un beau domaine avec largement la place pour trouver une belle vue sur la mer et l’horizon. Une alternative encore plus solitaire consiste à randonner sur les sentiers Les crêtes ou Les lacs et planter sa tente sur les aires réservées au camping sauvage (gratuit, mais inscription obligatoire). (pc.gc.ca)

Mer&Monde Tadoussac
Elle est belle, la baie de Tadoussac… mais ne trouvez-vous pas que ces dizaines de bateaux à moteur, tous sur le dos des baleines, gâchent un peu le paysage? Lors des premières semaines de septembre, les touristes sont à peu près tous partis, alors que les cétacés, eux, sont encore là à se gaver des derniers planctons restants. On a tout le loisir de les observer depuis l’ouverture de notre tente, plantée sur l’une des plates-formes fort bien placées du camping de Mer&Monde. Coïncidence? il s’agit aussi d’une compagnie de randonnées en kayak de mer sur l’un des plus beaux sites qui existent au Québec… quand la foule est partie! (meretmonde.ca)

Parc de la Gatineau
Un camping avec plus de 250 emplacements de tentes-roulottes et de RV, ça vous tente? Nous non plus, c’est pourquoi l’on privilégie, au parc de la Gatineau, le secteur du lac La Pêche et ses emplacements de camping rustiques, voire sauvages. On a tout de même le luxe d’avoir des toilettes sèches et un accès à l’eau potable pour notre nuit de canot-camping. C’est tout ce dont on a besoin puisque la nature nous fournit le reste : le calme, le feu de bois et le clapotis de l’eau sur les berges… (ccn-ncc.gc.ca)

Sites de compétition après les concurrents

Mont Tremblant à l'automne © Shutterstock Jiawangkun

 

 

Mont Sainte-Anne (Vélirium)
S’imaginer quelques heures champion de cross-country, ça n’a pas de prix! Sur les traces de pneus des plus grands vététistes du monde, la piste de la Coupe du monde du mont Sainte-Anne s’emprunte avec le cœur serré et les mains moites. C’est 5 kilomètres de virages en épingle, de montées exigeantes et le passage de La Perdrix, réputé pour en avoir fait chuter plus d’un, qui sont au programme. Le Vélirium et ses compétitions ont beau être finis depuis juillet, l’excitation reste palpable toute la saison sur les sentiers du mont Sainte-Anne. (mont-sainte-anne.com)

Mont Tremblant (Ironman)
Un vélo, un maillot de bain et des souliers de course, c’est parti pour retracer le parcours, à votre rythme, de la compétition suprême de triathlon et pour vous mesurer aux athlètes du mois dernier. L’eau du lac est encore chaude en septembre et les autobus de touristes sont partis. Vous avez toute la place alors pour nager 3,8 km dans le lac, les deux boucles qui font 180 km de vélo qui sillonnent forêts et montagnes et enfin les 42,2 km du marathon qui s’achève dans le village piétonnier de Mont-Tremblant. Y aura-t-il encore des passants pour vous encourager? (ironman.com)

Lac Saint-Jean (Traversée internationale du lac Saint-Jean)
Souhaitez-vous réellement vous mesurer au maître bulgare du lac, Petar Stoychev? Avec 11 victoires en douze années, il est le champion incontesté de cette épreuve mythique. Mais qui ne tente rien n’a rien! Essayez donc (après un entraînement sévère) de rallier Roberval depuis les rives de Péribonka, soit 32 km en eaux profondes. Le lac aura au moins l’avantage de s’être réchauffé de quelques centièmes de degré depuis la traversée internationale du mois de juillet. Soyez accompagné d’un ami en kayak pour plus de sécurité et prenez garde à la circulation, encore intense, du lac en fin de saison. (traversee.qc.ca

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