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  • Planche à pagaie à Tahiti © AdobeStock

5 activités de rêve à faire en Polynésie française

Avec ses eaux limpides, ses fonds marins et ses atolls paradisiaques, Tahiti et ses îles offrent un fabuleux terrain de jeu pour des expériences de plein air dans un environnement à couper le souffle. Et évidemment, ce sont surtout les sports d’eau qui ont la cote!

1) Plonger en apnée ou pratiquer la plongée sous-marine avec les requins et les raies manta

© Tourisme Tahiti

Il faut compter un peu plus d’une heure pour se rendre en bateau à la passe de Tumakohua, depuis l’aéroport de Fakarava. Au sud de l’atoll, cette brèche où l’océan communique avec le lagon arbore d’époustouflants jardins de coraux riches en poissons tropicaux, grâce à ses courants entrants et sortants.

À peine sommes-nous arrivés qu'un banc de plusieurs centaines de maninis nous frôlent ainsi les jambes. On enfile ensuite masque, tuba et palmes et on se laisse dériver doucement sur le somptueux lagon. Sous l’eau, des requins à raie noire et leurs rémoras, des poissons colorés, des napoléons et parfois même des raies manta offrent un spectacle inoubliable.

Si on est plongeur certifié (et téméraire), on peut aussi se rendre, à quelques encablures de là, au fameux « mur de requins ». Une centaine de squales gris (plutôt inoffensifs) s’y réunissent en se laissant flotter dans le courant. Saisissant!


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2) Pagayer en kayak à Fakarava

© Marie-Eve Blanchard

Tout porte à croire que la navigation est plutôt aisée, tant les eaux paraissent calmes, en bordure de l’atoll de Fakarava. N’empêche, celle-ci relève plutôt du slalom tant nous devons contourner de nombreux et grands coraux au ras de l’eau et faire attention à ne pas les abimer. Partout autour de l’atoll, une réserve de la biosphère protégée par l’UNESCO, le décor naturel est éblouissant et se décline en une riche gamme de bleus, dans le lagon. On s’arrête par moments pour s’affaler sur le sable ou encore pour visiter les quelques fermes perlières qui s’avancent sur l’eau. On termine la journée les pieds dans l’eau à déguster un poisson cru au lait de coco et en sirotant un vin de corail tahitien.


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3) Défiler en planche à pagaie sur les eaux du lagon de Bora Bora

© Planche à pagaie à Bora Bora © Marie-Eve Blanchard

Oui, on dompte la vague en Polynésie française, mais dans les environs de l’île de Bora Bora, oubliez le surf! Les eaux tranquilles et limpides du lagon, une véritable mer d’huile translucide aux innombrables tons de bleu, sont propices à la contemplation et forment un cadre idéal pour la pratique de la planche à pagaie. On peut s’y mettre partout depuis les plages de l’île, mais c’est surtout autour des motus, les petits îlots de sable de son anneau de corail où se sont installés les hôtels luxueux, que l’expérience tient de la magie. On ne se lasse pas d’observer de haut ces fonds marins et leur vie foisonnante pour ensuite se rendre directement à son bungalow depuis la plage. Pour une approche plus sportive en eau vive, on va au-delà de la barrière de corail.


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4) S’initier au va’a

Va’a à une place © Kim Lawso

Le sport roi en Polynésie française est le va’a, cette pirogue traditionnelle à balancier issue du temps où les Maoris exploraient les îles. Les pensions et hôteliers mettent de plus en plus à la disposition des touristes ces embarcations à une (V1) ou trois (V3) places, dorénavant faits de matériaux composites, pour qu’on puisse s’y initier en lagon ou en mer. La pratique s’effectue à l’aide d'une pagaie simple, courte et en carbone.

Mais ne vous étonnez pas, aux abords de Tahiti et de ses îles, d’apercevoir des va’a ono (V6), des pigogues de compétition de 13 mètres pour six personnes. Les mouvements du corps des rameurs évoquent ceux que l’on effectue lors de la pratique du bateau-dragon, avec alternance et coordination de la cadence, chacun ayant un rôle spécifique. Les équipes s’entrainent avec intensité en vue du Hawaiki nui va’a, une compétition internationale annuelle qui a lieu en octobre ou en novembre et qui est digne, pour les Polynésiens, du Super Bowl.


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5) Tenter (ou pas) de dompter l’une des dix plus grosses vagues du monde

© Vague de Teahupo'o © Steve Dickinson

À 70 km de Papeete, sur l’île de Tahiti, se trouve la mythique vague de Teahupo’o. Considérée comme l’une des plus tubulaires de la planète, elle est toutefois l’une des plus dangereuses et ne doit être envisagée que par des surfers professionnels et des plus expérimentés. Pouvant atteindre 10 mètres, elle déferle avec une puissance qui est accentuée par le récif qui remonte abruptement des fonds océaniques et qui rend sa chute périlleuse. C’est d’ailleurs cette vague qui a été choisie pour accueillir les épreuves de surf des Jeux Olympiques de Paris 2024! À l’instar des jeunes surfeurs locaux, on préférera se rabattre sur le secteur nord de l’île, sur la vaste plage de sable noir de Papenoo, où l’on apprécie les eaux chaudes et une longue houle régulière qui casse près du rivage.


L'auteure était l'invitée de Tahiti Tourisme et Air Tahiti Nui.

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