3 questions à se poser avant d'acheter son premier kit de hors-piste

Cela fait une ou plusieurs saisons que vous louez votre équipement de hors-piste et vous voulez maintenant vous équiper? Voici quelques éléments importants à considérer avant de vous lancer dans les achats.

1. Sur quel terrain pensez-vous vous aventurer ?

« C'est l'une des premières questions que l'on va vous poser en boutique », indique Steven Kautzmann, vendeur au rayon glisse hivernale de MEC, au Marché Central de Montréal. Champs de poudreuse japonais, versant glacé à pic en Alaska ou denses sous-bois de Gaspésie, c'est le terrain où vous aller faire vos traces qui doit dicter en grande partie votre choix de skis ou de planche divisible.

« Pour une neige profonde, on ira avec des skis larges ou une planche longue qui flotte sur la neige. En sous-bois, on recherchera plus de flexibilité et de contrôle. »

2. Les fixations, bottes et peaux sont-elles compatibles entre elles ?

Compte-tenu qu'un ensemble complet avec peaux et fixations peut rapidement grimper au-dessus de 1500 $, il est important de faire un choix avisé au moment de l'achat. 

« Pour un splitboard, si les fixations ne viennent pas avec leurs adaptateurs, assurez-vous qu'elles soient compatibles avec le support de la planche », continue Steven Kautzmann. Même chose concernant la taille des peaux, qui doivent parfaitement s'adapter aux skis.

« Pour débuter, il peut être intéressant de choisir un ensemble de skis ou une planche avec des peaux de la même marque, souvent à prix raisonnable. »

3. Faut-il s'équiper pour les avalanches ?

Il n'y a pas que dans l'Ouest que les avalanches se produisent. Il suffit d'un dénivelé de 50 mètres pour qu'un glissement de neige entraine des skieurs ou des randonneurs. Au Québec, il en arrive souvent en Gaspésie mais aussi dans Charlevoix, à l'occasion. Des trousses de sécurité composées d'une sonde, d'une pelle et d'un DVA (détecteur de victime d'avalanche) permettent de partir en expédition bien équipé. "Il ne remplacera cependant jamais un bon jugement. Il augmente les chances de survie dans le meilleur des cas", conclut Steven Kautzmann. À noter la possibilité de louer l'équipement dans plusieurs boutiques au Québec.

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