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  • Crédit: Maurizio De Mattei

Statistiques québécoises : le gouvernement dort-il comme une bûche?

La campagne « On dort comme une bûche » aura été la plus grande mobilisation écologique citoyenne au Québec. Lancée en février 2006 par l’initiative Aux arbres citoyens (AAC) , plus de 187 800 Québécois ont signé la pétition adressée au gouvernement!

Le texte réclamait une meilleure protection du territoire par rapport à l’exploitation industrielle, notamment la protection de sites encore intacts comme la vallée des Montagnes Blanches et Pascagama. Il demandait aussi le respect de l’engagement de protéger 8 % du territoire québécois d’ici 2007 et encourageait le Québec à suivre la Commission Coulombe (qui recommande d’atteindre 12 % d’aires protégées en forêt boréale d’ici 2010).

« La victoire sur ce que nous demandions dans notre pétition, ça a été que le gouvernement produise un nouveau registre des aires protégées », se réjouit Mélanie Desrochers, porte-parole de l’initiative AAC. Le registre de 1999 était obsolète et recalculer la portion d’aires protégées sur le territoire obligeait Québec à reconnaître que seuls 3,4 % des forêts étaient protégées. Le débat aura sensibilisé les politiciens, même si le cas des deux aires intactes est « toujours à l’étude », souligne la porte-parole.

Un sondage CROP, lancé par AAC, réalisé au début de l’année 2007, révèle l’intérêt des Québécois pour la conservation de la forêt boréale. Parmi les sondés, 91 % appuient les recommandations du rapport Coulombe, 89 % estiment que les aires protégées sont une bonne affaire pour le Québec et 87 % jugent le niveau de protection actuel au Québec insuffisant.

Pour l’instant, moins de 5 % du territoire québécois est protégé. La moyenne mondiale se situe pour sa part à 13 %.

Réseau québécois des groupes écologistes (RQGE), la Société pour la nature et les parcs du Canada (SNAP), Nature Québec / UQCN et le WWF Canada.

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