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  • © Photo tirée de la page Facebook de la Sépaq

Sépaq : le nouveau PDG promet un système de réservation « hyper simple »

Faire des recherches et des transactions sur le site internet de la société des établissements de plein air du Québec (Sépaq) devrait être beaucoup moins compliqué, selon le nouveau PDG, qui promet de livrer un système de réservation en ligne « hyper simple » d’ici maximum cinq ans.

« La transaction doit être hyper simple, et la recherche qu’on passe aussi. On vous a séduit, mais il faut presque qu’en trois clics on réussisse à arriver à la réservation », lance Martin Soucy en entrevue au Journal de Montréal, le premier jour de son mandat de cinq ans comme PDG de la Sépaq.

« Alors que la concurrence est très intense ici et ailleurs dans le monde, si on n'arrive pas à simplifier la vie des gens, on ne sera plus compétitifs. »


Martin Soucy © Courtoisie Sépaq

C’est un retour au bercail pour M. Soucy, qui a passé les sept dernières années à l’Alliance de l’industrie du tourisme après avoir passé la plus grande partie de sa carrière à travailler pour la société d’État. Une pause salutaire, qui lui a permis d’avoir une autre perspective sur la Sépaq.

« En étant sorti pendant quelques années, il y a quelque chose que ça m’a donné : j’ai décroché complètement de la gestion et je suis devenu client. Et j’ai pu constater qu’à la fois dans les règles d’affaires et le site internet, il y a un chantier », relate-t-il.

Complexité

De fait, la simple réservation d’un espace de camping peut être une entreprise assez complexe pour qui n’a pas l’expérience de naviguer sur les sites de la Sépaq.

On ne peut pas, par exemple, réserver directement sur le site du parc national où l’on veut se rendre. Il faut plutôt passer par une plateforme de réservation, choisir d’abord le type d’activité que l’on veut faire, et ensuite le parc. Puis il faut consulter individuellement les disponibilités des différents espaces de camping, ce qui prend un certain temps.

Questionné à ce sujet, M. Soucy rappelle qu’une opération de « transformation numérique » est déjà en cours à la Sépaq. « On a les budgets pour le faire, mais ça va prendre un certain temps », souligne-t-il. « Mais je suis convaincu que ça va atterrir pendant le mandat de cinq ans, je n’ai même pas de crainte à le dire. »

Tarifs

Néanmoins, il n’est pas question pour l’instant de revoir la grille tarifaire pour les séjours dans les parcs nationaux, malgré la situation économique qui fait en sorte que les clients de la Sépaq ont moins d’argent dans leurs poches.

« Je suis sensible à ça », dit M. Soucy, en reconnaissant que «ce n’est pas évident» pour les familles de faire face à l’inflation et à la hausse des taux d’intérêt.

« Mais il faut savoir que la Sépaq n’est pas financée exclusivement par le gouvernement. La grande majorité vient de ce qu’on perçoit en revenus autonomes », explique-t-il, en rappelant que la société d’État a la responsabilité d’entretenir un parc d’Actifs de 2,4 milliards $.

« Si on veut le léguer en bon ordre et que les gens en profitent, il ne faut pas que ça tombe en morceau », affirme le PDG.


Les recommandations du nouveau PDG de la Sépaq

Quand on lui demande quel est son parc national favori, Martin Soucy se met à rire. «Vous me demandez ça à mon jour un. On va faire des jaloux! » répond-il. Pour se sortir de l’embarras, le nouveau PDG de la Sépaq parle de son amour pour la randonnée pédestre en famille, qui permet de « décrocher des écrans », mais il nomme tout de même certains parcs qu’il affectionne, dont ceux du Mont-Tremblant et des Hautes-Gorges-de-la-rivière-Malbaie.


Parc national de Miguasha © Sépaq, Mathieu Dupuis

Il estime également que les Québécois gagneraient à découvrir le parc National de Miguasha, en Gaspésie, qui figure au Patrimoine mondial de l’Unesco.

« C’est un plus petit site, mais c’est une perle qui mérite d’être beaucoup plus connue », dit-il.


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