Mountain Equipment Company redevient Canadien
Cinq ans après sa vente controversée à une firme américaine, la célèbre enseigne de plein air retourne à des propriétaires canadiens.
9 destinatons du Canada à mettre sur votre bucket list en 2025
C’est un nouveau chapitre qui s’ouvre pour Mountain Equipment Company (MEC). L’entreprise iconique de plein air vient d’annoncer son acquisition par une société privée canadienne basée à Vancouver.
Ce changement de garde marque un moment symbolique pour l’enseigne, longtemps considérée comme une institution dans le milieu du plein air canadien.
De coopérative à société privée
Fondée en 1971 sous forme de coopérative, MEC s’était bâtie une solide réputation auprès des amateurs de plein air à travers le pays. Son modèle participatif, ses prix équitables et son engagement environnemental avaient créé un lien fort avec ses membres.
© Photo tirée de la page Facebook de MEC
Mais au fil des années, la croissance rapide, des choix d’expansion coûteux et des difficultés logistiques ont fragilisé l’organisation. En 2020, la nouvelle tombe : MEC est vendue à Kingswood Capital Management, une firme d’investissement basée à Los Angeles. La décision, prise sans consultation des membres, avait suscité une vive réaction du public et terni l’image de la marque.
Un rachat partiel par la direction
Dans son communiqué en date du 16 mai 2025, MEC affirme que le nouveau groupe d’investisseurs possède « une expertise du domaine, une profonde conviction dans l’objectif de MEC et une vision à long terme pour l’entreprise ».
À sa tête, Tim Gu, président du conseil d'administration d'Unisync, une entreprise canadienne d'uniformes et de vêtements de travail cotée en bourse, et qui possède des parts dans des marques canadiennes emblématiques, dont Tilley et Roots.
Parmi les autres investisseurs canadiens figurent Peter Hlynsky, l’actuel président-directeur général de MEC, et Chris Speyer, directeur de la commercialisation, tous deux membres de longue date de MEC. Il s'agit donc d'un rachat partiel par la direction, puisque Kingswood conservera tout de même un intérêt minoritaire dans MEC.
Bien que la structure de coopérative ne soit pas restaurée, ce retour à une propriété canadienne pourrait résonner positivement auprès des amateurs de pleur air, surtout à une époque où la provenance et les valeurs des marques comptent plus que jamais pour les consommateurs.
- Infos : mec.ca