Rechercher dans le site espaces.ca
  • Crédit: Vélo Québec Éditions

Lecture // Du plein air, j’en mange

Après le succès en librairie de son premier livre Nutrition, sport et performance, la nutritionniste Natalie Lacombe propose un nouvel ouvrage destiné au plein air.

Pourquoi ce livre?
Tout d’abord, parce que le dernier livre sur le sujet de la nutrition et du plein air date de 1999 (La Gastronomie en plein air / Odile Dumais) et je sentais qu’il fallait rafraîchir les données sur le sujet. Et puis, il y a un réel besoin. Quand on fait des activités en plein air, même pour une demi-journée, on peut faire des erreurs et tomber en panne d’énergie. On ne grimpe pas tous les jours sur l’Everest, mais ce que l’on mange constitue notre carburant. L’issue de notre journée va dépendre de ce que l’on a mangé. J’ai voulu démystifier les informations qu’on entend sur la nutrition en plein air. Si on pratique des activités en plein air une fin de semaine sur deux, c’est environ 20 % de nos repas annuels que l’on y prendra. Il ne faut donc pas les négliger.

Quelles sont les erreurs souvent commises en matière de nutrition en plein air?
Un des pièges les plus fréquents en plein air, c’est l’hydratation, surtout en hiver : avec le froid, on ne se rend pas compte que l’on perd de l’eau. L’hydratation est directement liée à la performance physique et mentale. Beaucoup d’adeptes de plein air négligent cet aspect. L’autre erreur, c’est dans les choix que l’on fait à l’épicerie avec des rations qui ne comportent presque pas de glucides et beaucoup de gras ou de matières grasses plus difficiles à digérer et peu rentables sur le plan énergétique. Souvent, les gens qui partent pour une journée pensent qu’il faut des aliments spéciaux comme du « gorp ». Moi j’apporte des aliments frais comme des sandwichs et je m’alimente presque de la même façon qu’en ville. La priorité, c’est d’avoir assez d’énergie et de calories. Le corps est comme une voiture : notre carburant ce sont les boissons et les aliments.

Qu'est-ce que vous préconisez pour une meilleure alimentation en plein air?
Je voudrais que les gens fassent leurs menus de plein air avec ce qu’ils trouvent à l’épicerie. Il y a une tonne d’aliments que l’on peut utiliser auxquels on ne pense pas toujours. Comme des champignons ou des tomates séchées. Avec ça, on peut se faire une pizza ou un plat de pâtes. Il faut de la variété et du goût! Dans mon livre, je propose des recettes super simples et variées où tout est approximatif parce qu’en plein air, en général, c’est bon! Manger est un plaisir, surtout devant de beaux paysages. Ça peut être bon et sain, et ça ne doit pas toujours être des plats lyophilisés qui goûtent la crème de carton. Bien se nourrir, c’est le moyen d’avoir un maximum de plaisir en plein air. Ça demande de la planification, mais même en allant au dépanneur juste avant une sortie, on peut très bien s’en sortir, c’est ça que j’explique dans ce livre.

 

Du plein air, j’en mange
par Natalie Lacombe | 240 p.
Vélo Québec Éditions

Commentaires (0)
Participer à la discussion!