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  • Les Monts Collins / Photo : Louis Fradette

Raconter les Chic-Chocs en vidéo pour les protéger

Malgré ce qu'on peut être parfois porté à penser, ce n'est pas tout le massif des Chic-Chocs qui est situé en zone protégée. Heureusement, des anges gardiens veillent.

Contrairement à la portion des Chic-Chocs située dans le parc national de la Gaspésie, celle qu’on retrouve dans la réserve faunique de Matane n’est pas protégée. Les activités industrielles, telles que l’exploitation forestière, minière, gazière et pétrolière, y sont permises.

« Mes amis et moi venons ici depuis longtemps pour nous adonner à des activités de plein air, mais au fil des ans, nous avons été témoins de coupes de bois en altitude. À un moment donné, on s’est dit : “Il faut faire quelque chose!” », raconte Margaret Kraenzel, une biologiste de Matane.

En 2007, cinq pleinairistes engagés et elle décident de défendre ce joyau naturel et de fonder le Comité de protection des monts Chic-Chocs. En 2020, tous sont toujours au front et espèrent que le gouvernement du Québec, qui s’est engagé à protéger 17 % de son territoire avant la fin de l’année, crée des aires protégées accessibles à la population, comme les monts Chic-Chocs. « Nous craignons que les 17 % soient comblés avec des territoires difficiles d’accès, dans le nord », confie Margaret.

Un appel aux randonneurs

Pour sensibiliser les décideurs et la population sur l’importance de protéger les Chic-Chocs, le comité, en partenariat avec la Société pour la nature et les parcs (SNAP Québec), invite les randonneurs à se filmer dans leur paysage coup de cœur de ce massif tout en décrivant, en quelques phrases, leur attachement à ces montagnes. Une vidéo mosaïque regroupant ces petits films sera par la suite montée et diffusée, en septembre.

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