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  • Crédit: Zach Petschek

Performer... sous pression

Tony Stark enfile son costume d’Iron Man et le voilà doté de super pouvoirs – plus fort et plus rapide, quasi indestructible. On rêve tous de posséder de tels vêtements et, d'une certaine manière, ils existent déjà. On se souviendra du fameux maillot de bain LZR Racer de Speedo qui a procuré (aux nageurs qui le portaient en 2008) 35 records du monde lors des Championnats mondiaux.

Pour les (véritables) athlètes amateurs, la vogue des vêtements de compression se propage dans l'univers du sport récréatif et fait de bien belles promesses : de meilleures performances et des temps de récupération plus courts. Qu'importe le fabricant ou les détails des différents produits, la technologie de base demeure la même : des tissus hyper serrés (le plus souvent synthétiques) qui accélèrent le retour veineux au cœur et l’oxygénation des muscles, ce qui favorise la réparation des microdéchirures sur ces derniers. Un autre bienfait serait l’élimination de l’acide lactique qui est responsable de la fatigue musculaire. Simultanément, l'effet de gaine du tissu réduit les vibrations et les mouvements inutiles et, de ce fait, aussi la fatigue.

Mais plusieurs athlètes mettent en doute ces allégations, surtout sur le plan du gain spontané dans les performances. Des physiologistes croient même que l’acide lactique a peu à voir avec la fatigue musculaire. Enfin, on met en doute les soi-disant études indépendantes quantifiant les diverses améliorations. Il n’en demeure pas moins que les vêtements de compression ont fait leur preuve dans le domaine médical, où ils ont été développés pour soigner les personnes souffrant de problèmes de circulation sanguine (thrombose, etc.). Et ils sont appelés à occuper une part croissante dans le marché des vêtements de sport, où ils sont déjà approuvés (sinon portés) par des athlètes professionnels de différentes disciplines.

Quoi qu’il en soit, il faut y aller avec circonspection lorsque l'on magasine de tels produits. Il faut évidemment sélectionner la taille appropriée (un collant trop large n’apportera pas les bénéfices escomptés) et le bon degré de compression, selon l'utilisation pour l'entraînement ou la récupération. Et, attention : certaines compagnies adoptent le look « compressif », mais laissent de côté la technologie appropriée. Voici donc un éventail, presque de la tête aux pieds, de produits « sérieux ».

Source: CW-XQuatre saisons

Le design du maillot à manches longues, lequel est utilisé seul ou comme sous-vêtement VersatX Web de CW-X, en alliage de lycra et de Coolmax, a été conçu pour épouser les lignes de force de l’anatomie. Ici, on a ciblé les muscles trapèzes et les scapulaires en resserrant le tissu à ce niveau. Résultat? Une posture améliorée et un meilleur soutien dans les bras et les épaules, réduisant les vibrations inutiles. Les fibres du Coolmax sont réputées pour abaisser la température du corps, ce qui diminue la déshydratation. En même temps, il offre une très grande rapidité d’évaporation. En bref, chaud en hiver, frais et sec en été!
CW-X, VersatX Web LS  |  90 $  |  cw-x.com

Source: ZootMollo les mollets!

Je le sais et vous le savez : le mollet est une zone particulièrement névralgique pendant et après l’effort. La jambière CRX Active de Zoot est censée régler tout ça, grâce à une compression s’échelonnant de 28 mmHg à la cheville à 18 mmHg en bas du genou. La compagnie prétend que son utilisation diminue de 20 % la production d’acide lactique et améliore de 40 % le temps de récupération. Le mélange de polypropylène et de fibres d’argent (Silver Tech) possède des qualités antibactériennes et protège de la moisissure.
ZOOT,  CRX Active calf sleeve  |  80 $  |  zootsports.com

Source: SkinsMultisports

Skins est incontestablement la marque la plus connue de vêtements de compression et (avec les australiennes 2XU et CW-X) l’une des pionnières dans ce domaine. Grâce à des fibres indépendantes (lycra et meryl), son collant long Sport exerce une compression graduelle, allant de 15 au niveau de la taille pour grimper à 23 à la cheville, là où le corps nécessite un meilleur retour veineux. Selon des études indépendantes, il améliorerait ce dernier de 31 %. Il est tout indiqué pour un large éventail d’activités sportives, et est conçu pour s’adapter à différentes températures, grâce à un traitement antibactérien et à une protection contre les rayons ultraviolets de +50 fps. On peut l’utiliser simplement pour la récupération, mais Skins propose un modèle spécifique pour cet usage, plus confortable.
SKINS, Collant Sport Skins  |  150 $  |  skins.net/ca

Source: 2XUGros bras

Les manchettes de compression de 2XU ont été conçues à la fois pour l’exercice et le repos. Comme elles sont fabriquées avec des fibres de lycra Invista avec revêtement antibactérien, leur méthode de tricot circulaire permet une distribution uniforme de la compression à 360 degrés, s’adaptant aux variations de température. Selon 2XU, ce tissu conserve son élasticité 40 % plus longtemps que ceux utilisés par la compétition, fournissant en outre un support supérieur.
2XU, Manchettes de compression  |  55 $  | 2xu.com

Un gant de pied!

Le concept de base des chaussettes Injinji, c’est l’autonomie des orteils; chacune d’entre elles étant gantée séparément. Résultat : elles provoquent moins de sudation et d’ampoules, en plus de bonifier le sens tactile. Le modèle Ex-Celerator est utilisé pour la course, le vélo, l’entraînement, etc. Fait à partir de 70 % de Coolmax, de 25 % de nylon et de 5 % de lycra (l’extensibilité de ce dernier permet de s’adapter aux différentes formes d’orteil). La pression s’accentue graduellement de la cheville au mollet, où le confort est assuré par un dédoublement du tissu.
INJINJI,  Ex-Celerator | 55 $ | injinji.com

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