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  • Crédit: Sergey Mironov, Shutterstock

Vélo : avoir le dos large ou le ventre plein?

L'univers du sport professionnel a le mérite de constamment nous divertir.  Au début du mois d'avril, l'Union Cycliste internationale (UCI) annonçait qu'elle enquêterait sur le cas du coureur luxembourgeois Frank Schleck qui a porté un sac d'hydratation (de type CamelBak) d'une manière inusitée lors d'un contre-la-montre en Corse.

L'utilisation d'un tel accessoire n'a rien de nouveau et permet au coureur de s'abreuver sans modifier sa position de recherche de vitesse. Mais des membres de la presse spécialisée italienne s'interrogent sur la légalité de porter cette gourde non pas sur le dos - comme le veut l'habitude - mais sur le torse. Selon une source technique citée par la Gazzetta dello Sport, ceci pourrait réduire la traînée aérodynamique et permettrait de gagner jusqu'à 2 secondes au kilomètre!

La source citée dans le papier n'est nul autre que le Dr. Michele Ferrari, mieux connu pour ses démêlés dans des histoires de dopage très médiatisées. Mais qu'importe; avec de telles élucubrations, les opportunités d'éditorialiser - ou de caricaturer - sont trop tentantes pour ne pas s'en prévaloir.

Ne voyez-vous pas dans la boule de cristal les grands titres à venir : « CYCLISME : COUREUSES ENCEINTES INTERDITES DE COMPÉTITION ». Ou encore, à l'inverse, à quand les ailerons posés sur le fessier des cyclistes pour mieux adhérer dans les virages dans la descente de Camilien-Houde? Et pourquoi pas des implants mammaires remplissables qui feraient office de gourdes? Pamela Anderson contre Lance Armstrong : en voilà du sport divertissant!

Crédit: CamelBak

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