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  • Crédit: Laurin Rinder

Smog, sport et bien-être

Être actif améliore la santé et le bien-être. Mais qu’en est-il lorsque la qualité de l’air est mauvaise? Même s’il n’est pas toujours visible, le smog peut entraîner de sérieux problèmes de santé.

Le « smog » (une contraction des mots « smoke » et « fog ») est un mélange de polluants atmosphériques composé de gaz et de minuscules particules. Élevées dans les grandes villes, les concentrations de smog peuvent aussi être importantes dans les banlieues et en milieu rural.

La présence de smog dans l’air lors d’un exercice physique (comme un jogging) rend la respiration plus rapide, plus profonde et celle-ci s’effectue généralement par la bouche. L’air n’est donc plus filtré par le nez et le taux de polluants qui entrent dans l’organisme est augmenté. Même chez les personnes actives et en bonne santé, le smog peut avoir des effets négatifs sur cette dernière et engendrer les symptômes suivants :
• Maux de tête
• Difficulté à respirer
• Irritation du nez, de la gorge et des yeux
• Toux et serrement de poitrine
• Manque d’énergie
• Aggravation des maladies respiratoires

L’incidence du smog sur la santé dépend du type et de la concentration de polluants dans l'air, des conditions météorologiques, de la durée de l'exposition ainsi que de l'âge et de l'état de santé général des personnes exposées. Bien que personne ne soit immunisé contre le smog, les risques sont plus importants pour les personnes atteintes d’une maladie cardiovasculaire ou respiratoire, les femmes enceintes, les fumeurs, les personnes âgées et les enfants. 

Entre mai et septembre, lorsque les risques de smog sont les plus importants, il est conseillé de prendre connaissance de l’indice de la qualité de l’air de la région et d’adapter les activités physiques en conséquence. « Si l’indice est élevé, évitez les sports de grande intensité comme le vélo et la course, particulièrement en fin d’après-midi, conseille le docteur André Cartier, pneumologue à l’Hôpital du Sacré-Cœur de Montréal. Choisissez plutôt une activité plus modérée comme la marche ou faites de l’exercice à l’intérieur. Les personnes atteintes de maladies du cœur ou des poumons devraient se ménager les jours de smog pour éviter d’aggraver leur état. Le nombre d’hospitalisations causé par des troubles respiratoires ou cardiaques est d’ailleurs plus élevé lors des pics de pollution atmosphérique. »

Comment est calculé le smog?

L’indice de l’air est calculé toutes les heures à partir de la mesure des cinq polluants suivants : l’ozone, les particules fines, le dioxyde de soufre, le dioxyde d’azote et le monoxyde de carbone. Cet indice peut être qualifié de « bon », « acceptable » ou « mauvais » en fonction de l’intensité, de la durée et de l’étendue des concentrations de polluants dans l’air. Le concept de « jour de smog » se définit par une concentration moyenne des particules fines de plus de 35 microgrammes par mètre cube (µg/m3) ou une concentration moyenne d’ozone de plus de 82 parties par milliard (ppb), et ce, pendant au moins trois heures.

Nombre de jours de mauvaise qualité de l’air dû aux particules fines et à l’ozone en 2006
Région Administrative Nombre de jours
Abitibi-Témiscamingue 3
Outaouais 6
Laurentides 2
Montérégie 33
Montréal 40
Laval 16
Lanaudière 5
Mauricie 21
Centre-du-Québec 12
Estrie 9
Capitale-Nationale 15
Chaudière-Appalaches 6
Saguenay–Lac-Saint-Jean 1
Bas-Saint-Laurent 2
Source : Ministère du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs


Encore plus
Ministère du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs > iqa.mddep.gouv.qc.ca/contenu/index.asp#carte
Ville de Montréal > rsqa.qc.ca
Ministère de la Santé et des Services sociaux > msss.gouv.qc.ca/sujets/santepub/environnementale.html
Pour connaître la qualité de l’air : info-Smog > www.qc.ec.gc.ca/ATMOS/SMOG/
Météo-Média > meteomedia.com/airquality/canairquality_fr/

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