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  • Source: Lydiane autour du monde

Lydiane autour du monde : cartes postales de Bolivie 2/3

En 2014, Lydiane St-Onge, Québécoise de 27 ans, a lâché son travail pour voyager et faire le tour du monde. Après l’Asie, la native de Trois-Rivières a mis sur le cap sur l’Amérique du Sud. Elle nous a envoyé plusieurs cartes postales de son périple en Bolivie. Voici la deuxième série…

icebreaker

La route de la mort en vélo de montagne
 
« C’est la route la plus dangereuse au monde où 200 à 300 personnes se tuent chaque année. Un chemin à deux sens, de 2 et 4 mètres de large, utilisé autrefois pour relier la région agricole et tropicale des Yungas à La Paz. Elle est encore en fonction, mais elle est en très mauvaise condition, avec beaucoup de trous, de roches et peu de garde-fou pour sécuriser le passage, surtout au-dessus des précipices qui peuvent aller jusqu’à 400 m de profondeur... La moindre erreur de pilotage en voiture t’envoie dans le ravin… En descendant, j’ai pu voir des centaines de croix. Cela te rappelle constamment le danger. Il n’y a pas beaucoup de place à l’erreur, même en vélo.
 
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Malgré le risque, le tourisme s’y est développé, avec des agences de voyages qui proposent des descentes en vélo de montagne, de 3 000 mètres de dénivelé. C’est énorme!
 
Les paysages sont à couper le souffle. On passe de la neige et peu de végétation à une flore tropicale. 
 
Cela faisait longtemps que je voulais la faire. J’aime les sports extrêmes et me frotter au danger. J’ai essayé de pousser un peu dans les courbes pour avoir une dose d’adrénaline, sentir le danger, tout en gardant le contrôle.
 
C’est une activité assez extrême. Je ne la conseillerais pas aux débutants. J’avais un peu d’expérience. Cela demeure une route dangereuse, et on doit rester prudent. Mon guide m’a confirmé que 90 % des accidents et des décès auraient pu être évités. C’est souvent dû à un cycliste trop confiant ou qui a freiné uniquement avec l’avant et qui est passé par-dessus son vélo. Il faut aussi s’assurer de faire appel à une bonne compagnie avec des vélos en bon état. »
 
Crédit: Lydiane autour du monde
 
Le festival Gran Poder
 
Crédit: Lydiane autour du monde
 
« C’est le plus gros festival de La Paz, une fois par an, fin mai. Tous les indigènes aymaras, regroupés en fraternités et habillés de la même façon, se rassemblent et dansent toute la journée, de 8 heures du matin à 2 heures du matin, le lendemain. C’est une immense fête, pour honorer le Grand Poder, le grand pouvoir… et une bonne excuse pour boire et s’amuser!
 
C’est également l’occasion de montrer toute l’étendue de sa richesse. Les femmes qui dansent portent des costumes d’environ 1 000 dollars. Sans compter les bijoux. D’où la présence de gardes du corps qui assurent la sécurité. C’est très encadré. Chaque fraternité a ses costumes et ses couleurs propres.
 
Grâce à une amie bolivienne, j’ai pu participer au défilé, danser avec une fraternité. Les touristes y sont rares. Quand je dansais, tout le monde me pointait du doigt. Cela émerveillait les spectateurs. Ce fut une expérience unique ! »
 
 
L’escalade à Aranjuez
 
Crédit: Lydiane autour du monde
 
« Je suis une grande amateure d’escalade. Je voyage avec mon propre équipement. La Paz est une ville ceinturée par plusieurs montagnes. En faisant des recherches, j’ai trouvé ce super spot d’escalade, gratuit, à une trentaine de minutes de La Paz, avec beaucoup de voies à grimper et une vue de malade. Ce fut une super journée. J’en aurais fait tous les jours! Je serais restée à La Paz, juste pour ça. 
 
Ceux qui sont d’un niveau intermédiaire à avancé vont triper. Je conseille quand même d’y aller avec un guide la première fois, juste pour bien découvrir le site. Mais après, tu peux être autonome. Il faut juste penser à avoir son équipement. »

Encore plus
Suivez ses aventures dans l'émission Lydiane autour du monde, mercredi 20 h, en rappel samedi 10 h sur Évasion. Plus de détails sur evasion.tv

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