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  • Camp de base de l'Aconcagua © Shutterstock

Décès d’un Québécois sur l’Aconcagua

Un Québécois de 51 ans, Sylvain Chaput, a perdu la vie sur l’Aconcagua, jeudi le 25 janvier. Selon ce que l’on sait, M. Chaput aurait éprouvé des douleurs abdominales en se réveillant vers 5 h du matin au camp Nido de los Condores (6000 m), après avoir atteint le sommet de 6962 mètres, la veille. 

Il serait ensuite redescendu de lui-même, accompagné d’un guide, jusqu’à 5500 mètres, où un hélicoptère de secours l’attendait. Conscient lorsqu’il est monté à bord, il est décédé lors du vol de quelques minutes, a-t-on pu constater après l’atterrissage au camp de base Plaza de Mulas.

M. Chaput, un amateur de X trails habitué aux sommets élevés – il avait déjà gravi le Kilimandjaro – prenait part à un groupe du voyagiste québécois Karavaniers. Celui-ci était mené par deux guides expérimentés, qui avaient gravi à une douzaine de reprises le célèbre sommet andin. L’expédition comptait également comme client un médecin qui avait suivi une formation spécialisée en haute altitude. 

« Je suis sous le choc : Sylvain Chaput était l’un de nos clients réguliers, il a pris part à plusieurs voyages avec nous », explique Richard Remy, fondateur et directeur de Karavaniers.
 
Selon ce dernier, rien ne laisse croire que le Québécois a succombé au mal aigu des montagnes, puisque tous les symptômes (saturation, pulsation, maux de tête, etc.) de cette affection étaient absents chez lui, avant d’atteindre le sommet ainsi que le matin de son décès, tout comme c’était le cas des autres membres du groupe. 

« Ça a toutes les apparences d’un anévrisme de l’aorte, qui affecte parfois les marathoniens, ou d’un infarctus du myocarde, d’après un médecin habitué à ce genre d’expédition, et que j’ai contacté à Montréal », explique celui qui œuvre aussi à titre de guide de haute montagne depuis plusieurs décennies.
 
Richard Rémy déplore du reste que la nouvelle du décès de M. Chaput ait rapidement circulé sur les réseaux sociaux, vendredi matin. Quelques membres de la famille avaient été prévenus la veille, mais ce n’était pas le cas de tous ses proches. « Plusieurs ont appris la triste nouvelle sur Facebook… »

Plus de détails à suivre.

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