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  • Source: Myriam Caron

Surf : film thérapeutique

Après avoir appris à faire du surf dans le Sud, Myriam Caron a poursuivi son apprentissage sur les vagues de la Côte-Nord. Une passion qui, malgré une tumeur au cerveau, allait la mener à réaliser le film Surf Boréal qui a récemment reçu les honneurs du meilleur film canadien au Canada International Film Festival de Vancouver.

Pourquoi avoir fait un film sur le surf au Québec?

À mon retour d’Australie, j’ai commencé à surfer à Sept-Îles. Au départ, je n’avais pas vu le potentiel du sujet. C’est comme quand on est collé à un arbre : on ne voit pas la forêt. C’est en filmant un reportage, pour l’émission Kilomètre Zéro, que j’ai vu la beauté des images. Une fois sur la table de montage, j’y ai cru et le film s’est imposé. Finalement, c’est une aventure qui a duré quatre ans!

Est-ce que la Côte-Nord est vraiment un lieu de prédilection pour le surf?

On peut faire du surf à l’année sur la Côte-Nord, mais on retrouve les plus grosses vagues au printemps et à l’automne après les tempêtes. Il peut y avoir des vagues jusqu’à douze pieds de haut, mais c’est plus souvent entre trois et quatre pieds. La communauté de surfeurs s’accroit tous les jours. Depuis 2010, on est une dizaine de surfeurs qui vont régulièrement à l’eau.

Comment votre destin se compare-t-il à celui des baleines?

Épilogue

La tumeur de Myriam a aujourd’hui diminué de moitié. À 39 ans, elle profite de la vie pour faire du yoga, surfer (elle a recommencé l’automne dernier), créer et vivre. Elle planche à présent sur la rédaction de trois romans et sur deux scénarios de film. Pour financer le rayonnement du film dans les festivals, l’entreprise de vêtements Message Factory remet 10 $ à Myriam pour chaque t-shirt Surf Boréal vendu.

 
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