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  • Crédit: Tomas Picka, Shutterstock

Andréanne Pichette : « le Vélirium est une fête du vélo de montagne »

Membre de l’équipe canadienne de vélo de montagne, la Québécoise Andréanne Pichette s’élancera sur l’épreuve de coupe du monde de cross-country au Mont-Sainte-Anne, la première fois dans la catégorie Elite. Si elle courre à domicile, elle ne veut pas se mettre inutilement la pression et préfère retenir l’esprit positif de l’événement festif, poussée par les encouragements de la famille, des amis et des spectateurs. Entrevue.

Qu’est-ce que représente pour vous le Vélirium ?

J’y ai vécu plusieurs rôles, d’abord comme simple spectatrice à 6 ans. Enfant, j’y ai couru mes premières compétitions. Plus âgée, j’ai pu participer aux différentes catégories de la coupe du monde de vélo de montagne et finir à la cinquième place en 2012 dans celle « moins de 23 ans » (U23).
Je me souviens de la victoire de Marie-Hélène Prémont, sa première au Mont-Sainte-Anne. Je ne me rappelle plus de l’année (ndr : en 2004), mais c’est un moment qui a compté dans ma carrière de cycliste professionnelle.

Crédit: Francine NoëlQuelle est votre ambition pour cette manche de la coupe du monde ?

Honnêtement, je n’ai pas vraiment d’objectif précis. Cette saison est pour moi une année de transition. En 2012, je courais dans la catégorie U23. 2013 est ma première saison dans l’élite. Le but est surtout de prendre du plaisir devant mon public. Je suis en bonne forme. Le parcours du Mont-Sainte-Anne me plait. On verra ce qu’il se passe.

Courir à domicile, est-ce que cela vous met plus de pression ?

Quand on coure au Québec, on peut facilement embarquer dans la chaîne médiatique et se mettre trop de pression. J’essaye de ne pas me laisser atteindre par cela. Je veux prendre le positif de la situation plus que le négatif : rouler devant la famille et les amis, les encouragements des spectateurs qui vous reconnaissent. Cela me donne un surplus d’énergie qui peut parfois manquer dans d’autres compétitions. Voir toute cette foule me pousse à me dépasser.

Allez-vous en profiter pour faire une pause dans votre saison et vous amuser un peu durant cette fin de semaine ?

En général, ce n’est pas évident car la saison continue avec d’autres épreuves à disputer. Mais, Vélirium est une fête du vélo du montagne. C’est sûr que je vais y participer, en célébrant, mais de manière responsable, car il faut aussi penser à la suite de la saison.

Comment jugez-vous le niveau du vélo de montagne québécois par rapport à l'international ?

Le niveau cycliste québécois est en pleine effervescence. La génération qui me suit est très prometteuse ! Au niveau international c'est certain que c'est un sport qui a été intégré dans notre culture que très récemment. Au contraire de certains pays européens. Par exemple, le cyclisme en France pourrait être comparé au hockey, ici au Canada. Je crois que c'est un sport que devient de plus en plus populaire et qui prend de plus en plus sa place. Le travail des fédérations est bon, surtout au Québec. Je dirais que nous sommes particulièrement gâté à ce niveau !

Encore plus
Le blogue d’Andréanne Pichette : apichette.blogspot.ca
Le site internet du Vélirium : velirium.com


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