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L’inactivité encourage l’inactivité

Des chercheurs de l’Université de Leeds, au Royaume-Uni, viennent de découvrir qu’une réduction de la pratique d’activités physiques engendre une désactivation de la Piezo1. Cette petite protéine joue un rôle important dans le développement des vaisseaux sanguins, et particulièrement dans la vascularisation musculaire.

Lorsque la Piezo1 perd en vivacité, on observe une diminution de la densité des capillaires, ces petits vaisseaux chargés de distribuer le sang (et l’oxygène) aux muscles, rendant ainsi les efforts physiques plus difficiles.

Fait intéressant : lors de l’étude, on n’a pas noté de diminution dans le désir de faire de l’exercice, et la fréquence et la durée des séances d’exercice volontaires sont demeurées les mêmes. C’est plutôt l’intensité des efforts qui a chuté chez les sujets dont l’activité de la Piezo1 a été substantiellement réduite. Bien que ces observations aient été notées sur nos lointaines cousines les souris, les Piezo1 sont également présentes chez les humains, suggérant des conclusions comparables.

Cela explique en partie, d’un point de vue biologique, pourquoi faire de l’exercice devient plus difficile à mesure qu’on est moins actif. Et si on se fie à l’Organisation mondiale de la Santé, qui affirme que l’inactivité physique est le quatrième facteur de risque de mort prématurée dans le monde, on peut déduire qu’il y a des milliards de milliards de Piezo1 qui bénéficieraient d’un peu plus d’action.


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