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  • Crédit: Christian Levesque Medias

La vie active de Mariloup Wolfe

Mariloup Wolfe a toujours été une fille de ville. Élevée sur le Plateau Mont-Royal, tout près du parc Lafontaine, elle menait une vraie vie de citadine. C’était avant de rencontrer Guillaume Lemay-Thivierge, son amoureux des onze dernières années et un comédien mordu de sports et de plein air. « Mon chum vient des Laurentides. Pour lui, il n’était pas question de déménager en ville. Moi, je n’aurais jamais, jamais, pensé déménager en campagne, confie-t-elle. Un jour, je me suis rendue à Sainte-Anne-des-Lacs et je me suis dit que si je devais faire le grand saut, ce serait là, sur le bord d’un lac, dans cette ambiance champêtre. »

En fouinant sur les sites d’immobilier, la comédienne déniche la maison dont le couple est maintenant propriétaire. « Nous l’avons visitée, j’en suis tombée amoureuse. Nous l’avons achetée et je suis devenue une fille de la campagne! J’aime le silence, la campagne, le plein air, les activités, j’aime la noirceur et j’aime me créer une petite famille à la campagne. Je suis quelqu’un d’indépendant, alors comme mon travail me comble socialement, j’aime me reculer et me retrouver dans ma bulle familiale. Mais j’ai toujours l’effervescence de la ville au fond de moi. Je suis toujours un peu déchirée », explique celle qui incarne Agathe, une gardienne de sécurité dans la populaire télésérie Unité 9. « Bizarrement, lorsque j’habitais Montréal, j’étais plus active. Je n’avais pas de voiture alors je me déplaçais tous les jours à vélo ou à pied. Aujourd’hui, je dois décider de faire une activité pour que c’en soit une. Pouvoir faire du vélo chaque jour pour me déplacer, ça me manque. »
 
L’amour et le sport
« À la base, j’étais une fille zéro sportive. Au primaire, je détestais les cours d’éducation physique, je trouvais toutes sortes d’excuses pour ne pas y participer. » Lorsqu’elle était plus jeune, les activités étaient donc familiales. « Je faisais du ski alpin avec mon père. Il louait un condo au mont Tremblant une semaine par année et nous y allions aussi quelques fins de semaine. » Son enfance et son adolescence furent ainsi partagées entre le ski et les voyages : « Je voyage depuis que je suis toute petite », explique la jeune femme qui a étudié la production cinématographique à l’Université Concordia. « Nous avons toujours fait des voyages avec sac à dos. Mes parents m’ont fait découvrir la Grèce, le Maroc, la Guadeloupe, le Mexique, la côte est des États-Unis… en marchant! » 
 
« C’est Guillaume qui m’a initiée aux sports comme le ski de fond. J’adore le ski de fond!, dit-elle en souriant. On met nos skis directement derrière la maison et on skie dans la forêt, dans les montagnes. » Mais être en couple avec un passionné de parachutisme et de sports extrêmes n’implique pas que Mariloup suit son homme dans toutes ses folies : « Je ne suis pas une fille de sports extrêmes. J’ai sauté en parachute cinq fois en tandem et il m’a fait faire du saut à l’élastique en Thaïlande, mais j’ai détesté ça, j’ai eu trop peur! » 
 
L’entrainement et la mise en forme sont venus avec la trentaine. « Je ne m’étais jamais entrainée. Pour moi, juste l’idée de me rendre au gym, c’était lourd. » En préparation à un tournage de film où il devait être particulièrement en forme, son conjoint engage un entraineur privé. Mariloup décide alors que pour ses trente ans, elle se mettrait en forme : « C’est le plus beau cadeau que je pouvais me faire! Je me suis fait un budget et un horaire. J’ai commencé par deux, trois puis quatre fois par semaine avec une entraineuse, à la maison. Ça m’a fait un bien immense. Je n’ai jamais eu autant d’énergie! » Entre les salutations au soleil, les étirements, la méditation et l’entrainement, cette entraineuse est devenue une amie qui allait se transformer en une partenaire de travail idéale. C’est en s’associant avec elle que Mariloup, qui avait toujours eu d’autres ambitions que d’être « uniquement comédienne », a l’opportunité de mettre à profit ses habiletés de leadership : « L’activité physique est devenue de plus en plus importante dans ma vie, à un point tel que j’ai décidé de devenir copropriétaire du Énergie Cardio de Blainville. C’était une superbe occasion, alors j’ai décidé d’embarquer dans l’aventure. »  
 
« Je retire tellement de bienfaits en faisant du sport et de l’activité physique. Beaucoup plus que ce que je ne l’aurais imaginé. C’est une découverte, le fait de réaliser qu’il n’est jamais trop tard pour bouger. Depuis que je suis active, je suis beaucoup plus concentrée, j’ai plus d’énergie, je suis plus productive dans ma journée et je suis beaucoup plus souriante. »
 
Par contre, elle ne s’en cache pas, après avoir diminué l’entrainement à la suite de ses deux grossesses, il lui est difficile de s’y remettre : « Mais je sais que j’en ai besoin pour vivre une vie plus épanouie. » À 35 ans, elle affirme que son but actuel est de redevenir aussi en forme qu’à ses trente ans. Elle aimerait également se mettre au yoga chaud, mais pour le moment, son horaire ne lui en laisse pas le temps et elle jure croire toujours autant à l’entrainement personnel : « Un coach, c’est ce qui a changé ma vie. Je sais qu’il faut que je m’entraine, même si ce n’est pas toujours facile. Mais chaque fois que je sors de l’entrainement, je suis toujours contente. »
 
christianlevesque.comUne famille active
Mariloup Wolfe est active et en couple avec un homme qui ne peut vivre sans bouger. Elle est aussi mère de deux enfants en bas âge (un et deux ans et demi.) Il y a donc beaucoup d’action dans leur maison de Sainte-Anne-des-Lacs : « En hiver, nous aimons faire du ski de fond avec les enfants. Ils sont assis dans des traineaux que nous accrochons à nous avec des harnais. Nous allons au centre de ski de fond le Gai-Luron et au parc régional de Val-David-Val Morin (Far Hills), dit-elle. Skier en famille, c’est chouette, c’est calme, c’est paisible. On fait aussi de la raquette, avec les enfants dans les sacs à dos : c’est pratique, facile et on peut partir de derrière notre maison. En été et en automne, on aime gravir des montagnes. Le mont Avila, le mont Saint-Sauveur, le mont Olympia, le mont Habitant : on a qu’à choisir la montagne : elles sont toutes proches! » Évidemment, concilier travail, entrainement, vie de famille, sports et plein air n’est pas chose simple : « L’aide à la maison — la présence d’une supernounou — et un énorme travail d’agenda sont indispensables! » 
 
Mariloup adore aussi la randonnée et a réalisé quelques voyages mémorables : « J’ai fait un trek de dix jours en Turquie avec ma marraine. C’était génial! » Elle a aussi participé au Rally Aïcha des Gazelles dans le désert du Maroc en 2007. « Lors de ces aventures, tu apprends vraiment à te connaitre. Personnellement, je me suis aperçue que je suis quelqu'un qui aime que ça bouge. Des journées répétitives, je trouve ça long et je finis par m’ennuyer, peu importe si le paysage autour est magnifique. Lors du trek en Turquie, nous étions avec un groupe de Français très compétitifs. Ils voulaient aller plus haut, aller plus vite. Nous étions un peu rebelles avec nos allures de backpackers. Personnellement, arrêter ma marche pour fouiner dans les petites boutiques ou prendre un café, j’aime ça aussi. J’ai besoin d’un équilibre. »
 
Alors qu’elle avait 19 ans, elle a passé quatre mois en Angleterre puis deux mois à voyager, sac au dos, à travers l’Italie, l’Espagne, la France et la Grèce. Avec son amoureux, Mariloup a voyagé quatre mois en Asie pour découvrir le Vietnam, le Japon, le Laos, l’Inde et la Thaïlande : « Nous avons fait un trek en Thaïlande, deux au Vietnam et un autre très difficile dans l’Himalaya. Je n’avais jamais expérimenté le mal de l’altitude, mais là-bas, j’ai eu mal aux mâchoires, à la boite crânienne, à la tête, j’ai eu du mal à marcher, ce fut très difficile physiquement », se souvient-elle. Le couple a tout de même atteint le sommet désiré : « Ce sont de beaux défis sportifs que l’on fait ensemble, à notre rythme. Nous formons une bonne équipe, dit-elle les yeux brillants. Je veux voir tous les pays du monde. Nous rêvons aussi d’arrêter pendant un an pour faire le tour du monde avec nos enfants! » 

 

 
Commentaires (2)
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DanielC - 20/03/2013 18:58
Je ne suis pas riche et célèbre mais je me permet un entraînement privé deux fois par moi chez Énergie Cardio à Rosemère et cela fait toute la différence. Nous vous aimons beaucoup Mariloup. Jocelyne Nadon
Robert Loufion - 20/03/2013 15:08
C'est beau la vie des gens riches et célèbres. Tellement accessible à tous et à toutes!