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5 conseils pour vaincre le vertige dès l'enfance

Lors d'une matinée au centre d'escalade ludique Clip 'n Climb de Laval, en compagnie de son neveu et de sa nièce, notre journaliste a tenté de surmonter son vertige, ou tout du moins de ne pas le transmettre aux plus jeunes.


Depuis toujours, je suis une casse-cou et une touche-à-tout. Vélo de montagne, kayak de rivière, ski hors-piste, amenez-moi du défi... tant que je reste au ras du sol! Car dès qu'il est question de porter un harnais et de commencer à grimper, mon souffle se coupe et mes jambes flageolent.

J'ai bien tenté d'éviter le problème (vive l'escalade de bloc!), ma peur m'empêche de pratiquer ou d'avoir du plaisir dans plusieurs activités de plein air (escalade traditionnelle, via ferrata, hébertisme). Mais comment faire pour que les jeunes ne vivent pas les mêmes inquitéudes que moi?


1. Faire de l'escalade un jeu

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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Une chose certaine, quand on pousse la porte du Clip'n Climb, c'est qu'on se croirait partout sauf dans un centre d'escalade. Murs recouverts de cordage militaire, marches colorées en colimaçon, rampe de glissade géante et échelles en tout genre remplissent l'espace du sol au plafond. « Les enfants s'amusent à grimper jusqu'en haut des structures sans même se rendre compte qu'ils font de l'escalade », constate une animatrice du centre.


2. Grimper en toute sécurité

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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« Et pour descendre, on fait comment? » s'interroge Lucie, 11 ans, tout aussi inquiète que sa tante, pourtant deux fois son ainée. « Il suffit de se laisser tomber en arrière dans le vide et le mécanisme de poulie vous retiendra en toute sécurité" tente de nous rassurer l'animatrice. Pas d'assureur humain donc, et une simple démonstration nous montre l'efficacité à toute épreuve du système. « Les enfants sont libres de grimper et de descendre à leur rythme ici, sans forcément être supervisés par un adulte. »


À lire aussi : Surf, grimpe et vol libre pour s'éclater à Laval


3. Créer un bel esprit de compétition

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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« Ok, Tatie, t'es prête? Le premier en haut a gagné ! » me lance au défi Clément, 8 ans, le plus à l'aise de notre gang. On grimpe sur cette paroi l'un face à l'autre, séparés par une vitre transparente. Je prends rapidement de l'avance jusqu'à ce que ce foutu vertige me fasse perdre mes moyens à 5-6 mètres de hauteur, et que je me fasse lamentablement battre par mon neveu qui tape facilement le gong tout en haut de la structure, sans aucun stress. « C'est l'un des jeux préférés des enfants. Ils grimpent souvent plus haut que sur les autres murs car ils sont motivés par une saine compétition », poursuit l'animatrice.


4. Varier les plaisirs en hauteur

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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Alors qu'on s'amuse à grimper dans une tour obscure aux prises fluorescentes, l'attention des enfants est captée par un attroupement devant la glissade géante qui trône au milieu de la salle. Des bouts de chou vêtus d'une combinaison trop grande pour eux se font tirer par les bras l'un après l'autre, jusqu'en haut de la rampe en bois, et décident quand ils le veulent de tout lâcher pour glisser de plusieurs mètres de haut. À voir les sourires après l'expérience, elle a l'air moins traumatisante pour celui qui la vit que pour celui qui y assiste. « Ça n'a rien à voir avec de l'escalade mais c'est parfait pour apprendre à ne pas avoir le vertige. Pas de sensation de vide et un beau dépassement de soi contrôlé. »


5. Évoluer à son rythme

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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Clément aura atteint le haut d'une paroi sur la structure du duel, Lucie sera allée au-delà de sa frayeur sur les marches colorées en colimaçon. Quant à moi, j'aurai grimpé la plupart des murs jusqu'à mi-hauteur avec toujours une frousse incontrôlable au moment de me laisser tomber en arrière pour redescendre. « Chacun son rythme et chacun ses limites, l'important est de repousser sa zone de confort sans vraiment s'en rendre compte, tout en s'amusant », précise l'animatrice. 

Allez, la prochaine fois, on passe à la via ferrata!


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