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5 rivières pour commencer en canot-camping

Plages nombreuses pour y planter sa tente, accès facile, petits rapides, portages faciles et paysages à couper le souffle : tels sont certains critères à considérer dans le choix d’une rivière, pour débuter en canot-camping. Voici cinq suggestions de jolis cours d’eau à découvrir tout en douceur.


 


1. Rivière Portneuf, Côte-Nord

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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Pour entreprendre une aventure de canot-camping en famille sans tracas, la rivière Portneuf, sur la Côte-Nord, est une destination de choix. Avec ses 70 km navigables, où l’on retrouve quelques sections d’eau vive et un rapide R1, elle permet un séjour de deux à cinq jours. En bonus : le service de navette est offert gratuitement grâce à un partenariat avec Innergex, une entreprise hydroélectrique qui exploite un barrage sur la rivière et la municipalité de Portneuf-sur-Mer. 

Avec la route forestière qui longe la rivière, le parcours demeure sécuritaire en tout temps car il est facile de sortir de la rivière si un pépin survient. On trouve aussi de grandes plages aux kilomètres 25 et 39 ainsi que plusieurs autres à eau basse. 

Pour les sites de mises à l’eau ou de sortie, il faut miser sur les kilomètres 25, 39, 54 et 60. Enfin, pour allonger la descente et faire quelques rapides plus corsés, il est possible de commencer la descente au kilomètre 90. 


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2. Rivière Restigouche, Gaspésie et Nouveau-Brunswick

Envie de vivre une aventure de canot-camping au pays des saumons? Mettez le cap sur la rivière Restigouche, qui coule dans la ravissante vallée du même nom, bordée de forêts mixtes. En plein cœur des Appalaches, elle forme une rivière de choix pour observer les orignaux, les chevreuils, les aigles à tête blanche et même les saumons; l’eau est si limpide qu’on peut apercevoir ceux-ci sous le canot. Sur place, il est d’ailleurs possible de s’adonner à la plongée en apnée pour mieux les observer. 

La Restigouche offre un potentiel de descente de 90 km, avec un peu d’eau vive, des R1 ainsi que des R2 et R3 qui sont facilement évitables. Pour un défi encore plus grand, on peut commencer l’expédition sur l’un des confluents de la Restigouche, comme la rivière Kedgwick, qu’on peut descendre sur 60 km de plus. De la jonction de la rivière Kedgwick jusqu'à Tide Head, on compte en tout 114 km canotables.


3. Rivière Noire, Outaouais

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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Ce cours d’eau a tout ce qu’il faut pour séduire les canoteurs avec ses plages, son eau limpide, la beauté du paysage et ses portages faciles. Avec 255 km navigables, on peut canoter jusqu’à 12 jours sur cette rivière, mais différentes options plus courtes sont aussi disponibles.

Aucun village ne la jalonne avant son embouchure, et elle demeure essentiellement à l’état sauvage, avec de nombreux rapides. Il faut bien se renseigner sur les différentes sections, car on retrouve de gros seuils, des chutes et des rapides R4 – qui feront cependant le bonheur des amateurs de descentes extrêmes.


4. Rivière Saint-Maurice, Mauricie

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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Longeant la route 155, la rivière Saint-Maurice est l’une des rivières les plus accessibles et sécuritaires pour s’initier au canot-camping, au Québec. Avec une mise à l’eau à La Tuque, il est possible de la descendre sur 105 km jusqu’à Grandes-Piles, et ce sans danger. Il n’y a que quelques sections où l’on retrouve un peu d’eau vive. 

Pour poser sa tente, la rivière est ponctuée de bancs de sable, surtout sur des îles. Plusieurs plages disparaissent lorsque l’eau est élevée, mais celles-ci sont signalées (EB, pour Eau Basse) sur les cartes. La facilité d’accès et l’absence de rapides font aussi de cette rivière une destination idéale pour un séjour en SUP-camping. Étant donné que le courant est très rapide, il est facile de parcourir de très grandes distances à chaque jour. 


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5. Petite rivière Péribonka, Lac-Saint-Jean 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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Située au nord du lac Saint-Jean, la petite rivière Péribonka constitue une autre bonne option pour s’initier au canot-camping. Du kilomètre 84 au kilomètre 42, on y trouve plusieurs sections d’eau vive et de rapides R1. Sur le parcours, deux rapides R2 peuvent aussi être évités, suivant le niveau d’expérience des canoteurs. 

Cette petite rivière étroite, qui coule dans un environnement sauvage, permet enfin de découvrir une vallée de forêt mixte pour une sortie de deux à trois jours. 


À savoir : les classes de rapides

Avant de se lancer dans un rapide, il est bon de comprendre quels sont les risques encourus selon son niveau de difficulté. 

À la base, on parle d’eau vive lorsqu’on note la présence de petits clapotis sans danger, à la surface de l’eau. 

Ensuite, on retrouve les rapides de classes R1 à R5. Les débutants devraient se contenter d’eau vive et de R1, alors que les canoteurs intermédiaires peuvent se risquer à essayer les R2, où se trouvent quelques obstacles faciles à éviter. 

Enfin, les rapides de classe 3 (R3) sont assurément réservés aux canoteurs expérimentés, alors que les rapides R4 et R5 (voire parfois R6)
sont à éviter. Si de tels rapides sont indiqués sur une carte, il existe généralement un portage pour les contourner.


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