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  • Parc national du Fjord-du-Saguenay © Sépaq, Marc Loiselle

25 expériences d’hiver à vivre une fois dans sa vie au Québec

Si vous croyez encore que l'hiver est une saison terne, allez jeter un coup d'œil sur notre liste d'expériences qui méritent toutes d'être vécues pour vivre à fond l'un ou l'autre des aspects de l'hiver québécois. Vous y trouverez forcément votre bonheur!


1. Ski de fond le long du Saint-Laurent (Charlevoix)

Manifestement l’un des plus beaux événements de ski de fond au Québec, la Virée Nordique s’adresse à tous les skieurs qui souhaitent s’en prendre plein les mirettes en longeant le Saint-Laurent glacé.

Au départ de Baie-Saint-Paul ou de Saint-Joseph-de-la-Rive, ce marathon de ski spectaculaire de 30 ou 42 km emprunte la voie de chemin de fer du train de Charlevoix.

Le parcours ne présente donc aucun dénivelé et offre des paysages magiques, en grande partie inaccessibles en dehors de l’événement, en bordure du fleuve pris dans la glace.

Prochain rendez-vous les 16 au 18 février 2024, à marquer dans votre agenda sans tarder !


2. Raquette et refuge dans la réserve de ciel étoilé (Cantons-de-l’Est)

La nuit, l’hiver, les étoiles miroitent dans le ciel comme mille feux et semblent se cristalliser sous le froid, surtout quand il est polaire.

Pour les admirer pleinement, la réserve internationale de ciel étoilé du parc national du Mont-Mégantic demeure sans conteste le meilleur endroit pour observer le firmament, hiver comme été.

Pour ce faire, rien de mieux qu’une randonnée de ski nordique ou de raquette qui se termine par une nuit en refuge sur les hauteurs du parc.

Une fois la nuit tombée, sortez bien couvert et allongez-vous sur des couvertures pour observer les constellations comme Orion, la plus distinctive en période hivernale.


3. Ski hors-piste dans les Chic-Chocs (Gaspésie)

Terre promise du ski hors-piste au Québec, la Gaspésie devrait faire de nouveaux adeptes encore cet hiver, surtout en cette année où on risque de peu skier ou de s’en passer en Europe ou aux États-Unis.

Il faut dire que la Gaspésie demeure pratiquement la seule destination québécoise qui combine altitude, dénivelé skiable, enneigement exceptionnel et aménagements sécuritaires pour le ski hors-piste, sans parler de ses paysages époustouflants et sauvages.

Au-delà de Murdochville et des montagnes de la réserve faunique des Chic-Chocs (les monts Albert, Hog’s Back et Lyall ainsi que le Champ de Mars), d’autres sites méritent d’être explorés, comme le mont Pésaq, près de Gaspé; Maria, près de la Baie-des-Chaleurs; ou la Vallée Taconique, en Haute-Gaspésie.

À (re)découvrir cet hiver!


À lire aussiMurdochville : le paradis du ski hors-piste au Québec


4. Luge panoramique au Massif (Charlevoix)

Pour ceux qui ne sont pas trop adeptes de ski alpin ou qui veulent simplement varier les plaisirs actifs l’hiver, une descente en luge est la meilleure façon de profiter des paysages éblouissants du Massif de Charlevoix sans chausser des skis.

Sur une piste de 7,5 km consacrée à cette activité peu pratiquée au Québec, on dévale la pente assis sur sa luge en contrôlant aisément vitesse et direction.

Au ras du sol, les sensations de glisse sont sensationnelles et les points de vue sur le fleuve prennent encore plus d’ampleur.

En prime, une pause chocolat chaud à mi-montagne permet de se réchauffer et d’apprécier de plus belle le reste de la virée.


5. Les Fantômes des monts Valin (Saguenay—Lac-Saint-Jean)

C’est probablement le plus près qu’il est possible d’entrer à l’intérieur d’une boule de neige décorative, de plonger en vrai dans le plus enchanteur des décors hivernaux.

L’hiver, dans le parc national des Monts-Valin, les petits conifères résistent miraculeusement à l’énorme charge de neige qui les rend fantasmagoriques, dans la vallée des Fantômes.

En raquettes ou en skis nordiques, on s’émerveille de l’ambiance feutrée et magique qui a fait la réputation de ce sentier de 3 km, qui culmine à 984 mètres d’altitude au sommet du pic Dubuc, et qui donne droit à de splendides panoramas sur la région du Saguenay.


6. L’Auberge de montagne des Chic-Chocs (Gaspésie)

Imaginez le plus confortable hôtel qui soit, planté à 615 mètres d’altitude, au milieu d’un terrain de jeu varié pour tous les sports de montagne. Unique en son genre dans l’est du Canada, l’Auberge de montagne des Chic-Chocs offre une expérience tout aussi exclusive que dépaysante.

Entre la lecture près du foyer, la détente au spa ou au sauna, l’observation de la faune ou les escapades guidées en raquettes et en skis, les choix sont difficiles durant la retraite de quelques jours au cœur de la nature grandiose des montagnes gaspésiennes.

Avec seulement 18 chambres disponibles, l’auberge propose une expérience tout inclus exceptionnelle, avec équipement, guides et chefs compris.


7. Escalade de glace à la chute Montmorency (Québec)

Site hivernal emblématique de la ville de Québec, la chute Montmorency se laisse défier par les courageux qui osent s’y attaquer piolets aux mains et crampons aux pieds.

Haute de 83 mètres, la vertigineuse cascade de glace attire les sportifs de tous les niveaux depuis des décennies. À commencer par le montagnard local François-Guy Thivierge, qui y a initié un nombre incalculable de courageux avec l’école AventureX – Roc Gyms.

Le vrombissement de la chute dans les oreilles, les pieds dans le vide au bout d’une corde et les papillons dans l’estomac, il reste à prendre un moment pour savourer la vue sur l’île d’Orléans et sur le Saint-Laurent à l’horizon.


8. La Traversée de la Gaspésie en ski de fond (Gaspésie)


9. Longue rando de raquette sur le sentier des Caps (Charlevoix)

C’est l’un des plus beaux sentiers de longue randonnée du Québec, toutes saisons confondues, avec des points de vue panoramiques époustouflants sur le Saint-Laurent.

En hiver, on le parcourt entre Saint-Tite-des-Caps et Petite-Rivière-Saint-François dans un sens comme dans l’autre. En quatre jours, on en prend plein la vue, entre fleuve et montagnes, le long des 75 km de sentiers jalonnés de conifères enneigés.

Chacun des neuf refuges rustiques du circuit est à 10 km maximum du suivant, ce qui donne l’assurance de vivre l’expérience à son rythme, selon son niveau de pratique et les conditions d’enneigement.


10. Canyonisme de glace à la chute Jean-Larose (Québec)


© Canyoning Québec

On vient de très loin pour pratiquer cette activité accessible à (presque) tout le monde et qui révèle des paysages réellement grandioses.

Après une petite marche d’approche, on se familiarise avec la technique du rappel, crampons aux pieds, avant de commencer la descente de plusieurs cascades de glace, dont certaines sont de véritables œuvres d’art naturelles.

La dernière, d’une hauteur de 40 m, est en soi une expérience ultime. Le tout se fait dans un silence feutré quasi religieux.


11. Kayak de mer hivernal à Cap-à-l’Aigle (Charlevoix)

C’est tout un privilège de pagayer sur le fleuve, dans l’un des plus majestueux paysages du Québec.

En hiver, les contrastes s’intensifient, ce qui rend l’expérience encore plus magique : au loin, les montagnes se découpent dans la pureté du ciel tandis que les glaces scintillent sur la surface bleue du Saint-Laurent.

Le long de la côte ciselée de cascades, on fait glisser le kayak lentement entre les glaces flottantes où il n’est pas rare d’apercevoir la tête d’un phoque curieux.


12. La totale au parc national des Pingualuit (Nunavik)

Peu de gens ont la chance d’explorer le territoire fabuleux du Nunavik, notamment ses parcs nationaux, qui offrent de vivre des expériences guidées inoubliables.

Celui des Pingualuit propose un forfait multiactivités de neuf jours pour tout voir : son étonnant cratère circulaire, son infinie toundra arctique et ses communautés inuites fascinantes.

Le tout se fait en ski de randonnée, en raquette alpine, en paraski et en traîneau à chien, avec hébergement en camp rustique (et confortable). Aurores boréales grandioses en prime.


13. Raquette et refuge dans le fjord (Saguenay—Lac-Saint-Jean)


© Sépaq, Marc Loiselle

La boucle du sentier Les Caps (27 km), dans le secteur de la baie Éternité, doit être entreprise par les randonneurs sérieux, mais que de récompenses en chemin!

En trois jours, on contemple le fjord sous toutes ses coutures, on longe les méandres de la rivière Éternité et on assiste, bouche bée, au travail millénaire des glaciers sur les murailles.

La nuit, on prolonge l’expérience immersive en refuge rustique dans une ambiance pleine de sérénité.


14. Canoter de glace en glace (Québec)

© Page Facebook de Canot à glace expérience

Il faut tenter cette activité traditionnelle, héritée des Premières Nations, au moins une fois dans sa vie, ne serait-ce que pour contempler Québec depuis le fleuve où des glaces dérivantes créent un paysage époustouflant!

À cheval sur le canot en fibre de verre, on adopte la technique dite « trottinette » pour amener l’embarcation sur la banquise mouvante du fleuve.

Là, on laisse le bateau dériver et on en profite pour déguster chocolat chaud et viennoiseries, avant de revenir dans le sens du courant à son point de départ. L’une des plus belles manières de sentir l’hiver québécois.


15. Sur les traces de Jackrabbit Johannsen (Laurentides)

Dans les années 1920 et 1930, Jackrabbit Johannsen et bien d’autres défricheurs oubliés ont tracé, dans les Laurentides, des pistes de ski qui, à la Belle Époque, reliaient à peu près tous les villages des Pays d’en Haut en passant par la forêt.

Grâce à eux, un peu partout dans cette région, on peut encore partir à l’aventure dans des sentiers d’arrière-pays qui sont comme des passages secrets aux noms évocateurs : Maple Leaf, Gillespie, Fleur de Lys, Johannsen…

Bien sûr, ce patrimoine skiable en a pris pour son rhume au fil du temps et des projets de lotissement, mais on peut encore vivre l’expérience du ski de village en village en parcourant des pistes comme la Gillespie, qui relie Val-Morin à Sainte-Agathe, en restant à l’écart de la civilisation.


16. Ski de haute route dans l’arrière-pays (Saguenay—Lac-Saint-Jean)

La station du Mont-Édouard est un trésor (de moins en moins) caché du ski de randonnée en montagne, ou ski de haute route, avec un secteur hors-piste des plus épatants. L’arrière-pays skiable (et bien poudré!) compte huit secteurs avec plusieurs niveaux de difficulté.

À chaque secteur son sommet. On y trouve aussi quatre refuges pour qu’on puisse s’y réchauffer et y prendre une collation, auxquels on accède au terme d’une succession de montées, avec peaux d’ascension, avant d’y dévaler les pentes en terrain vierge.

Il est même possible de louer ces refuges rustiques (avec cuisinette et toilette) qui peuvent abriter jusqu’à six personnes pour la nuit. Une expérience unique à vivre en autonomie, ou avec guide ou transport de bagages.


17. Raquette entre terre et mer au Bic (Bas-Saint-Laurent)


© Sépaq, Mathieu Dupuis

Le parc national du Bic est unique en son genre. Une partie du Québec – fleuve, terre, îles, pics… – semble s’y être condensé en un même espace, magnifié par la morsure de l’hiver. Il s’y dégage un fort sentiment de calme et de quiétude : là-bas, le temps ralentit.

Au bord du fleuve, les vagues viennent mourir sur la plage, recouverte de glace, et sur les dantesques falaises côtières du cap à l’Orignal, balayées par le vent et la marée. Dépaysement garanti!

Les parcours de 30 km consacrés à la raquette s’adressent principalement aux familles, avec une majorité de sentiers balisés très accessibles.

Pour qui veut pousser la machine un peu plus loin, il y a de quoi faire un brin de dénivelé avec la Scoggan-Pinède (5,4 km), qui offre comme récompense un point de vue imprenable sur le parc et l’estuaire.


18. Via ferrata hiverbale avec vue sur le fleuve (Charlevoix)


© Antoine Stab

Activité (de plus en plus) populaire en été, la via ferrata se pratique aussi en hiver. C’est le cas dans Charlevoix, région montagneuse par excellence, au Fairmont Le Manoir Richelieu.

Ce centre de villégiature historique est un terrain de jeu parfait pour la pratique de ce sport, avec une superbe paroi rocheuse et une vue époustouflante et aérienne sur le fleuve Saint-Laurent.

Aménagé et opéré par l’entreprise Projet Vertical, le parcours est long d’environ 500 mètres et peut se diviser en trois parties : cela commence comme de l’hébertisme avec des plateformes dans les arbres, des ponts de singe et même une tyrolienne.

 


19. La Vallée des glaces en fatbike (Charlevoix)


© Sépaq, Mikael Rondeau

Rouler au cœur d’un impressionnant canyon gelé, encaissé au creux de montagnes de 800 mètres ornées de grandioses chutes de glace, ça ne peut que frapper l’imaginaire.

C’est justement le spectacle grisant auquel on a droit en moulinant en fatbike dans la Vallée des glaces, au parc national des Hautes-Gorges-de-la-Rivière-Malbaie.

Accessible à tous les niveaux, sans grand dénivelé, ce parcours sensationnel de 7 km donne l’impression de traverser une lointaine contrée boréale dans une franche nature format panoramique.

À mi-chemin, à la pointe aux Inukshuks, on a même droit à un point de vue privilégié sur la Pomme d’Or, cette légendaire paroi d’escalade de glace que seuls les grimpeurs de haut niveau osent défier.


20. Traverser les îles en paraski (Îles-de-la-Madeleine)

Heureux mariage entre le ski alpin et le cerf-volant, le ski cerf-volant (ou paraski) permet de glisser sur des étendues neigeuses – voire glacées – aussi longtemps que le vent souffle et qu’il gonfle la voile de traction, judicieusement fixée à un harnais qu’on porte à sa taille.

Aux Îles-de-la-Madeleine, il est non seulement possible de s’adonner à cette activité aérotractée sur les lagunes gelées (là même où les adeptes de kitesurf s’épivardent durant l’été), mais encore peut-on ainsi franchir toutes les îles de l’archipel qui sont reliées entre elles, ou presque.

Une équipée d’autant plus spectaculaire qu’elle s’effectue dans un proche rayon de la mer, des falaises de grès rouge empanachées de neige et des dunes qui émergent parfois du couvert neigeux.


21. Du patin perdu en forêt (Mauricie)

C’est sans doute la plus belle destination au Québec pour patiner sur un sentier glacé en milieu forestier.

Ici, quelque 15 km se déploient dans une forêt de pins et permettent d’exercer sa technique de glisse, de jour comme de soir, entre Trois-Rivières et Shawinigan, le tout dans une ambiance magique sur une surface glacée dont la qualité est toujours garantie.

Une merveilleuse façon de savourer les joies de l’hiver en forêt et… en famille.


22. Fatbike sur la banquise (Gaspésie)


© Roger St-Laurent

Sur la plage de Coin-du-Banc, l’une des plus belles de la pointe gaspésienne, le fatbike sur la banquise qui recouvre le sable est assez unique, merci.

On roule entre la mer et la glace sur un tapis de neige et de galets, sans aucun dénivelé, mais avec une navigation plutôt technique, pour pouvoir franchir les trous d’eau et éviter que les vagues ne lèchent trop les pneus surdimensionnés.

Le décor glacé et la quiétude des lieux en hiver nous transportent dans une atmosphère quasi mystique.


23. Construire son propre igloo… et y passer la nuit (Nunavik)


24. Mille et une choses à faire à la Vallée Bras-du-Nord (Québec)

Les pleinairistes chevronnés connaissent bien ce territoire exceptionnel de la région de Portneuf, géré par une dynamique coopérative.

Dans cette vallée glaciaire dominée par de ravissantes montagnes, la neige abondante est propice à la pratique des activités en grand.

On emprunte le sentier Le Philosore pour trois jours de longue randonnée en raquettes (environ 30 km), on roule en fatbike sur la piste damée de l’accueil Shannahan (20 km), on tente le ski Hok ou on dévale la poudreuse des pentes en ski hors-piste en compagnie d’un guide.

Et finalement, on étire son plaisir en passant une nuit en yourte, en chalet ou en refuge... le temps qu’il faut.


25. Le renversant mont Chaudron (Abitibi-Témiscamingue)


© Mathieu Dupuis

Murailles naturelles mégaescarpées, champ de blocs erratiques, éboulis, passages étroits avec cordes… En raquettes ou en crampons, l’ascension de la colline Cheminis, à 42 km de Rouyn-Noranda, n’est pas de tout repos.

Mais une fois au sommet de cette anomalie géologique de type inselberg, plus connue sous le nom de mont Chaudron, on a droit à une ambiance de fin du monde : l’immense plateau de plusieurs centaines de mètres se déploie entre neiges et brûlis – un feu de forêt a dévasté les lieux il y a quelques années – aux abords de falaises vertigineuses du haut desquelles on pourrait aisément se précipiter en saut extrême, parachute au dos. Unique et inoubliable.

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