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  • Crédit: Xprezo

Québec plein air inc. : Xprezo et Évasion kiteboards

Xprezo : des vélos avec une âme Des vélos durables et performants conçus et fabriqués par des artisans québécois avec des matériaux 100 % recyclables, pour les mordus du vélo. Bref, Xprezo propose un produit pas comme les autres : des vélos qui ont une « âme ».

Hugo Bardou a lancé Xprezo il y a sept ans avec une idée en tête : offrir des produits uniques d’une qualité et d’une durée de vie exceptionnelle. Et 100 % québécois. Conception, machinage, soudure, assemblage, tout est fait à l’usine de Bromont : « Tous nos sous-traitants sont dans un rayon de 100 km afin de faire rouler l’économie locale. On voulait prouver qu’on est capable de fabriquer des produits de qualité au Québec. »

Destinés aux passionnés de vélo de route et de montagne, les vélos Xprezo se détaillent entre 2 300 et 7 000 $. Spécialisée dans les vélos haut de gamme, l’entreprise utilise des concepts uniques et des matériaux 100 % recyclables. « Nous utilisons de l’acier et de l’aluminium, des composantes plus durables et aussi performantes que le carbone, ce qui nous permet de réparer nos vélos et de prolonger leur durée de vie », explique Antoine Larose, responsable des ventes et du marketing.

Le choix des matériaux permet d’offrir un service « nouvelle vie » à leurs vélos. Pour environ 400 $, Xprezo repeint le vélo et change la quincaillerie. Un service unique que vous ne retrouverez pas si votre vélo est fabriqué en Chine!

L’an dernier, Xprezo a produit 400 vélos. « Mais le but ultime est de sortir de 800 à 1 200 cadres par an », précise Antoine Larose. Objectif qui semble réalisable étant donné que les ventes ont augmenté de 15 à 35 % par an depuis la création de la compagnie. Pour l’instant, la majorité des vélos sont vendus au Québec et en Ontario, mais Xprezo développe de nouveaux marchés dans l’Ouest canadien, en France et aux États-Unis.

« On n’a pas le choix d’innover pour rester compétitif », commente Antoine Larose qui fait partie des dix bike bums qui ont élu domicile au pied des pentes à Bromont. L’accès à l’incroyable réseau de sentiers a été la principale raison de s’établir dans ce coin, ce qui permet de tester les prototypes. « Après le travail, on part faire du vélo. C’est plus qu’un emploi, c’est un mode de vie », conclut-il.

Évasion kiteboards : des planches à l'échelle humaine

Pour le plaisir, Julien Racca a fabriqué sa propre planche de kitesurf il y a neuf ans. Après les premiers prototypes, la demande est rapidement venue de ses amis. Évasion kiteboards était né.

Utilisant d’abord des techniques archaïques, il a fabriqué ses propres machines afin de mettre en marché ses planches uniques fabriquées à l’échelle humaine. Pour répondre à ses besoins particuliers, Julien a fabriqué trois machines pour l’usinage des planches, la sublimation et l’assemblage (presse). « J’ai appris plein de trucs avec des amis, en visitant des usines, sur les forums du web, mais surtout par essais et erreurs », témoigne le mordu du kite, bien conscient du risque lié à l’utilisation d’une résine toxique dans les planches. « Je préfère prendre mes responsabilités et prendre les risques liés à l’utilisation de la résine que de faire fabriquer mes planches par de petits Chinois qui font ça à mains nues et qui développent des réactions allergènes... »

Tant qu’à faire des planches pour le kitesurf, Julien Racca a également lancé une planche spécialisée pour le kiteski. Une technique qu’il enseigne à de jeunes décrocheurs pour fabriquer des snowboards à l’école secondaire Camille-Lavoie, à Alma, où il est technicien de laboratoire.

Évasion vend trois modèles de kiteboard (435 $) et un modèle de kiteski (445 $) en plus d’offrir l’option de faire des planches sur mesure. Ces dernières lui ont même permis de décrocher un contrat avec Pepsi pour une pub en Papouasie-Nouvelle-Guinée. En trois ans d’existence, les ventes de planches sont passées de 20 unités pour la première année à 70 l’an dernier, dont 80 % de planches de kitesurf. D’ici trois ans, l’objectif est de vendre 300 planches par année. Convaincu de la qualité de ses planches, Julien Racca, joint lors d’un séjour en Guadeloupe où il passe des vacances en famille tout en développant de nouveaux marchés, admet qu’il reste encore beaucoup de travail à faire dans la mise en marché. Durant son périple, il visitera également le Mexique et longera la côte est américaine où il souhaite percer le marché.

L’entrepreneur de Saint-Bruno au Lac-Saint-Jean constate toutefois que les Québécois manquent de confiance dans les produits d’ici : « Tout comme plusieurs entreprises locales, c’est difficile d’obtenir la reconnaissance qui certifie que mon produit en est un de très haute qualité. Les gens ont souvent l’impression que c’est moins bon que ce qui vient de l’extérieur. »

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