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  • Crédit: Centre d'escalade Délire

Québec plein air Inc : Délires Prises d'escalade et LTS Marine

L’aventure de Lisa Lajoie et de Jean-François Beaulieu – deux passionnés d’escalade − a commencé en fabriquant des prises d’escalade artisanales dans un petit appartement. Après avoir reçu une première « grosse » commande de 2 500 prises, les jeunes entrepreneurs ont décidé de faire le grand saut et de fonder Délire Prises d’escalade en 2005.

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D’un contrat au PEPS de l’université Laval à de petits murs dans les écoles, l’entreprise a rapidement pris de l’ampleur et « l’usine » aussi. « Nous sommes passés d’un local de 75 pi2, à 2 700 pi2, et maintenant, on cherche un local de 5 000 pi2 », raconte Lisa Lajoie présidente et copropriétaire. Le chiffre d’affaires de l’entreprise est aujourd’hui six fois plus grand qu’à ses débuts en 2005.

L’entreprise fabrique des prises d’escalade en résine de polyester (faites avec 30 % de verre recyclé), des panneaux de fibre de verre, des volumes modulables, des murs d’escalade, des protège-genou et des matelas de réception pour la traverse de blocs d’intérieur. « Notre marché est concentré dans l’est du Canada, mais on compte s’ouvrir sur le reste du continent l’an prochain. » Par exemple, Délire a réalisé des tours d’escalade extérieure au YMCA de Montréal et un mur d’escalade dans un complexe sportif du Nouveau-Brunswick. Les prises Délire sont aussi disponibles à la MEC partout au Canada.

Lisa Lajoie prévoit que les volumes en fibre de verre permettront de développer de nouveaux marchés d’exportation. Ce genre de module permet de changer et d’ajouter de la diversité de prises à des murs existants.

À par les vis et les écrous, leur produit est 100 % québécois : « Lorsqu’on a développé un nouveau « T-nut », on aurait pu les faire faire en Chine pour la moitié du prix, mais on préférait faire travailler les gens d’ici. Et nos clients l’apprécient », précise la jeune entrepreneure.

« Ultimement, le but a toujours été de lancer un gym, mais le projet était trop gros au début », lance Lisa Lajoie. En 2007, en s’associant avec Vincent Légaré, ce rêve allait devenir réalité et le Centre d’escalade Délire voyait le jour aux Galeries de la Canardière à Québec. Après seulement cinq ans d’existence, le Centre est en train d’augmenter sa superficie de presque de 30 % en faisant passer son nombre de cordes de 26 à 36, avec l’ajout d’un nouveau mur qui répond aux normes de l’IFSC (International Federation of Sport Climbing).

Crédit: NautiqueDu wakeboard qui ne pollue pas!

Filer à toute allure sur sa planche derrière un bateau sans l’odeur du gaz, ni le bruit du moteur (et sans déranger tous les voisins)… une utopie, vous croyez ? « J’ai toujours trouvé que ça n’avait pas de bon sens de faire autant de pollution et de bruit avec des bateaux à moteur », explique Bruno Tellier, ingénieur spécialisé en gestion de projet, qui a été élevé sur le bord d’un lac. En compagnie de ses associés, Jean-François Lavigne, un concepteur mécanique, et Michel Soucy, un entrepreneur dans le monde du nautisme, il forme l’équipe du tonnerre et fonde LTS Marine en 2009 avec un seul but en tête : développer des moteurs électriques de puissance pour les bateaux de wakeboard, de surf et de ski nautique.

LTS Marine, basé à La Prairie, utilise la technologie développée par TM4, une filiaire d’Hydro-Québec qui conçoit des moteurs à propulsion électrique pour les automobiles. « En voyant ça, on s’est dit qu’il y avait sûrement un moyen d’utiliser ces moteurs sur l’eau pour le ski nautique », explique le vice-président de la compagnie. LTS Marine a donc conclu une entente avec TM4 pour utiliser le moteur afin de créer le système de propulsion électrique le plus puissant au monde!

L’entreprise a signé une entente avec le manufacturier de bateau de wakeboard et de ski nautique Correct Craft (marque Nautique) pour la mise en marché de bateau haut de gamme. « Comme il n’y a pas encore de production de masse, il est difficile de connaître le prix de vente final des bateaux, mais c’est certain que ce sera un peu plus cher que les bateaux à moteur. » Pour l’instant, seuls des démonstrateurs sont disponibles. Les premiers modèles devraient l’être dès l’an prochain. L’autonomie de la batterie est d’une heure ou deux, selon la conduite.

Les bateaux électriques spécialisés pour le wakeboard et le ski nautique sont identiques aux bateaux sur le marché, mis à part qu’ils utilisent un système à deux moteurs TM4 sur la même hélice. Un système à un moteur TM4 est également développé pour les bateaux plus récréatifs. Bruno Tellier croit que la propulsion électrique va prendre beaucoup d’importance dans le futur : « On essaie de faire les choses plus intelligentes, sans laisser d’hydrocarbures dans l’eau et sans produire de CO2. C’est intéressant de développer des innovations comme ça au Québec. Il y a des choses qui se passent. TM4 est un des leaders internationaux dans la production de moteurs électriques. Il faut en profiter! »

 
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