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  • © Unsplash, Daniel Jiménez

Faire de l'escalade rendrait-il plus consciencieux?

Si on connaît déjà bien les caractéristiques anatomiques et physiologiques propres aux adeptes de l’escalade, les spécialistes de la psychologie du sport en sont toujours aux premières découvertes quant aux traits de personnalité communs à ces « araignées humaines ».

Pour tenter de se hisser au-dessus de la mêlée, des chercheurs allemands ont ainsi fait passer le test de personnalité BFI (Big Five Inventory) à 50 grimpeurs ainsi qu’à 50 athlètes de disciplines variées.

Ce test est divisé en cinq catégories : ouverture, conscienciosité – traduction de conscientiousness, utilisée dans le milieu –, extraversion, altruisme et névrosisme.

Conclusions : les grimpeurs ne se distinguent clairement des autres athlètes que par leur conscienciosité.

Comment ne pas démontrer ce trait de personnalité quand un grimpeur met littéralement sa vie – attachée à une corde – entre les mains de son partenaire, dans ce sport à haut risque de blessures (graves)?

Toujours selon les observations des chercheurs, ce degré de conscienciosité est plus marqué chez les grimpeuses, qui feraient également montre d'une plus grande ouverture d’esprit que leurs vis-à-vis masculins.

Autre fait saillant de l’étude : plus l’indice de masse corporelle (IMC) des grimpeurs, femmes et hommes, est bas, plus ces sportifs sont consciencieux, sans que l’on sache pourquoi.

La question qu’il reste à se poser : grimper rend-il plus consciencieux, ou est-ce l’escalade qui attire une clientèle qui l’est déjà?


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