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7 aventures québécoises qui ont marqué 2022

Une nouvelle fois, l’année a été riche en expéditions et en aventures sur les chemins, les plans d’eau et les montagnes du Québec et dans le reste du monde. Voici celles qui ont particulièrement retenu notre attention au fil des mois.

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1. Marie-Pier Desharnais au sommet du K2

Marie-Pier Desharnais est parvenue à réaliser ce qu'aucun Québécois n'avait encore réussi : poser le pied sur le sommet du K2, la seconde plus haute montagne du monde (8611 mètres) et l'une des plus exigeantes.

Jusqu'à aujourd'hui, jamais un Québécois n'avait réussi à fouler le sommet du K2. En juillet 2019, Louis Rousseau s'en était approché, mais il avait malheureusement dû renoncer, à une altitude de 8300 mètres, à cause des conditions météorologiques dangereuses.

Fin décembre, dans le cadre de son défi de compléter sept sommets montagneux et sept sommets volcaniques sur sept continents, elle s'attaquera à un nouveau défi : l’ascension des monts Sidley (4 285m) et Vinson (4 892m) en Antarctique. À suivre!


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2. Sébastien Sasseville sur la Race Across America

Bien au parfum qu’il devait relever le plus grand défi de sa carrière sportive, l’ultracycliste Sébastien Sasseville en a bavé un coup, mais il a néanmoins franchi le fil d’arrivée du RAAM (Race Across America) dans le délai maximum de 12 jours, non sans avoir pensé sérieusement à jeter l’éponge avec 1000 kilomètres à parcourir.

Parti de Oceanside, en Californie, le 14 juin pour une chevauchée de 4800 km qui a traversé trois chaînes de montagnes, deux déserts sous des températures de 45 degrés Celsius et 12 États, Sasseville s’est pointé à Annapolis, au Maryland, en 11 jours, 22 heures et 25 minutes, finissant au 12e rang parmi les 33 athlètes au départ, dont plus de 50 % ont abandonné.


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3. Gabriel Filippi sur le Toit du Monde


© Page Facebook de Gabriel Filippi

L’alpiniste Gabriel Filippi a gravi l’Everest pour la quatrième fois, le 12 mai dernier.

Avec ce nouveau sommet, le natif de Lac-Mégantic ajoute une ligne de plus à son CV déjà bien fourni, qui force le respect et l’admiration de chacun. Il y a plus de 25 ans, il grimpait sa toute première paroi d’escalade aux États-Unis, dans l’État de New York. Depuis, Il est devenu une référence de l’alpinisme au pays.

En 2019, il fut le premier Canadien à atteindre le toit du monde pour une troisième fois et devenait, avec cette même ascension, le premier Québécois à réussir un deuxième sommet de plus de 8000 m en moins de 24 heures.


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4. Stéphane Boisvert sur le Sentier international des Appalaches, en Gaspésie


© Courtoisie Stéphane Boisvert

Cinq ans après avoir frôlé la mort dans les Rocheuses, un professeur d’éducation physique a traversé les 650 km du Sentier international des Appalaches, en Gaspésie, amputé du pied droit jusqu’au genou, pour redonner à la communauté qui l’a soutenu durant sa convalescence.

« J’avais besoin de repousser mes limites, de me prouver que j’étais encore compétent dans le domaine. J’avais un peu le syndrome de l’imposteur après mon accident », explique Stéphane Boisvert, contacté par Le Journal de Montréal alors qu’il rentrait au bercail après deux mois de marche.


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5. Samuel Lalande-Markon sur l’œil du Québec

L’hiver dernier, l’œil du Québec a attiré plus que jamais le regard des aventuriers. Après l’expédition Uapapuan du franco-canadien Mathieu Blanchard et son partenaire Loury Lag, le Québécois Samuel Lalande-Markon en a aussi fait le tour à ski et en solitaire.

Il a parcouru 217 km sur le réservoir Manicouagan pendant neuf jours (3 au 11 mars), incluant un crochet d’une journée dans la baie Memory jusqu’au pied du mont Babel.

Cette expédition était aussi l’occasion de se préparer pour son prochain grand projet : l’Expédition Transboréale 2023.


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6. François-Guy Thivierge sur El Capitan à Yosemite

L’extase d’atteindre un sommet n’est pas moins grandiose quand le chemin parcouru pour y arriver n’est pas celui qui était escompté. L’alpiniste François-Guy Thivierge l’a compris en se mesurant à l’immensité du mur vertical que représente le El Capitan, figure emblématique du parc national de Yosemite, en Californie.

Le grimpeur de Québec est passé par toute la gamme des émotions avec le colossal Big Wall d’un kilomètre purement vertical du Capitan, dans le cadre de son projet de parcourir 55 montagnes en 55 mois.

Au cours de l’année, il a également atteint le sommet du célèbre pic de l’Alpamayo, au Pérou (5947 m d’altitude) et celui des tours Fisher dans le désert de l'Utah


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7. Fred Dion en pôle position


© Page Facebook de Frédéric Dion

Après celui de l’Antarctique (2015) et celui de l’Amérique du Sud (2020), Frédéric Dion a atteint le pôle d’inaccessibilité continentale de l’Amérique du Nord de façon sportive, le 31 octobre dernier. Parti du golfe du Mexique le 20 août, l’aventurier originaire de la Mauricie aura parcouru 3300 km en vélo de montagne, en vélo de route, en kayak et en course en sentiers, en un peu moins de 67 jours, jusqu’à son point d’arrivée situé près du petit village d’Allen, dans le Dakota du Sud.

« Selon mes recherches, j’ai de l’avance sur mes compétiteurs dans cette quête des coins les plus reculés du monde par rapport à l’océan », a-t-il indiqué sur sa page Facebook. Rappelons que Frédéric Dion s’est fixé comme objectif d’atteindre le pôle d’inaccessibilité des sept continents du globe d’ici 2028.

Quelle sera sa prochaine destination : l’Asie, l’Afrique, l’Europe ou l’Australie? À suivre…

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