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  • Randonneur © Matthew Brodeur - Unsplash

Petit guide du multi-couches

L’été nous quitte et l’automne s’installe peu à peu. C’est la saison des températures changeantes, des nuits fraîches et des averses inattendues. Difficile de savoir quoi porter quand on veut rester actif et continuer à explorer le monde. Malgré le froid et le vent qui souffle, une fois en action, on aura forcément chaud.

Le truc, c’est d’être polyvalent côté vêtements, pour être confortable en tout temps. Comment s’y prendre ? Il suffit d’apprendre à superposer les couches. En ajoutant ou en enlevant des épaisseurs de vêtements, vous serez en mesure de moduler votre température corporelle et ainsi de vous adapter en fonction de vos besoins tout au long de la journée. 

La fameuse technique des pelures d’oignon est composée de trois étapes :

1. La couche de base

Couche de base © Shutterstock - Arturs Budkevics

 

Il s’agit de la couche de vêtements en contact immédiat avec la peau. Des camisoles aux sous-vêtements, le choix de vêtement pour les couches de base est varié. Dans tous les cas, les couches de base sont conçues pour sécher rapidement et évacuer l’humidité du corps. Favorisez donc les coupes moulantes afin de maximiser le confort et l’efficacité technique. 

De manière générale, dans cette catégorie, on retrouve surtout des produits faits de fibres synthétiques (notamment le polyester) ou de laine de mérinos. Ces derniers sont particulièrement intéressants pour les activités de haute intensité ou les longues randonnées, car la laine de mérinos a la particularité d’être légère et de ne pas retenir les odeurs.


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2. La couche intermédiaire

Couche intermédiaire © Shutterstock - Maridav

 

Par temps froid, c’est ici que tout se joue. La couche intermédiaire, c’est la couche d’isolation, celle qui servira à emprisonner la chaleur produite par votre corps et à le maintenir à une température confortable. Il existe de nombreux styles de couches intermédiaires dont les avantages varieront selon le type de fibre qui les constitue

Les couches intermédiaires en duvet sont parfaites pour les activités à plus faible intensité (ski alpin, randonnée pédestre… ou même le soir autour d’un feu de camp). Légères et particulièrement compactes, elles sont les grandes championnes quand il est question de ratio chaleur-poids, quoiqu’elles gèrent mal l’humidité. Les couches de bases en fibres synthétiques comme le polyester ou la laine polaire sont ainsi plus indiquées pour les activités à haute intensité (ski de fond, raquette, etc.), car elles respirent bien tout en vous gardant au chaud.


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3. La couche externe

Couche externe © Shutterstock - Maridav

 

Cette dernière couche fera office de rempart contre les aléas de la météo. Afin de perpétuer le travail des couches précédentes, assurez-vous que votre couche externe soit bien imperméable, mais surtout qu’elle respire. C’est ici qu’on retrouve les coquilles imper-respirantes qui évacueront l’humidité interne, tout en vous protégeant du vent, de la pluie et de la neige. Pour la couche externe, choisissez un vêtement qui fournira suffisamment d’espace pour ne pas gêner vos mouvements une fois enfilés par-dessus les autres épaisseurs. 

Superposer les couches est une bonne manière de rester confortablement au chaud par temps frais, quand vous pratiquez vos activités favorites. Cependant, n’oubliez pas qu’une grande partie de la chaleur corporelle s’évacue par les extrémités. Tâchez de toujours avoir à portée de main une paire de gants, une tuque et un foulard. Surtout, n’oubliez pas la paire de chaussettes en extra qui peut faire toute la différence auprès des pieds humides.

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