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  • Les Bergeronnes, Côte-Nord © Sébastien Larose

25 expériences à vivre une fois dans sa vie au Québec

En manque d'inspirations pour votre prochain séjour? Nous avons dressé une liste d’expériences qui méritent toutes d’être vécues, dans la Belle Province pleinairiste.


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1. Randonnée dans les monts Groulx (Côte-Nord)

Au Québec, il y a deux types de randonneurs : ceux qui sont allés dans les monts Groulx, et ceux qui rêvent d’y aller! Ce spectaculaire massif, situé à l’est du réservoir Manicouagan, est une immense oasis de toundra arctique qui marque tous ceux qui osent s’y aventurer – y compris l’hiver. Une fois sur les plateaux des monts Uapishka — le nom innu de l’endroit —, on quitte les sentiers pour explorer en hors-piste complet, guidé uniquement par la carte et la boussole, et les sommets qui culminent à plus de 1000 m d’altitude s’enchaînent alors à perte de vue. Un territoire sauvage qui se mérite en totale autonomie et qui demeure toujours rude et exigeant, même pour les plus expérimentés.


2. Via ferrata des Géants (Saguenay–Lac-Saint-Jean)

C’est presque magique. Sans expérience aucune et avec un minimum de forme physique, on se retrouve soudainement entre ciel et terre, la tête dans les nuages et l’eau noire du fjord qui s’étend tout en bas, dans le parc national du Fjord-du-Saguenay.

Pour nous protéger de l’abîme de plus de 200 m par endroits, un simple baudrier et deux longes attachées à un câble d’acier. Il ne reste qu’à suivre le parcours ferré, qui dessine un chemin tracé sur les vertigineuses parois voisines du mythique cap Trinité, en trois segments qui se complètent et qui incluent une spectaculaire passerelle de 85 m.

Malgré la présence d’un guide certifié, il est stupéfiant d’encaisser pareille surcharge de sensations. Assurément, nous ne devrions pas être là aussi facilement.


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3. Camper seul sur son île dans un parc régional (Laurentides, Lanaudière et Outaouais)

Jouer à Robinson Crusoé, ça vous dit? C’est l’aventure qui attend ceux qui explorent en kayak, en canot ou en planche à pagaie les différents parcs régionaux où le camping sur une île est proposé.

En autonomie, devenez ainsi le maître de votre parcelle de terre au milieu des flots, le temps d’une nuit ou deux.

Destinations qui font rêver avant même d’y avoir monté la tente, les parcs régionaux du Poisson-Blanc, du Lac-Taureau ou Kiamika attirent un nombre grandissant de pagayeurs en quête d’évasion. Réservez tôt! (J.-S. M.)


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4. Kayaker sur les eaux du fjord (Saguenay–Lac-Saint-Jean)

Sans se tromper, on peut affirmer que le fjord du Saguenay a de quoi faire rêver les plus exigeants kayakistes de mer de partout sur la planète. Tantôt accessible et accueillant, parfois démonté et intimidant, l’imposant plan d’eau creusé par le passage d’un glacier semble fait pour être exploré, un coup de pagaie à la fois. Sur près de 90 km entre Chicoutimi et Tadoussac, le long corridor maritime combine de façon unique paysages sauvages, défis sportifs au rythme des marées et faune marine abondante. Le temps d’une excursion d’une ou de plusieurs journées, attendez-vous à en avoir plein la vue, baleines, phoques et bélugas inclus – en gardant vos distances, bien entendu. Une destination nautique de calibre mondial, rien de moins.

 


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5. Grimper le Kamouraska (Bas-Saint-Laurent)


© Nicolas Gagnon, Tourisme Bas-Saint-Laurent

En matière d’escalade, peu d’endroits peuvent rivaliser avec les falaises de Saint-André-de-Kamouraska, au Québec. Fort complet et aisément accessible, le site amalgame les voies québécoises les plus aériennes couplées à une qualité de paroi incomparable et sied aussi bien aux experts qu’aux débutants.

En contrebas, le fleuve et ses chapelets d’îles magnifient l’ascension et promettent des points de vue époustouflants, et l’escalade sportive (sur ancrages permanents) y est reine.

L’ambiance exceptionnelle, entre défi et camaraderie, garantit une expérience unique d’ascension. Autorisation de la SEBKA nécessaire. (G. S.)


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6. Kayaker en Minganie (Côte-Nord)


© Éric Marchand

Pagayer sur le plus grand estuaire au monde est déjà impressionnant, mais tracer son chemin entre d’immenses monolithes rougeoyants (surtout sous le couchant), avec en prime un accès privilégié à la faune marine, c’est rien de moins que spectaculaire. Un passage dans la réserve de parc national de l’Archipel-de-Mingan, sans camper sur l’une de ses nombreuses îles ni profiter des randonnées qu’elles proposent, serait regrettable. Les aventuriers y trouveront un environnement maritime truffé de défis, alors que les contemplatifs seront ravis de la facilité avec laquelle ils peuvent s’y rendre. (G. S.)


7. Traverser l’arrière-pays charlevoisien (Charlevoix)


© Steve Deschênes, Tourisme Charlevoix

Au pays du Temps d’une paix, arpenter sur 105 km cette terre unique de taïga et de sommets qui s’enchaînent, que ce soit à vélo ou à pied, en autonomie ou avec service de transport de bagages, est un incontournable en matière de longue randonnée québécoise.

Au fil du trajet suggéré de ce périple de six jours aux allures de raid, plusieurs sommets méritent quelques détours pour être gravis (monts Eudore-Fortin, du Four, du Dôme, de la Noyée, etc.) et on profite de refuges pour passer la nuit.

À explorer hiver comme été, entre la zec des Martres et Saint-Siméon.


8. Descendre la rivière Koroc (Nunavik)

Passer une semaine à pagayer sur les méandres de cette rivière fougueuse dans le décor somptueux des monts Torngat, dans le parc national Kuururjuaq, est l’une des plus belles expériences à vivre au Québec. Le cours d’eau crée un microclimat tempéré en plein milieu arctique, raison pour laquelle on observe mélèzes et épinettes noires sur le rivage, tandis qu’au loin, de gros ours noirs se gavent de petits fruits sur le flanc des montagnes. La nuit, le spectacle se transporte dans le ciel lorsqu’on campe au bord de l’eau, sous les aurores boréales. (N. S.)


9. Rando et immersion culturelle au Mushuau-nipi (Côte-Nord)


© Jean-Philippe Messier

Ce territoire ancestral, planté au nord du 56e parallèle, accueillait autrefois le campement estival des Innus. On y chassait le caribou et l’outarde, on s’y rencontrait, on s’y mariait et on y baptisait les nouveau-nés. Aujourd’hui, on s’y rend en hydravion depuis Schefferville pour s’imprégner de la magie des lieux, partir en randonnée dans la toundra et observer les étoiles, la nuit venue. Bonus : les bénéfices réalisés par le tourisme servent à encourager de jeunes Autochtones à occuper ce territoire, l’année suivante.


10. Canot-camping sur le lac Kipawa (Abitibi-Témiscamingue)

La meilleure façon de découvrir l’arrière-pays du parc national d’Opémican est de s’offrir une expédition en canot sur le tentaculaire lac Kipawa, dont une partie borde le parc.

Cette aventure pourrait durer des semaines tant ce lac est immense : pas moins de 2000 km de rives et 330 km2 de circonférence le caractérisent. Nous sommes ici dans une zone de transition, entre le parc et la zec Kipawa, entre forêt laurentienne et forêt boréale. Pas âme qui vive à l’horizon, si ce n’est un orignal s’abreuvant au petit matin et quelques canards colverts décollant bruyamment de la surface de l’eau.

La nuit, on dresse la tente sur un emplacement désigné, idéalement sur une île. (N. S.)


11. Exploration d’Anticosti (Côte-Nord)


© Sépaq

Cette immense île sauvage, peuplée d’une multitude de chevreuils et d’à peine 240 habitants, est un joyau naturel serti de canyons saisissants, de falaises abruptes, de grottes et de chutes ravissantes, le tout doublé d’une forêt boréale apaisante.

Comment découvrir cet environnement exaltant? En faisant de la randonnée sur ses 125 km de sentiers, mais aussi en fatbike sur les berges ou encore en cyclotourisme de brousse (bikepacking), avant de piquer une tête dans l’une des rivières de l’île.


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12. Trek jusqu’au mont d’Iberville (Nunavik)


© Brian Friedrich

L’aventure commence dans l’avion de brousse qui vous dépose sur la toundra depuis Kangiqsualujjuaq. Les hautes montagnes arrondies plongent dans une vallée profonde où se fraient les méandres de la rivière Koroc, créant déjà un spectacle grandiose. Un trek d’une semaine dans cette portion du parc national Kuururjuaq se fait en hors-piste, dans un halo de maringouins féroces et avec des passages à gué, rendus hasardeux par le poids du sac de longue randonnée. La présence de jeunes guides inuits (et de leur fusil) rassure autant qu’elle apporte à l’aventure son lot d’histoires de chasse à l’ours polaire. Ours dont on tente de déceler l’ombre blanchâtre en partageant des quarts de nuit, aussitôt que la pénombre encercle le campement. Pour clore le tout en beauté, l’ascension du mont Caubvick (d’Iberville), plus haut sommet du Québec, requiert un équipement d’escalade – et un minimum de cran.


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13. Randonnée sur le Sentier national (Lanaudière/Mauricie)

Un sentier de longue randonnée de 1697 km qui traverse le Québec, c’est déjà un joyau considérable. Mais certains tronçons, comme ceux de Lanaudière et de la Mauricie, sont particulièrement remarquables. Ceux-ci sillonnent la région d’est en ouest sur 170 km de forêts épaisses, ponctuées de sommets panoramiques et de cours d’eau incessants, et croisent plusieurs parcs régionaux, dont celui de la Forêt-Ouareau. En Mauricie, les 99 km du sentier évoluent à travers plusieurs sommets, dont certains surplombent le cours de la rivière Saint-Maurice, comme le sentier Père-Jacques-Buteux. Un randonneur aguerri peut parcourir cette section en une semaine, dans un état d’éblouissement continu.


14. Canot-camping dans le parc national de la Mauricie

Certains territoires révèlent mieux leur magie avec une activité en particulier. Dans ce parc national fédéral, c’est le canot-camping qui donne la pleine mesure d’un territoire strié de lacs et recouvert d’épaisses forêts.

Le forfait « canots prêts-à-partir » offre le privilège de démarrer son itinéraire aux endroits stratégiques du parc et de choisir un parcours balisé parmi les huit options proposées, notamment dans le secteur du lac Wapizagonke ou celui du lac Édouard.

Classés de faciles à très difficiles (selon qu’il y a ou non des portages à faire), ces circuits plongent les canoteurs au cœur d’une expérience immersive inoubliable. (N. S.)


15. La Capitale-Nationale en vélo de montagne (Québec)


© Philippe Jobin, Vallée Bras-du-Nord

Avec plus de 350 km de sentiers de vélo de montagne répartis en quatre centres de haut niveau, la région de Québec est dans une classe à part dans la Belle Province cyclable.

Pour faire de grosses descentes, les amateurs se dirigeront d’abord vers le mont Sainte-Anne, qui offre au surplus des points de vue époustouflants sur le fleuve; à moins de 30 minutes des vieux murs, on plonge ensuite dans l’univers des Sentiers du Moulin, le meilleur endroit pour les descentes de style enduro, notamment avec le nouveau secteur Maelström.

À quelques kilomètres de là, la grande variété de pistes roulantes et accessibles d’Empire 47 vient bonifier l’offre dans la vallée de la Jacques-Cartier.

Enfin, les deux secteurs de la Vallée Bras-du-Nord comptent plus de 100 km de sentiers, où l’on trouve un heureux mélange de pistes techniques et de sentiers roulants.

L’offre est si vaste et exaltante qu’il faudra plusieurs visites pour découvrir tous les sentiers. (G. R.)


16. Kitesurf madelinien (Îles-de-la-Madeleine)


© M. Bonato, Tourisme Îles-de-la-Madeleine

Avec 300 km de plages et un vent omniprésent, les Îles-de-la-Madeleine sont certainement la mecque du surf aérotracté au Québec. En fait, l’archipel représente exactement le rêve du kitesurfeur, car Éole y souffle avec une fréquence et une régularité sans pareilles. Avec la multitude de plages et de lagunes, il est aussi possible de trouver un bon site, peu importe la direction du vent. Et ça, ce n’est que pour les conditions physiques, car l’esprit insulaire amène un petit quelque chose de particulier, une légèreté de vivre qui forme à elle seule une bonne raison de visiter l’archipel et d’apprendre à vivre plus lentement… avant de filer à toute allure sur l’eau. (G. R.)

 


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17. Descente de la rivière Magpie (Côte-Nord)

Au départ du lac Magpie, l’aventure démarre dans la taïga, avant qu’on s’enfonce dans la grande forêt boréale, puis dans une vallée encaissée à couper le souffle. Tout au long de la rivière, les rapides de classe III, IV et IV+ se succèdent, pour garder le niveau d’adrénaline bien élevé. Mythique pour les amateurs de rafting et pour les kayakistes du Québec et de partout dans le monde, la Magpie offre une densité de rapides inégalée et, selon National Geographic, elle fait partie des dix plus belles rivières d’eau vive au monde, en plus d’avoir récemment obtenu la personnalité juridique, une première au Canada. Au surplus, les paysages intacts transforment l’aventure en une sorte de pèlerinage en territoire innu, où on se sent vraiment en vie. Ces dernières années, la Magpie se fait de plus en plus populaire, avec une offre grandissante de descentes guidées ainsi qu’un service accru de taxi-brousse, notamment avec Air Tunilik.


18. Plongée sous-marine aux Escoumins (Côte-Nord)


© Marc Loiselle

Après avoir fait ses premières plongées dans les mers tropicales, on imagine parfois un environnement terne, dans les eaux plus glaciales. Au contraire, la plongée au Québec – particulièrement aux Escoumins – a tout pour surprendre, avec ses récifs aux multiples teintes qui offrent une atmosphère unique et paisible de découverte. Loin d’être terne, l’environnement marin est ici très diversifié, avec un amalgame d’anémones, de concombres, d’étoiles et de soleils de mer, de coraux mous et de crabes. Plus on s’attarde aux détails, plus on peut observer d’espèces, même celles qui se cachent dans les interstices rocheux, comme le loup atlantique. Le soir venu, il ne reste qu’à profiter du camping en bord de mer et de l’air salin en regardant les baleines émerger de temps à autre, au loin. (G. R.)


19. (Très) longue rando sur le SIA / GR-A1 (Gaspésie)


© Steve Deschênes, Tourisme Gaspésie

Devenu sentier de grande randonnée – le tout premier GR en Amérique du Nord – en octobre 2015, le Sentier international des Appalaches (SIA) est le roi de la longue randonnée au Québec. Long de 650 km, il relie Matapédia à Gaspé à travers la réserve faunique de Matane, le parc national de la Gaspésie ainsi que les monts Chic-Chocs et McGerrigle, pour s’achever au parc national Forillon. Sacré parcours pour ce GR, dont le charme et la difficulté le placent dans une classe à part, celui de ses homologues européens. (A. S.)


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20. Canot-camping sur la rivière Broadback (Eeyou Istchee Baie-James)

La rivière Chistamiskau Sipi n’est pas la plus connue de la région; elle traverse néanmoins le territoire de part en part pour se jeter, 450 km plus loin, dans la baie James.

Une expédition en compagnie de Cris de la communauté de Waswanipi est l’occasion de contempler le Nitassinan, ses berges recouvertes de forêt boréale intacte et ses rapides qui charrient autant d’eau que de légendes. Tant de familles s’y sont déplacées qu’il reste encore un écho de leurs rires suspendus dans le ciel immense.

Pour s’offrir la totale, il faut compter une trentaine de jours pour en suivre le cours en canot, du lac Frotet à Waskaganish, sans trop avoir de portages à faire – et sans cesser de s’émerveiller.


21. Baleines et bioluminescence aux Bergeronnes (Côte-Nord)

Le village des Bergeronnes est l’endroit parfait pour l’observation terrestre ou marine des baleines. Sur l’eau, plusieurs entreprises offrent des sorties guidées en kayak de mer ou en planche à pagaie. C’est le cas de Mer et Monde Écotours, qui propose notamment des sorties nocturnes, entre 21 h et minuit, pour l’observation du phénomène de la bioluminescence et l’écoute des mammifères marins à l’aide d’un hydrophone. À l’anse à la Cave, Mer et Monde a également aménagé des plateformes pour planter sa tente au bord de l’eau et ainsi se faire réveiller le matin par le souffle des cétacés. Tout simplement magique!


22. Mouliner sur la Route verte (multirégion)

Difficile de ne pas emprunter, un jour ou l’autre, ne serait-ce qu’une mince portion de la Route verte : la « plus belle véloroute du monde », dixit National Geographic, étend son réseau tentaculaire sur plus de 5000 km dans une majorité de régions du Québec. Pour bien la sentir, mieux vaut s’y engager pendant plusieurs jours et passer quelques nuits sur ses abords, au camping ou dans un chaleureux gîte.

Quelques tronçons incontournables :

Infos routeverte.com


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23. Nuitée dans la Réserve internationale de ciel étoilé

Il aura fallu des années pour convaincre tous les élus municipaux et les particuliers des alentours du mont Mégantic pour diminuer ou enrayer la pollution lumineuse qui obnubilait la lumière stellaire.

Mais désormais, la Réserve internationale de ciel étoilé du Mont-Mégantic – première du genre à avoir été reconnue dans le monde – permet de passer une nuit inoubliable à observer la voûte étoilée, après une randonnée (courte ou longue) tout aussi inoubliable, surtout à l’époque des Perséides, et une visite à l’ASTROLab.

À essayer : le chalet EXP du parc national, dont le toit est translucide.


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24. Randonnée aux fous de Bassan (Gaspésie)


© Mathieu Dupuis

Pendant des années, les fous de Bassan de l’île Bonaventure se sont disputé le titre de plus grande colonie du genre au monde, avec celles de Saint-Kilda et de Bass Rock, en Écosse. Pour trancher, la colonie gaspésienne se targue désormais d’être la plus grande du genre qui est accessible sur la planète. Quatre sentiers permettent de côtoyer de près 116 000 représentants de cet oiseau de mer grégaire, au large du rocher Percé, mais aussi une centaine de milliers d’autres oiseaux marins nicheurs un peu partout dans l’île. Une expérience unique dans ce qui forme le plus important refuge d’oiseaux migrateurs en Amérique du Nord, et qui relève du même calibre que l’observation des manchots en Antarctique.


25. L’Acropole des Draveurs (Charlevoix)

Que ce soit la première ou la dixième fois, un grand vertige nous frappe toujours au sommet de l’Acropole des Draveurs. Certes, l’effort demandé pour grimper les 800 m de dénivelé positif qui mènent au point culminant du parc national des Hautes-Gorges-de-la-Rivière-Malbaie n’est pas à prendre à la légère — le sentier est jugé par la Sépaq comme l’un des plus difficiles de son réseau —, mais la fatigue est vite oubliée une fois sur les plateaux rocheux qui dominent la rivière, tout en bas. Les nuages sous les pieds et des falaises tout autour, les randonneurs peuvent explorer les trois sommets principaux dans un environnement arctique alpin spectaculaire. Très (voire trop) populaire malgré le défi qu’il représente, le sentier est victime de ses panoramas à faire rêver. Alors, pour déjouer la foule sur l’aller-retour de plus de 11 km, la tranquillité appartient à ceux qui se lèvent tôt – comme ceux qui dorment au camping situé au pied du sentier.


On aurait aussi pu vous parler de…


Camping au sommet du mont Ham © Tourisme Cantons-de-l'Est

  • Dévaler les cinq mégatyroliennes doubles de Ziptrek Tremblant (Laurentides)
  • Traverser à pied ou à vélo l’archipel madelinien (Îles-de-la-Madeleine)
  • Réserver le sommet du mont Ham et y camper (Cantons-de-l’Est/Chaudière-Appalaches/Centre-du-Québec)
  • Surfer à Sept-Îles (Côte-Nord)
  • Faire le tour de l’île aux Lièvres en rando et dormir sur place ou au phare des îles du Pot à l’Eau-de-Vie voisines (Bas-Saint-Laurent)
  • Regarder l’œil du Québec dans le bleu des yeux (Nunavik)
  • Kayaker au parc national du Bic (Bas-Saint-Laurent)
  • Traverser les Sentiers de l’Estrie (Cantons-de-l’Est)
  • Faire du canot, du kayak ou de la planche à pagaie dans les « bayous » de Berthier et de Sorel (Montérégie/Lanaudière)
  • Plonger en apnée avec les saumons dans la rivière Matapédia (Gaspésie)
  • Pagayer dans le parc national des Hautes-Gorges-de-la-Rivière-Malbaie (Charlevoix)
  • Descendre la rivière Bonaventure (Gaspésie)
  • Faire du fatbike sur une plage (Îles-de-la-Madeleine/Gaspésie/Côte-Nord)
  • Faire du kayak de mer au parc national de l’Île-Bonaventure-et-du-Rocher-Percé (Gaspésie)
  • Voler en tyrolienne près de la chute Montmorency (Québec)
  • Faire le tour de la Gaspésie à vélo
  • Randonner à l’île Brion (Îles-de-la-Madeleine)
  • Faire de l’équitation sur la plage (Îles-de-la-Madeleine)
  • Boucler la boucle de la Diable et emprunter la via ferrata du même nom, au parc national du Mont-Tremblant (Laurentides)
  • Descendre la rivière Matawin en rafting (Lanaudière et Mauricie)
  • Pédaler dans les vergers en fleurs au printemps (Montérégie)
  • Atteindre le sommet du mont Albert (Gaspésie)
  • Parcourir dans sa totalité le sentier pédestre du lac Kénogami (Saguenay–Lac-Saint-Jean)
  • Faire du kayak dans le parc marin du Saguenay–Saint-Laurent (Charlevoix/Saguenay–Lac-Saint-Jean/Côte-Nord)
  • Emprunter la via ferrata du parc national des Grands-Jardins (Charlevoix)
  • Faire la traversée de la Gaspésie en bottines 
  • Séjourner à l’Auberge de montagne des Chic-Chocs (Gaspésie)
  • Etc.

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